Inauguration école Yann Arthus Bertrand

Publié le 12 novembre 2025


Samedi 8 novembre – 11H00 – REBREUVE-RANCHICOURT

(Canton de Bruay-la-Buissière)



Le projet en deux mots :

Dès la rentrée scolaire 2024, la dégradation du plafond d’une classe de l’école a permis de découvrir une rupture de la poutre centrale fragilisant l’ensemble du bâtiment. 

La commune a profité de ces travaux de consolidation totale du bâtiment pour réaliser une rénovation thermique.

Le temps des travaux, les élèves ont été accueillis dans des modulaires.

Le projet présenté par la commune s’élevait à près de 490 000 €. Une aide dans le cadre du FARDA a été votée en CP de mai 2025, à hauteur de 90 000 €. 

Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés de la note) :

* Que ce soit dans un quartier ou dans un village, l’ouverture d’une classe est toujours un évènement !

– Evidemment nous ne sommes plus au temps de la IIIème République et des lois GUIZOT créant des écoles dans chaque commune de plus de 500 habitants ; Mais il y a toujours un lien très fort entre l’école, la mairie et la République. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le bureau de vote c’est généralement l’école élémentaire.

– Et c’est le lieu où on apprend à vivre ensemble et à avoir un socle commun de valeurs.

* rénover une école dans un village c’est aussi la démonstration que la ruralité est aussi synonyme de dynamisme et d’innovation.

– L’aménagement du territoire ne peut pas être figée dans le temps ni fonctionner à partir d’un modèle unique. Oui il y a une ruralité dîtes « profonde », très éloignée des centres urbains et des services avec très peu de population mais ce n’est pas le schéma du Pas-de-Calais.

– Mais dans le Pas-de-Calais aussi il y a des modèles différents. Une ruralité plus éloignée, à la population déclinante, où le Centre-bourg joue un rôle fondamental puis une ruralité plus périphérique aux centralités, où la population ne cesse de croître.

– Le rôle du Département, dans sa volonté d’amener toujours plus d’égalité entre les territoires, est d’apporter des réponses aux problématiques de chacun. C’est tout le sens de notre politique de FARDA, qui permet d’accompagner des équipements publics (école, mairie, maisons des associations…) mais c’est aussi le sens de notre accompagnement des équipements sportifs de proximité qui permet aussi d’améliorer la pratique sportive à l’école.

* En matière d’éducation non plus il n’y a pas de schéma pré-établi idéal.

– A certains endroits le RPI ou le RPC est la solution adaptée, à d’autres il peut y avoir des solutions alternatives plus pertinentes ; C’est exactement ce que nous vivons avec les collèges. Ce qui compte ce n’est donc pas le statu quo mais la réflexion collective et la consultation des acteurs locaux.

– Ce qui ne bouge pas, ce qui est immuable, c’est l’attachement de la population à l’école. Bien sûr l’attente est forte et il peut y avoir par moment de la défiance. Mais l’attachement aux services publics reste majoritaire et l’école est toujours citée en premier.

  • Le nom d’une école c’est aussi un témoignage et une ambition pour les générations futures

_ quel plus beau parrain pour cette école que celui qui a mis en lumière la beauté et la fragilité du monde

_ son dernier film est une bouffée d’optimisme et une déclaration d’amour à la France et à la fraternité de ses habitants à l’image de ce qui se passe ici Rebreuve Ranchicourt


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