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Retrouvez l'actualité de notre groupe au Conseil Départemental du Pas-de-Calais. Une politique fondamentalement solidaire, juste, qui n’oublie aucune tranche de la population.

A la une

Retrouver un emploi avec l’APARDE et le Département

𝐑𝐞𝐭𝐫𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫 𝐮𝐧 𝐞𝐦𝐩𝐥𝐨𝐢 𝐪𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐨𝐧 𝐞𝐧 𝐞𝐬𝐭 𝐞́𝐥𝐨𝐢𝐠𝐧𝐞́, 𝐜’𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐨𝐬𝐬𝐢𝐛𝐥𝐞 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐥’𝐀𝐏𝐀𝐑𝐃𝐄 𝐚̀ 𝐀𝐢𝐫𝐞-𝐬𝐮𝐫-𝐥𝐚-𝐋𝐲𝐬 ! Il s’agit d’une association d’insertion agréée par le Département, notamment pour le suivi des bénéficiaires du RSA.



6 novembre : journée de lutte contre le harcèlement scolaire

Publié le 6 novembre 2025


𝐋𝐞 𝟔 𝐧𝐨𝐯𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐦𝐚𝐫𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐚 𝐣𝐨𝐮𝐫𝐧𝐞́𝐞 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐮𝐭𝐭𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐞 𝐡𝐚𝐫𝐜𝐞̀𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐬𝐜𝐨𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞. Le Département du Pas-de-Calais et les élus de notre groupe sont engagés depuis de nombreuses années sur cette thématique.




Séminaire collège et énergie

Publié le 6 novembre 2025


𝐋𝐞 𝐃𝐞́𝐩𝐚𝐫𝐭𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐭 Blandine Drain, 𝐕𝐢𝐜𝐞-𝐏𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭𝐞 𝐞𝐧 𝐜𝐡𝐚𝐫𝐠𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐞́𝐝𝐮𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐥𝐥𝐞̀𝐠𝐞𝐬, 𝐨𝐫𝐠𝐚𝐧𝐢𝐬𝐚𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐞 𝐦𝐚𝐭𝐢𝐧 𝐮𝐧 𝐬𝐞́𝐦𝐢𝐧𝐚𝐢𝐫𝐞 « 𝐜𝐨𝐥𝐥𝐞̀𝐠𝐞 𝐞𝐭 𝐞́𝐧𝐞𝐫𝐠𝐢𝐞 ». Diminution de la consommation des bâtiments, optimisations au regard des difficultés budgétaires, question du développement durable et de notre éco-responsabilité, sensibilisation des collègiens… autant de sujets traités lors de ce séminaire.




Elections municipales 2026 : inscription sur les listes électorales

Publié le 6 novembre 2025


Les 𝐞́𝐥𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐦𝐮𝐧𝐢𝐜𝐢𝐩𝐚𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐩𝐩𝐫𝐨𝐜𝐡𝐞𝐧𝐭 à savoir les 15 et 22 mars 2026. Pour pouvoir voter, il faut être inscrit sur les listes électorales. C’est simple, rapide, et essentiel.




Aménagements du bois des Bruyères par Eden62

Publié le 31 octobre 2025


Hier avait lieu 𝐥’𝐢𝐧𝐚𝐮𝐠𝐮𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐦𝐞́𝐧𝐚𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐝𝐮 𝐛𝐨𝐢𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐁𝐫𝐮𝐲𝐞̀𝐫𝐞𝐬 𝐚̀ 𝐀𝐧𝐠𝐫𝐞𝐬. Les chemins, le parking et la signalétique d’accueil ont été entièrement repensés afin d’offrir aux promeneurs un cadre plus agréable et une meilleure accessibilité.




Répartition des fonds de péréquation 2025

Publié le 14 octobre 2025




Voté lors de la CP du 13 octobre 2025


Comme chaque fin d’année, le Département a en charge la répartition de deux fonds de péréquation à destination des communes :

– le Fonds de Péréquation Départemental de la Taxe Professionnelle (FPDTP)

– le Fonds de Péréquation Départemental de la Taxe additionnelle aux Droits de Mutation (FPDMTO)



1) Qu’est-ce qu’un fonds de péréquation ?

Le principe de la péréquation doit permettre d’atténuer les disparités de ressources entre collectivités territoriales au regard des charges auxquelles elles doivent faire face.

 La péréquation horizontale consiste à attribuer aux collectivités défavorisées une partie des ressources des collectivités les plus «riches».

 La péréquation verticale est assurée par les dotations de l’État aux collectivités.



2) Quelles sont les collectivités bénéficiaires de ces deux fonds ?

 Le FPDTP est versée aux communes dont le potentiel fiscal est inférieur à 85 % du potentiel fiscal moyen des communes du département.

 Le FPDMTO est perçue par les communes de moins de 5 000 habitants, soit un peu plus de 800 communes pour notre Département



3) Comment sont fixés annuellement les montants de ces fonds ? 

Depuis 2017, le volume financier du FPDTP est intégré à l’enveloppe normée des concours financiers de l’Etat, c’est-à-dire que chaque année l’Etat peut décider de faire varier à la hausse ou à la baisse l’enveloppe globale du fonds.

Après déjà avoir accusé une baisse de 7,5 % en 2024, le montant de l’enveloppe attribué pour les communes du Pas-de-Calais en 2025 est en très forte diminution. Il s’établit à 2 928 916 € en 2025 contre 5 145 045 € en 2024, soit une baisse de 2 216 129 € (- 43 %).

Le FPDMTO est alimenté par le produit d’une taxe additionnelle aux droits d’enregistrement perçu dans les communes de moins de 5 000 habitants.

Le volume financier de ce fonds varie en fonction du nombre de transactions immobilières réalisées de la même manière que les DMTO.

Après avoir subi une baisse de 20,4 % en 2024, le montant du fonds continue sa chute en 2025.Il passe donc de 17 169 400 € en 2024 à 13 849 541 € en 2025, soit une baisse de 3 319 859 € (- 19,3 %).



4) Quels sont les critères de répartition des deux fonds entre les communes ? Qui fixe ces critères ?

Si le Département ne maitrise pas les montants financiers des deux fonds de péréquation à répartir entre les communes éligibles, il lui appartient de fixer les critères de répartition entre les communes.

En ce qui concerne le FPDTP, notre département n’a pas changé les critères d’attribution depuis 2005. Les communes dont le potentiel fiscal est inférieur à 85 % du potentiel fiscal moyen des communes du département sont éligibles à ce fonds.

Pour le FPDMTO, depuis 2017, nous avons retenu la pondération suivante :

– au prorata de la population : 25%

– en fonction de l’effort fiscal : 70%

– en fonction des dépenses d’équipement brut par habitant : 5%



5) Comment va évoluer le montant attribué aux communes en 2025 ?

Au vu de la baisse décidée par l’Etat des enveloppes des deux fonds en 2025, le montant alloué à chaque commune éligible sera automatiquement en baisse.

Les pertes de recettes pour plusieurs des communes éligibles ne seront pas neutres (Cf. tableaux annexés) 

Comme pour les amendes de police, il appartient au Département de notifier à chaque commune les montant alloués pour 2025, c’est-à-dire que chaque commune recevra un courrier signé du Président du Département lui indiquant les montants alloués pour l’année 2025.

Ainsi, les communes pourraient penser que la baisse des dotations qu’elles vont percevoir est la résultante d’une décision de l’assemblée départementale, ce qui n’est pas le cas étant donné que le département n’a pas modifié ses critères de répartition.

Il est important de préciser aux Maires et conseillers municipaux des communes que la baisse constatée est due :

– à la diminution des transactions immobilières pour le FPDMTO,

– à une décision unilatérale de l’Etat pour le FPDTP




Référent Cabinet :

Laurent MUYS : 06.33.69.33.05




Des pompes de grande puissance contre les inondations

Publié le 7 octobre 2025


La semaine dernière à Arques, commune fortement touchée par les inondations en 2023 et 2024, 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐦𝐩𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐠𝐫𝐚𝐧𝐝𝐞 𝐩𝐮𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐨𝐧𝐭 𝐞́𝐭𝐞́ 𝐥𝐢𝐯𝐫𝐞́𝐞𝐬 𝐚𝐮𝐱 𝐩𝐨𝐦𝐩𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐝𝐮 𝐒𝐃𝐈𝐒 (Service Départemental d’Incendie et de Secours).




Mobilisation du milieu associatif le 11 octobre 2025

Publié le 7 octobre 2025


𝐋𝐞 𝟏𝟏 𝐨𝐜𝐭𝐨𝐛𝐫𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐜𝐡𝐚𝐢𝐧, 𝐚̀ 𝐥’𝐢𝐧𝐢𝐭𝐢𝐚𝐭𝐢𝐯𝐞 𝐝𝐮 𝐌𝐨𝐮𝐯𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐬𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐭𝐢𝐟 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥 𝐞𝐭 𝐫𝐞𝐥𝐚𝐲𝐞́𝐞 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐞 𝐌𝐨𝐮𝐯𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐬𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐭𝐢𝐟 𝐝𝐞𝐬 𝐇𝐚𝐮𝐭𝐬-𝐝𝐞-𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞, 𝐮𝐧𝐞 𝐣𝐨𝐮𝐫𝐧𝐞́𝐞 𝐝𝐞 𝐦𝐨𝐛𝐢𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐬𝐭 𝐨𝐫𝐠𝐚𝐧𝐢𝐬𝐞́𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐜𝐞 𝐪𝐮𝐞 « 𝐜̧𝐚 𝐧𝐞 𝐭𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐥𝐮𝐬 ! » comme le souligne leur slogan.




Vœu de soutien au Service Civique

Publié le 22 septembre 2025


Depuis sa création en 2010, le Service Civique permet à des milliers de jeunes, quels que soient leur parcours, leur origine sociale de s’engager dans une mission d’intérêt général. Les missions sont diverses : accompagnement des personnes âgées, protection de l’environnement, accès à la culture, lutte contre les inégalité, accès au sport…




Vœu pour une reprise de la desserte par l’EUROSTAR de la gare de Calais-Fréthun

Publié le 22 septembre 2025


En 30 ans, Eurostar a transporté plus de 380 millions de passagers entre les Pays-Bas et la France, la Grande-Bretagne et la Belgique. La compagnie a survécu au gros ralentissement de l’activité pendant la période Covid, mais depuis mars 2020, pour faire des économies, elle ne dessert plus la gare de Calais-Fréthun, à l’entrée du tunnel sous la Manche.




Le Pas-de-Calais soutien les sauveteurs de la SNSM

Publié le 19 septembre 2025


Les Sauve­teurs en Mer inter­viennent en urgence pour secou­rir des personnes en détresse, et dimi­nuent ainsi le nombre de noyades et d’ac­ci­dents graves.

À l’échelle du littoral du Pas-de-Calais, la SNSM compte trois stations (Berck-sur-Mer, Boulogne-sur-Mer, Calais), 5 postes de secours (Equihen-Plage, Boulogne-sur-Mer, Wimereux, Wissant-Escalles et Oye-Plage) et un centre de formation et d’intervention, l’ensemble étant géré par 100 bénévoles dont 61 sauveteurs embarqués.




Argumentaire éducation CP 15 septembre 2025

Publié le 15 septembre 2025


Les grandes lignes de la CP du 15 septembre 2025

POUR UN COLLEGE RESPONSABLE, SOBRE ET EGALITAIRE






Dotation Globale de Fonctionnement :

  • La DGF est la ressource principale des collèges. Obligation légale : participer aux charges de fonctionnement pour assurer leurs dépenses en matière de viabilisation, d’entretien du bâti, et surtout de restauration, d’hébergement et d’activités pédagogiques.
  • Le budget est adopté en Conseil d’administration et relève de l’autonomie des EPLE, d’autres subventions spécifiques venant la compléter.
  • Doit être notifiée avant le 1er novembre au chef de l’Etablissement
  • Fonds de roulement mobilisables des 125 collèges publics de notre département étaient de 12,6 millions d’euros au compte financier 2023. 2025, les systèmes de péréquation ont permis une reprise de 4M€ (dont 3,1 millions d’euros au titre des excédents de viabilisation).
  • Ratio prudentiel de 45 jours : minimum = 7,2 m€ de fond de roulement
  • Cible 2025 : 7,6M de FDRM qui sera à vérifier au CF 2025 (juin 2026)



Dotation Globale de Fonctionnement :  Qu’est qui change au 1er janvier 2026 ?

  • Prise en charge directe des dépenses d’électricité par le département donc baisse mécanique de la part structurelle calculée (part viabilisation).
  • Rappel dans vos CA de poursuivre les efforts en matière de sobriété (Effort en matière de gestion responsable de l’utilisation des appareils, de régulation de l’utilisation du chauffage, de développement de gestes d’éco conduite énergétique…).
  • A VOS AGENDAS : Séminaire Energie le mardi 04 novembre : 9h/17h  dans l’hémicycle du département
  • Et pour rappel au 1er janvier 2027 pour le gaz et les réseaux de chaleurs urbains, adopté à l’unanimité en CP du 14/12/2014
  • Pour la part fonctionnelle, la dotation calculée pour la part élève reste inchangée (ex : DEV), et fixée à 24 €
  • Le ratio prudentiel des Fonds de roulement mobilisables sont portés à 45 jours sur ce qui concerne le département (charges réellement supportées) –  contre 30 jours pour les agences comptables
  • Nous poursuivons la péréquation : avec le maintien de la dotation de solidarité pour les collèges en difficultés financières (l’argent des collèges restent dans les collèges !).
  • Ce ratio prudentiel commun à l’ensemble des EPLE doit permettre de limiter le recours aux subventions complémentaires de fonctionnement des collèges dernier trimestre 2026
  • Versement de la DGF en 4 périodes : 25% en janvier, avril, juillet et octobre
  • A VOS AGENDAS : Atelier préparation des Budgets pour vos CA de novembre et décembre 2025 : lundi 10 novembre 10h/12h salle de la Canche



SUBVENTION SPECIFIQUE « LE SAVOIR NAGER »  

  • L’acquisition du savoir nager est une priorité nationale pour tous les élèves.
  • Le savoir nager doit être acquis au cycle 3 (classes de CM1, CM2 et 6ème) et au plus tard en fin de 3ème.
  • Le dispositif concerne uniquement les élèves de 6ème ne sachant pas nager.
  • Nous n’avons jamais arrêté ce dispositif
  • En France, le nombre total de noyades est en augmentation par rapport à 2024 pour la même période (1er juin et le 13 aout) 886 et 1 013 noyades en 2025 soit + 14%.

LE SAVOIR NAGER   :   Qu’est qui change au 1er janvier 2026?

  • Vigilance un bon nombre d’établissements déclarent 100% de non nageurs en 6ème (Lien fait avec les cordo enseignants EPS par la Direction des Sports. L’Inspection académique s’est également emparée du sujet (enquête sur le savoir nager) et un partage possible de l’analyse VP/DASEN en fin d’année.
  • Financement de la séance qui correspond au test d’évaluation du « savoir nager » en sécurité des élèves de 6ème
  • Prise en charge des droits d’entrée dans les piscines pour les élèves identifiés selon les tarifs appliqués
  • Prise en charge des frais de transport facturés au collège pour le transport du groupe classe. La prise en charge sera versée sur présentation des factures dans les délais fixés
  • L’enveloppe prévisionnelle est estimée à 500.000,00€



SUBVENTION SPECIFIQUE – LES FRAIS POUR LE TRANSPORT DES COLLEGIENS DEMI-PENSIONNAIRES ET LE FONCTIONNEMENT ADMINSTRATIF ET PEDAGOGIQUE :  

  • 3 modes de restauration : cuisine sur site, centrale (zone de production), satellite (zone de consommation)
  • Une subvention spécifique peut être sollicitée par l’établissement pour venir financer, tout ou partie des frais de transport
  • Montant estimé à 70.000€.
  • Dotation complémentaire de fonctionnement peut être sollicitée dans le cadre d’un dialogue de gestion avec les services du département



TARIFICATION SOCIALE, DIFFERENCIEE ET JUSTE :  PETITS RAPPELS

  • Nous avons fait le choix de maintenir un service public de la restauration scolaire
  • Coût d’un repas : 9,55 €
  • Nous poursuivons l’accompagnement à la restauration scolaire auprès des familles avec la tarification différenciée pour les collégiens demi-pensionnaires scolarisés dans les établissements publics locaux d’enseignement du Pas-de-Calais, effective depuis le 1er janvier 2025.
  • Le département participe auprès des parents à 2/3 du coût d’un repas

Quelques chiffres clés :

  • 38 000 demi-pensionnaires dont 11 400 demi-pensionnaires boursiers pourront chaque jour profiter d’une restauration de qualité
  • 5,48 millions de repas fabriqués chaque année
  • Subvention spécifique – mécanisme de compensation d’équilibre du SRH : 1,3M€
  • Dotations de fonctionnement – Restauration : 400 000€
  • Analyses LDA 150 000€
  • Mutualisation des sites de restauration scolaire avec la Région 190 000€
  • Plan d’équipement des collèges : 1,1 M€ de CP



TARIFICATION SOCIALE, DIFFERENCIEE ET JUSTE – FIXATION DES TARIFS 2026 : Pourquoi on augmente ?

  • Nous passons de 2,30 € le coût de la denrée à l’assiette à 2,35 €
  • Pour garantir l’égalité dans l’assiette pour une alimentation saine et durable à un juste prix
  • L’évolution du coût complet d’un repas implique, du fait de l’inflation, une charge supplémentaire de 1 million € en 2026

Pour répondre à la Loi Egalim :

  • Au moins 50% de produits durables et de qualité dont au minimum 20 % de produits bio,
  • Affichage obligatoire en permanence de la part des approvisionnements durables et issus des projets aliments territoriaux (PAT),
  • Depuis le 1er janvier 2024, 60% des approvisionnements en viandes et poissons doivent être durables et de qualité.
  • Agir sur le contenu des menus et l’assiette :

Le coût denrées cible de 2,35 € doit permettre de maintenir la qualité dans l’assiette et faire face à l’inflation.

Le coût denrées doit permettre de répondre à la Loi Egalim.

Elle est rendue possible avec :

  • Une stratégie d’achat sur l’année qui répond aux objectifs cibles (et notamment ceux du bio)
  • En travaillant sur les sources d’approvisionnement
  • En luttant contre le gaspillage
  • Avec une organisation…



TARIFICATION SOCIALE, DIFFERENCIEE ET JUSTE – FIXATION DES TARIFS 2026 : Qu’est qui change au 1er janvier 2026?

  • Augmentation de 0,10 centimes, IMPACT pour les familles 2,00€ mensuel
  • Demi-pensionnaires DP non boursier 3,50 €
  • DP boursier taux 1 :  2,30 €
  • DP boursier taux 2 :  2,20 €
  • DP boursier taux 3 :  1,90 €
  • Élèves tickets :  4,10 €
  • Personnel Départemental Agent technique ou mis à disposition :  4,10 €
  • Forfait « accueil journée » :  4,60 €
  • Personnel État AED et AESH : 4,10 € Indice inférieur à 465 : 4,90 € –  Indice supérieur à 465 : 5,60 €
  • Hôte de passage :  10,10 €
  • Repas occasionnel : 10,10 €
  • Mutualisation Commune non partenaire :  4,90 €
  • Mutualisation Commune partenaire :  3,50 €

Toutes ces décisions sont concertées tous les trimestres avec les organisations syndicales, fédération de parents d’élèves, et Education Nationale et par la tenue de réunions territoriales thématisées avec les principaux, principaux adjoints et secrétaires généraux.




Des concertations autour du Canal Seine Nord Europe

Publié le 5 septembre 2025


𝐅𝐢𝐧 𝐣𝐮𝐢𝐧, 𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐝𝐮 𝐭𝐞𝐫𝐫𝐢𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐝’𝐎𝐬𝐚𝐫𝐭𝐢𝐬 𝐌𝐚𝐫𝐪𝐮𝐢𝐨𝐧 𝐞́𝐭𝐚𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐫𝐞́𝐮𝐧𝐢𝐬 𝐚̀ 𝐑𝐮𝐦𝐚𝐮𝐜𝐨𝐮𝐫𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐮𝐧𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐜𝐞𝐫𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚𝐮𝐭𝐨𝐮𝐫 𝐝𝐮 𝐜𝐚𝐧𝐚𝐥 𝐒𝐞𝐢𝐧𝐞-𝐍𝐨𝐫𝐝-𝐄𝐮𝐫𝐨𝐩𝐞. Le groupe constitué d’une trentaine d’acteurs du territoire a pu s’arrêter au marais d’Oisy-le-Verger et sa future écluse, à l’écluse de Palluel, à l’ancienne « Auberge Rouge » et au camping municipal d’Ecourt-Saint-Quentin, au marais de Rumaucourt et celui Becquerel.




La légumerie du Marais Audomarois

Publié le 5 septembre 2025


𝐍𝐨𝐮𝐬 𝐚𝐯𝐨𝐧𝐬 𝐩𝐮 𝐯𝐢𝐬𝐢𝐭𝐞𝐫 𝐥𝐚 𝐋𝐞́𝐠𝐮𝐦𝐞𝐫𝐢𝐞 𝐝𝐮 𝐌𝐚𝐫𝐚𝐢𝐬 𝐀𝐮𝐝𝐨𝐦𝐚𝐫𝐨𝐢𝐬 𝐚̀ 𝐒𝐚𝐢𝐧𝐭-𝐌𝐚𝐫𝐭𝐢𝐧-𝐥𝐞𝐳-𝐓𝐚𝐭𝐢𝐧𝐠𝐡𝐞𝐦, en compagnie de Bertrand Petit et Sophie Warot, Conseillers Départementaux du canton de Saint Omer. Elle propose de la vente de fruits et légumes transformés en circuits courts, aux particuliers ainsi qu’aux entreprises et collectivités.




Les ponts du marais rénovés à Saint-Omer

Publié le 5 septembre 2025


𝐂𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐚𝐧𝐧𝐞́𝐞 𝟓 𝐩𝐨𝐧𝐭𝐬 𝐨𝐧𝐭 𝐞́𝐭𝐞́ 𝐫𝐞́𝐧𝐨𝐯𝐞́𝐬 𝐚̀ 𝐒𝐚𝐢𝐧𝐭-𝐎𝐦𝐞𝐫, 𝐚𝐮 𝐜𝐨𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐮 𝐦𝐚𝐫𝐚𝐢𝐬 𝐀𝐮𝐝𝐨𝐦𝐚𝐫𝐨𝐢𝐬. Ces ponts indispensables pour maintenir l’activité maraîchère et l’accès aux habitations ont été financés par le Département.




Le chemin de halage de Houlle dans le marais Audomarois

Publié le 5 septembre 2025


𝐋𝐞 𝐜𝐡𝐞𝐦𝐢𝐧 𝐝𝐞 𝐡𝐚𝐥𝐚𝐠𝐞 𝐝𝐞 𝐇𝐨𝐮𝐥𝐥𝐞, 𝐥𝐢𝐞𝐮 𝐞𝐦𝐛𝐥𝐞́𝐦𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐮 𝐦𝐚𝐫𝐚𝐢𝐬 𝐀𝐮𝐝𝐨𝐦𝐚𝐫𝐨𝐢𝐬 𝐚 𝐞́𝐭𝐞́ 𝐫𝐞́𝐜𝐞𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐫𝐞𝐬𝐭𝐚𝐮𝐫𝐞́ 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐥’𝐚𝐢𝐝𝐞 𝐝𝐮 𝐃𝐞́𝐩𝐚𝐫𝐭𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐟𝐢𝐧 𝐝𝐞 𝐩𝐞𝐫𝐦𝐞𝐭𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐞 𝐩𝐚𝐬𝐬𝐚𝐠𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐫𝐚𝐧𝐝𝐨𝐧𝐧𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐞𝐭 𝐜𝐲𝐥𝐢𝐬𝐭𝐞𝐬 𝐞𝐧 𝐭𝐨𝐮𝐭𝐞 𝐬𝐞́𝐜𝐮𝐫𝐢𝐭𝐞́.




Vœu de soutien au Service Civique et à l’engagement des jeunes

Publié le 5 septembre 2025


Depuis sa création en 2010, le Service Civique permet à des milliers de jeunes, quels que soient leur parcours, leur origine sociale de s’engager dans une mission d’intérêt général. Les missions sont diverses : accompagnement des personnes âgées, protection de l’environnement, accès à la culture, lutte contre les inégalité, accès au sport…




Vœu sur la règlementation des déports pour les élus locaux

Publié le 5 septembre 2025


Dans le cadre de la loi 3DS, du 21 février 2022, a été créés de nouvelles règles sur les conflits d’intérêt, en fixant notamment des mesures de déports pour les élus locaux. Ce déport signifie donc pour les élus locaux de ne pas prendre part au vote des délibérations, du fait du potentiel conflit d’intérêt, mais également de s’abstenir de participer à toutes les réunions, discussions ou travaux préparatoires liés à celles-ci.




Vœu contre la mise en place d’une TVA sociale  

Publié le 5 septembre 2025


Après que le Président Emmanuel Macron ait esquissé sans le dire, l’idée de remettre en place une TVA sociale, le gouvernement a clairement indiqué qu’il travaillait sur cette option c’est-à-dire une hausse de la TVA pour compenser une baisse des cotisations sociales payées par les entreprises.




Vœu de soutien à l’hôpital public

Publié le 5 septembre 2025


L’égalité des français devant l’accès aux soins s’effrite de plus en plus. Des lits ferment, une dégradation des conditions de travail des soignants qui se dirigent vers le privé, des déserts médicaux, des services d’urgence en difficultés, l’hôpital public traverse une crise sans précèdent.




Inauguration de la Mairie rénovée à Recourt

Publié le 5 septembre 2025


Samedi 6 septembre 2025 – 15h



Garantir les services à la population dans les secteurs ruraux est une mobilisation de tous les instants pour le Département.

– La population rurale représente 1/3 de la population en France et pourtant il y a parfois cette impression d’inégalité de traitement avec les grandes métropoles et la ville. C’est en tout cas ce que démontre une vaste enquête publiée récemment où on parle de « profond sentiment de relégation ».

– C’est depuis longtemps une véritable préoccupation pour le Département et c’est la raison pour laquelle nous tenons par exemple à notre FARDA, notre fonds de développement pour la ruralité, ainsi qu’au maintien des collèges ruraux. L’idée n’est évidemment pas d’opposer le rural à la ville, et nous avons d’ailleurs des dispositifs spécifiques à la politique de la ville, mais plutôt de contribuer à aménager harmonieusement le territoire et à amener de l’égalité. Notre ambition c’est de pouvoir bien vivre là où on habite sans devoir faire des kilomètres en voiture pour trouver des services.

– Sous fonds d’économies, notre pays a parfois organisé le déménagement du territoire et l’affaiblissement des Services publics ; Il est temps de remettre de l’égalité. Cette rénovation de la mairie va je pense clairement dans ce sens.

Et cette rénovation à Récourt ne concerne pas n’importe quel équipement !

Lorsqu’on arrive en voiture dans une commune on se repère souvent au clocher pour trouver le centre du village. Mais pour trouver une explication, un accompagnement, le moyen de faire une démarche on sait que c’est la porte de la mairie qu’il faut franchir.

Aussi quand j’entends dire qu’il y a beaucoup trop de communes en France et qu’il faudrait fusionner à tout va, j’ai l’habitude de rappeler combien le rôle du maire, des conseillers municipaux et des agents territoriaux est précieux. Ce sont autant d’oreilles attentives et de bras totalement mobilisable quand vient une difficulté.

La mairie c’est la République en acte au plus proche de la population, alors cela mérite bien une rénovation.

La mairie disposera aussi d’une Salle associative.

C’est l’occasion pour moi, au nom du Département et de son Président, Jean-Claude LEROY, de remercier chaleureusement les bénévoles associatifs qui assurent une mission qui n’a pas de prix. Donner son temps pour les autres, et surtout pour la jeunesse, est en tout point remarquable, nous ne le dirons jamais assez.

– C’est d’ailleurs à ces bénévoles que j’ai pensé en premier quand le 1er ministre a annoncé cet été l’idée de supprimer deux jours fériés… Le week-end de Pâques, comme celui de la Pentecôte et le 8 mai, est traditionnellement celui des tournois sportifs et des grandes manifestions. Nous serions donc bien inspirés de faire attention à tout cela.

– En revanche, lorsqu’on dédie spécifiquement des locaux fait un acte profondément respectueux de l’engagement des des bénévoles associatifs et vous aurez toujours le Département à vos côtés pour vous aider à cela.




Inauguration des travaux de voirie de Biefvillers

Publié le 5 septembre 2025


Vendredi 5 septembre 2025 – 18h



Ce soir nous sommes réunis pour évoquer des travaux de voirie et c’est loin d’être anodin

– Tout d’abord la voirie, la route, est une compétence très importante du Conseil Départemental.

Pour lier et relier les 890 communes du Pas-de-Calais, le Département s’appuie sur un réseau routier de 6 200 kilomètres de routes départementales et 2 000 ouvrages d’arts que nous devons absolument garder en bon état, ce qui nécessite une maintenance régulière et renforcée.

Cette année, nous y consacrerons encore près de 60 millions €, ce qui est considérable.

– C’est pour nous une mission essentielle parce qu’elle permet au Pas-de-Calais et ses habitants de n’avoir aucun territoire enclavé, aucune commune trop à distance d’une intervention des sapeurs-pompiers, d’un hôpital, d’un établissement scolaire ou d’une entreprise. En ce sens nous veillons à faire vivre le principe d’égalité entre les territoires.

– Bien sûr notre compétence c’est celle des routes départementales, de ces axes qui permettent de mailler le territoire, de relier les villes et les villages entre eux. Dans le village c’est la commune qui a cette compétence et doit faire les travaux. Mais là aussi, par souci d’égalité, nous avons souhaité accompagner les communes rurales dans leur projet.

Plus que jamais, le Département est présent auprès des communes rurales et de la population.

– Nous venons donc accompagner financièrement les communes pour améliorer la sécurité et le cadre de vie, comme c’est le cas ici avec les rues de Biefvilliers. Mais nous intervenons aussi pour un équipement sportif de proximité, une salle polyvalente, la rénovation d’une mairie ou d’un local associatif, bref tout ce qui permet de faire du lien entre la population et du service au quotidien.

Cette année, le Département consacrera encore plus 5 M€ pour les projets des communes rurales.

– Et quand j’entends cette volonté de la commune de vouloir rendre hommage à Aimé GOUBET, je me dis que c’est un juste retour des choses pour celui qui a certes été maire de Biefvillers mais aussi Délégué cantonal et Conseiller Général de Bapaume dès 1895. C’est certes il y a longtemps mais cela prouve que Département et la commune sont depuis toujours l’échelon de l’action de proximité.

– Et il y a une pertinence à agir à cet échelon local que ce soit pour trouver des solutions au dérèglement climatique, à l’accès à la santé pour tous ou aux services à la population.

Les projets des collectivités, les travaux des communes et du Département c’est aussi de l’emploi local

– En France, plus de 70% de l’investissement public est réalisé par les collectivités locales, alors ces travaux de borduration et d’aménagement c’est du travail pour les entreprises et les artisans du secteur, ce qu’on oublie souvent de souligner.

– Aussi, lorsqu’on s’attaque aux budgets des collectivités locales, en leur demandant de faire toujours moins, de dépenser toujours moins, il faut bien comprendre que ce sont aussi les projets locaux que nous mettons en difficulté et les possibilités de chantiers pour les entreprises locales.

Mais je suis certains que notre pays finira par comprendre que les solutions les plus pertinentes sont dans l’hyper proximité, au plus proche de la population, et, qu’avec les communes, nous pourrons poursuivre l’amélioration du cadre de vie de chaque habitant du Pas-de-Calais !




Concert d’ouverture du Festival Les Inouës Association Musique en Roue Libre

Publié le 5 septembre 2025


Vendredi 5 septembre 2025 – 20h à l’église Saint-Jean-Baptiste Arras



* Un Festival qui retient forcément l’attention du Département

– La définition de l’inouï c’est « ce qui surprenant », « ce qui n’a jamais été entendu ». C’est finalement une des fonctions de la culture… surprendre, amener l’individu à accepter ce qu’il ne connait pas. Pour le Département cette fonction de la culture a du sens, surtout dans une période dominée par les algorithmes où, finalement, on finit par ne parler qu’à ce qui nous ressemble.

– La Musique en Roue Libre est également un nom qui nous intéresse, surtout quand cette Roue Libre décide de ne négliger aucun lieu, l’Hôtel de Guînes ou le théâtre mais aussi la rue et un établissement spécialisé comme l’EPSM de Saint-Venant. C’est le meilleur moyen d’offrir la culture au plus grand nombre et en particulier aux publics qui en sont le plus éloignés.

Votre Festival à aussi décidé d’aller sur plusieurs territoires du Pas-de-Calais, jusqu’à La Bulle des Champs, ce lieu atypique que nous avons accompagné dans le cadre du Budget Citoyen et de l’Economie Sociale et Solidaire.

Peut-être un jour, votre Festival roulera-t-il jusque dans le Boulonnais et notre Théâtre Elisabéthain du Château d’Hardelot, à l’acoustique parfaite. Vous y serez en tout cas les bienvenus.

La volonté de la majorité départementale, et de son Président Jean-Claude LEROY c’est de ne négliger aucun territoire, au nom de l’égalité. Nous sommes donc partenaire du Festival Les Inouïes dans l’Arrageois mais aussi Les Rencontres Musicales en Artois, les Orgues en Béthunois, les Estivales Lyriques de Wissant, Les Pianos Folies au Touquet, le Rock in Bourlon ou le Poulpaphone de Boulogne. Nous accueillons aussi sur nos sites départementaux le Green Way aux tours du Mont-Saint-Eloi, Rock en stock au Port départemental d’Etaples et le Festival Bivouac au Parc départemental d’Olhain.

Evidemment tous ces festivals sont différents mais ils ont pour point commun d’être organisés par des associations et largement portés par des bénévoles motivés, au rôle si essentiel dans notre société.

* Ce que nous voulons soutenir c’est aussi la création et le spectacle vivant

Il y aura toujours des défenseurs du Patrimoine, ce que nous sommes d’ailleurs nous-même en consacrant chaque année au moins 10 fois plus que le Loto du patrimoine à ce qui fait l’histoire et la culture du Pas-de-Calais. Mais cela ne suffit pas à faire une politique culturelle.

Il y a malheureusement beaucoup moins de monde pour soutenir le spectacle vivant et la création. Pour certains cela ne fait même jamais partie de leur programme électoral.

Ce n’est évidemment pas le cas du Département qui soutient les résidences d’artistes, notamment au collège, les classes orchestres et a des conventions de partenariats avec l’ensemble des structures culturelles du Pas-de-Calais.

* Mais, dans une période des restrictions budgétaires, ce soutien reste fragile.

Ces dernières années sont marquées par les restrictions budgétaires et la culture en est assurement la principale victime.

Les Départements n’échappent pas à cette asphyxie budgétaire et tout est fait pour que nous nous recentrions sur nos politiques obligatoires. Nous refusons d’abandonner nos politiques volontaires, le sport, l’accompagnement de la jeunesse, l’éducation populaire et la culture. Et si nous sommes contraints de réduire un peu la voilure nous n’abandonnerons rien ni personne !

La culture, la danse, la musique sont bien trop précieux pour garantir le lien social, le plaisir et la joie d’être ensemble. Alors, longue vie au Festival des Inouïes et bon moment de concorde et de musique à tous !




Inauguration du Pôle sportif féminin de Dainville

Publié le 5 septembre 2025


Samedi 6 septembre 2025 – 10h



Le Département est un partenaire naturel de la commune de Dainville

– Il faut dire que le territoire de la commune accueille de nombreux et très importants services et bâtiments départementaux ; un centre de la petite enfance, un collège, notre Maison de l’Archéologie, au rayonnement national, et un incroyable Centre des Archives départementales que vous pourrez découvrir dans quelques mois. Les travaux viennent de s’achever ; commence désormais le transfert de centaines de kilomètres de documents venus du bâtiment de la Place de Préfecture à Arras et du Centre Mahaut-d’Artois et sa célèbre tour. En fait, c’est toute la mémoire du Pas-de-Calais qui sera concentrée à Dainville ; C’est une grande fierté et vraie responsabilité !

– Mais le Département est aussi un partenaire historique des projets développés par la commune, l’équipe municipale et sa maire, Françoise ROSSIGNOL. Des projets accompagnés parce qu’ils s’inscrivent pleinement dans les priorités et l’ambition de la majorité départementale, Présidée par Jean-Claude LEROY. Et ce projet de Pôle sportif développe plusieurs de ces priorités.

La première de ces priorités communes c’est l’accompagnement des pratiques sportives

– La seule compétence obligatoires des Départements en matière de sport concerne les schémas de randonnée et des sports de pleine nature ainsi que le sport au collège. Mais nous avons fait de choix d’aller bien au-delà en favorisant l’émergence de salles de sport, d’équipements sportifs de proximité, comme les terrains synthétiques et les skatepark, en permettant aux clubs de s’ouvrir à d’autres publics, en finançant les comités départementaux, les clubs de haut niveau et les manifestations sportives.

– Si nous tenons à cette politique sportive c’est parce que derrière tout cela il y a du lien social, un encadrement éducatif pour les jeunes, une possibilité pour les jeunes de s’exercer aux responsabilité et un travail préventif de fond pour une meilleure santé.

– Alors, au moment où les collectivités locales connaissent des difficultés budgétaires du fait de dotations insuffisantes de l’Etat, certains voudraient que nous abandonnions nos politiques volontaristes, comme le sport, la culture, l’éducation populaire, l’Economie Sociale et Solidaire, pour se concentrer sur nos politiques sociales. Ce serait une erreur fondamentale ! Ce que nous finançons ici pour le sport c’est ce que la Sécurité Sociale n’aura pas à payer demain !

La 2ème priorité que nous partageons avec la commune de Dainville c’est la préoccupation de l’égalité.

– Lorsqu’on décide de créer un Pôle sportif spécifique pour accompagner le foot féminin on renforce la notion d’égalité dans notre République.

– Il n’est pas si loin le temps des railleries quand on parlait de sport féminin ; Pas si loin le temps des difficultés pour que le talent de Marinette PICHON puisse être reconnu. Mais heureusement les temps changent et ce soir le RC LENS de Sarah M’BAREK défiera le grand PARIS SG devant plus de 10 000 personnes à Bollaert. Comme quoi, il faut avoir confiance en l’avenir dans une société qui peut tout à fait être meilleure.

Enfin, notre 3ème préoccupation commune c’est le soutien à la vie associative et aux bénévoles.

– Un club de foot ce n’est pas que des activités pour occuper les enfants les mercredis et le week-end ; Un club c’est avant tout une association sportive où on apprend des règles de vie, C’est un espace de démocratie et de lien social parfaitement complémentaire avec la famille et l’école.

– C’est l’occasion pour moi, au nom du Département, de remercier chaleureusement les éducateurs, les dirigeants, les bénévoles qui assurent une mission qui n’a pas de prix. Donner son temps pour les autres, et surtout pour la jeunesse, est en tout point remarquable, nous ne le dirons jamais assez.

– C’est d’ailleurs à ces bénévoles que j’ai pensé en premier quand le 1er ministre a annoncé cet été l’idée de supprimer deux jours fériés… Le week-end de Pâques, comme celui de la Pentecôte et le 8 mai, est traditionnellement celui des tournois sportifs et des grandes manifestions. Nous serions donc bien inspirés de faire attention à tout cela.

– En revanche, lorsqu’on construit et entretient des équipements comme ce Pôle sportif on fait un acte profondément respectueux de l’engagement des dirigeants, des éducateurs, des bénévoles associatifs et vous aurez toujours le Département à vos côtés pour vous aider à cela.




Inauguration de la rénovation des vestiaires et création d’un club-house à Bonnières

Publié le 4 septembre 2025


Dimanche 31 août 2025 – 11h



La rénovation de vestiaires n’entre pas dans les compétences d’un Département ni dans la politique sportive du Département du Pas-de-Calais. Ce que nous finançons ce sont les équipements sportifs à proximité de nos collèges et les équipements sportifs de proximité comme les terrains synthétiques ou les city-stade.

Mais si nous sommes intéressés à ce projet de rénovation présenté par la commune de Bonnières et son équipe municipale c’est pour plusieurs raisons :

Tout d’abord parce que cela amène de l’égalité territoriale dans un territoire rural.

– La population rurale représente 1/3 de la population en France et pourtant il y a souvent cette impression d’inégalité de traitement avec les grandes métropoles et la ville. C’est en tout cas ce que démontre une vaste enquête publiée récemment où on parle de « profond sentiment de relégation ».

– C’est une véritable préoccupation pour les élus de la Majorité au Département et son Président Jean-Claude LEROY. C’est la raison pour laquelle nous tenons par exemple à notre FARDA, notre fonds de développement pour la ruralité, ainsi qu’au maintien des collèges ruraux.

– L’idée n’est évidemment pas d’opposer le rural à la ville, et nous avons d’ailleurs des dispositifs spécifiques à la politique de la ville, mais plutôt de contribuer à aménager harmonieusement le territoire et à amener de l’égalité. Notre ambition c’est de pouvoir bien vivre là où on habite sans devoir faire des kilomètres en voiture pour trouver des services ou une association sportive.

– Il y a quelques années, nous avons commandé une étude à un laboratoire de sociologie de l’Université d’Artois pour qu’il aille comprendre pourquoi dans certains secteurs ruraux du Pas-de-Calais la vie associative est dynamique alors qu’il y a ailleurs des débuts de désert associatif. L’une des raisons de la vitalité c’est l’existence d’infrastructures ; Alors tout doit être fait pour qu’existe des stades, des salles d’activités et des équipements attractifs dans nos villages.

L’autre raison c’est justement notre soutien inconditionnel à la vie associative et à ses bénévoles.

– Un club de foot ce n’est pas que des activités pour occuper les enfants les mercredis et le week-end ; Un club c’est avant tout une association sportive où on apprend des règles de vie, le respect et où les jeunes peuvent commencer à prendre des responsabilités. C’est un espace de démocratie et de lien social parfaitement complémentaire avec la famille et l’école.

– Et quand cette association sportive décide en plus de développer le foot féminin, comme c’est le cas ici, alors elle amène de l’égalité au sein de notre société.

– C’est l’occasion pour moi, au nom du Département, de remercier chaleureusement les éducateurs, les dirigeants, les bénévoles qui assurent une mission qui n’a pas de prix. Donner son temps pour les autres, et surtout pour la jeunesse, est en tout point remarquable, nous ne le dirons jamais assez.

– C’est d’ailleurs à ces bénévoles que j’ai pensé en premier quand le 1er ministre a annoncé cet été l’idée de supprimer deux jours fériés… Le week-end de Pâques, comme celui de la Pentecôte et le 8 mai, est traditionnellement celui des tournois sportifs et des grandes manifestions. Nous serions donc bien inspirés de faire attention à tout cela.

Enfin, il y a un dernier intérêt dans votre projet que je voudrai souligner, c’est la convivialité.

– Au moment où on fait que parler d’économies à réaliser, il peut paraître incongru de financer la création d’un club-house. Mais on pourrait prendre l’habitude de traduire cet anglicisme et plutôt dire qu’il s’agit en réalité d’un espace de convivialité !

– Et à une période où l’isolement est sans doute le pire danger social, où les réseaux sociaux et les chaines d’information continues renforcent cet isolement, il devient indispensable de développer ces espaces collectifs où l’on se parle, où on prend plaisir à se voir après un match et autour d’un verre.

– Vous pourrez donc toujours compter sur le Département pour vous accompagner dans ces projets collectifs qui mettent du sens dans nos vies et de la relation humaine dans notre quotidien !




Inauguration de l’espace associatif et culturel et travaux de la mairie de Clairmarais

Publié le 4 septembre 2025


Dimanche 31 août 2025 – 10h00



Venir à Clairmarais, assurément l’une des plus belles villes de notre région, est toujours un plaisir

– Clairmarais c’est la ville des maraîchers, une porte d’entrée sur le marais Audomarois, une histoire particulièrement riche et importante, une ville de tourisme, de balade, de nature tant prisée. Au moment où on parle parfois de « sur-tourisme » à certains endroits, je suis persuadé qu’il y a ici des solutions d’aujourd’hui et d’avenir pour un tourisme vert, un « slow tourisme » respectueux de l’environnement.

– Mais clairmarais c’est surtout une commune vivante où il fait bon vivre notamment parce qu’une équipe municipale s’évertue à garantir les services utiles à la population, à l’exemple de la mairie et de cet espace associatif et culturel.

Mais garantir les services à la population dans les secteurs ruraux est une mobilisation de tous les instants

– La population rurale représente 1/3 de la population en France et pourtant il y a parfois cette impression d’inégalité de traitement avec les grandes métropoles et la ville. C’est en tout cas ce que démontre une vaste enquête publiée récemment où on parle de « profond sentiment de relégation ».

– C’est depuis longtemps une véritable préoccupation pour le Département et c’est la raison pour laquelle nous tenons par exemple à notre FARDA, notre fonds de développement pour la ruralité, ainsi qu’au maintien des collèges ruraux. L’idée n’est évidemment pas d’opposer le rural à la ville, et nous avons d’ailleurs des dispositifs spécifiques à la politique de la ville, mais plutôt de contribuer à aménager harmonieusement le territoire et à amener de l’égalité. Notre ambition c’est de pouvoir bien vivre là où on habite sans devoir faire des kilomètres en voiture pour trouver des services.

– Sous fonds d’économies, notre pays a parfois organisé le déménagement du territoire et l’affaiblissement des Services publics ; Il est temps de remettre de l’égalité. Cette rénovation de l’espace associatif et culturel ainsi que celle de la mairie vont je pense clairement dans ce sens.

Et ces rénovations à Clairmarais ne concerne pas n’importe quels équipements !

– La mairie c’est souvent l’endroit du dernier recours, le premier lieu auquel on pense quand il y a un besoin.

Aussi quand j’entends dire qu’il y a beaucoup trop de communes en France et qu’il faudrait fusionner à tout va, j’ai l’habitude de rappeler combien le rôle du maire, des conseillers municipaux et des agents territoriaux est précieux. Ce sont autant d’oreilles attentives et de bras totalement mobilisable quand vient une difficulté.

– L’espace associatif et culturel c’est le lieu de l’engagement bénévole et de l’émancipation. C’est le genre d’endroit où chacun peut trouver sa place, être utile ou prendre du plaisir à se retrouver avec les autres.

Ce sont des endroits précieux parce qu’ils permettent notamment de lutter contre l’isolement.

– Et puisque nous sommes dans un espace associatif, j’en profite pour réitérer les remerciements du Départements à tous ces bénévoles qui œuvrent chaque jour et chaque week-end pour les autres. Nous ne mesurons sans doute pas assez le rôle fédérateur qu’ils peuvent jouer dans notre société et il faudra un jour aller au bout de la reconnaissance de leur engagement.

– Sous le gouvernement de Lionel de Jospin, en tant que parlementaire, j’avais contribué aux travaux de la mise en œuvre de la Validation des Acquis de l’Expérience, parce que le bénévolat est une véritable expérience. C’était un début de réponse. La proposition qu’avait faite à l’Assemblée Bertrand PETIT de prise en compte des responsabilités bénévoles pour le calcul de la retraite était je pense aussi une très bonne idée. En tout cas une bien meilleure que la suppression de deux jours fériés qui sont des moments forts de la vie associative, des tournois sportifs et des grandes manifestations.

Au-delà du soutien aux équipements communaux, le Département est aussi présent à Clairmarais pour sécuriser et moderniser le réseau routier

A partir de lundi démarre les très attendus travaux sur la RD 209 entre la ville et Saint-Omer. C’est un axe particulièrement important où passe 5 000 véhicules par jour qui permet de ne pas isoler la ville. C’est le genre d’axe structurant qui permet notamment aux secours d’intervenir rapidement en cas de difficultés.

Ce sont plus de 3 millions € de travaux qui vont être réalisés, avec le soutien de la ville et de la Communauté d’Agglomération du Pays de Saint-Omer et l’Europe. Parce que oui, l’Europe est un partenaire important de ce projet comme de nombreux autres dans le Pas-de-Calais.

Il risque forcément d’y avoir un peu de désagrément, comme toujours lors de travaux routiers, mais c’est l’avenir qui continue de s’écrire ici et dans notre département.




Inauguration du terrain synthétique d’Hersin-Coupigny

Publié le 4 septembre 2025


Vendredi 22 septembre 2025 – 18h



Le projet en deux mots :

Création d’un terrain synthétique de football à 5

Coût du projet : 83 694 € / Département : 25 108 € (30%)

Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés des divers notes) :

La création d’un terrain synthétique dans une commune est toujours une bonne nouvelle pour les associations et la population

– Evidemment c’est un équipement sportif supplémentaire à disposition des bénévoles, des centres de loisirs ou des écoles mais c’est surtout un support supplémentaire pour la démocratie locale.

– Le FC Hersin et le club de futsal sont bien sûr des clubs sportifs mais ce sont surtout des associations, des lieux de citoyenneté active, où l’on apprend des règles et de la discipline. En ce sens, leur rôle est tout aussi important que celui de la famille ou de l’école.

Ce sont aussi des lieu d’émancipation où les jeunes peuvent prendre des responsabilités et être reconnu pour leur engagement. Là aussi cette acquisition du savoir-être est tout aussi important que l’apprentissage à l’école.

– Alors il convient de souligner le rôle prépondérant de tous ces bénévoles associatifs et des éducateurs. Il ne faut pas avoir peur de dire qu’eux aussi sont les représentants de la République dans les territoires.

Le sport c’est aussi la prévention santé

 Le mieux manger et l’activité physique sont devenus des enjeux de société (lutte contre l’obésité, maladies cardio-vasculaires…).

Le sport et la vie associative c’est enfin du lien du lien social

Quel que soit son âge, rien n’est pire que l’isolement. Alors une association, un club de sport, c’est très souvent une main tendue plus qu’utile. Et quand on est dans un stade portant le nom de Marian KACZMAREK, on sait forcément combien le sport est un facteur efficace d’intégration, de lien social et de fraternité !

Tout cela justifie l’engagement du Département auprès de la commune d’Hersin-Coupigny, au-delà de ses compétences obligatoires.

– La seule compétence obligatoire pour le Département en matière de sport ce sont les schémas de randonnées pédestres et les sports de pleine nature. Or nous intervenons aussi sur la création de city-stade, de terrains synthétiques, de skate-parks et de pumptracks, en y consacrant 1 million € chaque année.

– Nous consacrons aussi 3 millions € pour les piscines et les salles de sports à proximité des collèges, près de 100 000 € pour les 63 sections sportives des collèges, nous accompagnons l’UNSS, l’USEP et les comités départementaux si précieux pour les clubs, près de 850 000 € sont consacrés aux clubs amateurs de haut-niveau, comme le Club de badminton d’Hersin ou le Handball club lorsqu’il évoluait en Nationale 3. 790 000 € sont aussi dédiées aux manifestations sportives…

Tout cela nous le faisons de manière volontaire et en dehors de ce que la loi nous demande de faire.

Aussi, quand l’opposition demande un recentrage de l’action du Département sur ses compétences obligatoires et ne vote pas le budget c’est toute cette aide là qui est remise en cause.

Mais la majorité départementale, emmenée par le Président Jean-Claude LEROY, a fait un choix, celui de parfois réduire un peu la voilure parce que les difficultés budgétaires sont là mais ne rien abandonner parce que toutes nos politiques sont utiles.

C’est un chemin vers lequel nous invitons d’ailleurs le gouvernement parce qu’après avoir ébloui le monde entier et rassemblé notre Nation durant les Jeux Olympiques de Paris, c’est un bien mauvais signal envoyé au monde du sport que de réduire ainsi les budgets des fédérations et des collectivités qui accompagnent les clubs.

 Mais soyez certains que le Département restera à vos côtés Monsieur le Maire, comme c’est le cas aujourd’hui pour ce terrain synthétique. Et, pour en discuter régulièrement avec vous, je sais qu’il y a bien des projets sont encore dans vos cartons.




Inauguration du Pôle Educatif et de loisirs – Dannes

Publié le 4 septembre 2025


Samedi 30 août 2025 – 10h



Que ce soit dans un quartier ou dans un village, l’ouverture d’une école ou d’un Pôle éducatif et de loisirs est toujours un évènement !

–  Tous les sondages effectués sur les services à la population disent la même chose ; Il y a un attachement viscéral de tous à l’école de la commune.

– L’école reste le lieu où l’on apprend à vivre ensemble et à avoir un socle commun de valeurs. Tout commence toujours par l’école.

– Par ailleurs il y a toujours un lien très fort entre l’école, la mairie et la République. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le bureau de vote c’est généralement l’école élémentaire.

Mais ce Pôle Educatif et de Loisirs de Dannes c’est bien plus qu’un regroupement de deux écoles.

– Lorsqu’on est maire on peut avoir des projets mais on peut aussi avoir une vision d’aménagement de la commune, ce qui est tout à fait autre chose. Et c’est le cas ici avec cet ensemble particulièrement cohérent avec pour ligne directrice l’épanouissement de la jeunesse.

– C’est un enjeu fondamental parce qu’il donne les outils de l’émancipation.

– Le Département n’a pas la compétence concernant les écoles. Pour autant, devant les enjeux en matière d’éducation, nous avons fait le par le biais du Fonds de Solidarité Urbaine ou le Fonds d’Aménagement Rural (le FARDA) d’accompagner les communes.

Cela nous donne l’opportunité de voir les projets développés par les communes, comme à Vermelles dans le Bassin minier où nous étions jeudi dernier, avec Mireille HINGREZ-CEREDA, ou à Outreau, Le Portel ou Boulogne. Nous pouvons ainsi témoigner de l’inventivité des projets et la pertinence des choix faits localement, comme c’est le cas ici.

– C’est la démonstration de la responsabilité dont font preuve les élus locaux et la nécessité dans notre pays d’engager un nouvel acte de décentralisation qui nous donne les moyens d’agir particulièrement pour l’enfance et la jeunesse.

Dans ce projet, la place donnée à la restauration scolaire est aussi un acte éducatif qu’il convient de souligner.

– C’est un choix que nous avons fait au Département pour nos collèges avec un service public de restauration qui nous permet de favoriser les circuits courts, les produits locaux et bio, de former les chefs aux bonnes pratiques et d’assurer un tarif accessible pour toutes les familles.

Chaque année nous fabriquons près de 5 millions ½ de repas pour 38 000 demi-pensionnaires.

– le temps du repas est un temps éducatif à part entière. On s’y habitue à partager un repas, dans un moment où l’on se parle tranquillement, quand ce n’est malheureusement plus toujours le cas à la maison.

– A la cantine on peut également y forger la notion du goût… l’amer, l’onctueux, l’aigre… quand l’habitude devient essentiellement sucrée.

– Et puis il y a la question de la santé par l’alimentation ; La lutte contre l’obésité, l’habitude de manger des produits sains… La cantine scolaire permet d’y travailler.

Enfin, ce projet c’est celui du collectif, des espaces partagés et de la convivialité.

– Nous sommes à une période où l’isolement est sans doute le pire danger social, où les réseaux sociaux et les chaines d’information continues renforcent cet isolement. Il devient donc indispensable de redévelopper des espaces collectifs où l’on se parle, où on prend plaisir à se voir et à jouer ensemble.

– Ce projet favorise pertinemment la rencontre et la convivialité que ce soit par les espaces de circulation, les liaisons piétonnes ou le city-stade.

– Vous pourrez donc toujours compter sur le Département pour vous accompagner dans ces projets collectifs qui mettent du sens dans nos vies et de la relation humaine dans notre quotidien !




Inauguration du terrain synthétique et aire de jeux de Croisette

Publié le 4 septembre 2025


Samedi 30 août septembre 2025 – 15h


La création d’un terrain synthétique dans une commune est toujours une bonne nouvelle pour les associations sportives et les bénévoles.

– Ce sont évidemment des solutions supplémentaires pour les entrainements et notamment quand la météo est mauvaise.

– Mais la mission d’un club de foot ce n’est pas de proposer des activités pour occuper les enfants les mercredis et le week-end ; Un club c’est avant tout une association sportive où on apprend des règles de vie, le respect et où les jeunes peuvent commencer à prendre des responsabilités. C’est un espace de démocratie et de lien social parfaitement complémentaire avec la famille et l’école.

– C’est l’occasion pour moi, au nom du Département, de remercier chaleureusement les éducateurs, les dirigeants, les bénévoles qui assurent une mission qui n’a pas de prix. Donner son temps pour les autres, et surtout pour la jeunesse, est en tout point remarquable, nous ne le dirons jamais assez.

– C’est d’ailleurs à ces bénévoles que j’ai pensé en premier quand le 1er ministre a annoncé cet été l’idée de supprimer deux jours fériés… Le week-end de Pâques, comme celui de la Pentecôte et le 8 mai, est traditionnellement celui des tournois sportifs et des grandes manifestions. Nous serions donc bien inspirés de faire attention à tout cela.

Le financement d’un terrain synthétique n’est pas de la compétence des Départements.

– La seule compétence obligatoire pour le Département en matière de sport ce sont les schémas de randonnées pédestres et les sports de pleine nature. Or nous intervenons aussi sur la création de city-stade, de terrains synthétiques, de skate-parks et de pumptracks, en y consacrant 1 million € chaque année.

– Nous consacrons aussi 3 millions € pour les piscines et les salles de sports à proximité des collèges, près de 100 000 € pour les 63 sections sportives des collèges, nous accompagnons l’UNSS, l’USEP et les comités départementaux si précieux pour les clubs, près de 850 000 € sont consacrés aux clubs amateurs de haut-niveau et 790 000 € sont aussi dédiées aux manifestations sportives…

Tout cela nous le faisons de manière volontaire et en dehors de ce que la loi nous demande de faire.

Aussi, quand parfois, pour faire des économies, on nous demande un recentrage de l’action du Département sur ses compétences obligatoires il faut bien être conscients que c’est cette aide-là qui pourrait être remise en question.

C’est exactement la même chose concernant le financement de l’aire de jeux qui n’entre absolument pas dans ce qu’un Département est censé accompagner.

– Pourtant nous le faisons et pour plusieurs raisons :

– La première tient à la fonction même de cette aire de jeux qui peut paraître anodine. Or, c’est un lieu de rassemblement et de partage pour les enfants ; Un lieu autour duquel on peut discuter pour les parents. Tout cela me paraît préférable à l’isolement et au temps passé sur les réseaux sociaux. Sous couvert d’économie, on en vient parfois à négliger les lieux de socialisation et de convivialité. Il est grand temps de les réhabiliter.

– La seconde tient à la nécessité de développer les équipements et les services dans nos secteurs ruraux. C’est l’objectif que nous avons avec ce Fonds de développement rural qui accompagne le projet de Croisette.

– L’idée n’est évidemment pas d’opposer le rural à la ville, et nous avons d’ailleurs des dispositifs spécifiques à la politique de la ville, mais plutôt de contribuer à aménager harmonieusement le territoire et à amener de l’égalité. Notre ambition c’est de pouvoir bien vivre là où on habite sans devoir faire des kilomètres en voiture pour trouver des services ou une association sportive.

– Il y a quelques années, nous avons commandé une étude à un laboratoire de sociologie de l’Université d’Artois pour qu’il aille comprendre pourquoi dans certains secteurs ruraux du Pas-de-Calais la vie associative est dynamique alors qu’il y a ailleurs des débuts de désert associatif. L’une des raisons de la vitalité c’est l’existence d’infrastructures ; Alors tout doit être fait pour qu’existe des stades, des salles d’activités et des équipements attractifs dans nos villages.

Mais pour y parvenir nous devons conserver les moyens d’agir.

– Or lorsqu’on s’attaque aux budgets des collectivités locales, en leur demandant de faire toujours moins, de dépenser toujours moins, il faut bien comprendre que ce sont aussi les projets locaux que nous mettons en difficulté et les possibilités de chantiers pour les entreprises locales aussi par la même occasion.

– Mais je suis certains que notre pays finira par comprendre que les solutions les plus pertinentes sont dans l’hyper proximité, au plus proche de la population et, pour y parvenir, peut-être faudra-t-il engager un nouvel acte de la décentralisation. Finalement, avec les collectivités locales nous ne risquons pas un constant chamboule tout qui désespère les bonnes volontés…




Inauguration d’une salle multisports et du plateau Sports Loisirs de Cambrin

Publié le 4 septembre 2025


Samedi 30 août 2025 – 10h

Grâce à vos équipements, Monsieur le maire, la démonstration est faite que la ruralité n’est pas condamné à l’isolement et à l’immobilisme

– La population rurale représente 1/3 de la population en France et pourtant il y a souvent cette impression d’inégalité de traitement avec les grandes métropoles et la ville. C’est en tout cas ce que démontre une vaste enquête publiée récemment où on parle de « profond sentiment de relégation ».

– C’est depuis très longtemps une véritable préoccupation pour les élus de la Majorité au Département et son Président Jean-Claude LEROY et c’est ce qui a motivé la création en son temps de notre Fonds de développement rural, le FARDA, qui accompagne chaque année des centaines de projets des communes rurales, comme c’est le cas ici à Cambrin. Cela me donne l’occasion de saluer Odette DURIEZ qui a été une artisane de ce dispositif.

– L’idée n’est évidemment pas d’opposer le rural à la ville, et nous avons d’ailleurs des dispositifs spécifiques à la politique de la ville, qui ont permis par exemple d’accompagner la rénovation de l’école Jules Andrieux à Vermelles.

– Notre volonté c’est de contribuer à aménager harmonieusement le territoire et à amener de l’égalité. Notre ambition c’est de pouvoir bien vivre là où on habite sans devoir faire des kilomètres en voiture pour trouver des services ou une association sportive.

– Il y a quelques années, le Département et l’Association d’Action Educative du Pas-de-Calais ont commandé une étude à un laboratoire de sociologie de l’Université d’Artois pour qu’il aille comprendre pourquoi dans certains secteurs ruraux du Pas-de-Calais la vie associative est dynamique alors qu’il y a ailleurs des débuts de désert associatif. L’une des raisons de la vitalité c’est l’existence d’infrastructures sur lesquelles la vie associative va pouvoir s’appuyer; Alors tout doit être fait pour qu’existe des stades, des salles d’activités et des équipements attractifs dans nos villages.

Votre projet fait également la part belle aux équipements sportifs de proximité.

– Cela rejoint pleinement le constat que nous avions fait sur l’évolution des pratiques sportives et nous avons donc créé un dispositif d’accompagnement, à hauteur d’un million d’€ chaque année, pour les projets de city-stade, de terrains synthétiques, de skate-parks et autres pumptracks. Pour avoir un Pumptrack dans ma commune, à Noeux-les-Mines, je peux témoigner de l’engouement que cela suscite auprès de la jeunesse.

– Nous accompagnons les équipements sportifs de proximité même si cela ne relève pas de nos compétences obligatoires. Mais cela nous oblige à devoir dégager des marges de manœuvres budgétaires qu’il est de plus en plus difficile de trouver. Cette asphyxie organisée des budgets des collectivités est d’ailleurs un bien mauvais calcul pour les projets locaux et un très mauvais signal envoyé au monde sportif un an après ces formidables Jeux Olympiques de Paris.

Et puisque j’évoque le sport, permettez-moi d’adresser, au nom du Département, mes remerciements les plus chaleureux aux bénévoles associatifs.

Nous ne mesurons sans doute pas assez le rôle fédérateur qu’ils peuvent jouer dans notre société et il faudra un jour aller au bout de la reconnaissance de leur engagement.

En attendant ils disposent ici à Cambrin d’équipements de qualité et je suis certaines qu’ils en feront bon usage.




Pose de la 1ère pierre CIS d’Outreau

Publié le 4 septembre 2025


Discours du Président

Vendredi 5 septembre 2025

Monsieur le Sous-préfet,

Monsieur le Député,

Monsieur le Président du Conseil d’Administration du SDIS,

Mesdames, Messieurs les Conseillers départementaux,

Mesdames, Messieurs les Administrateurs du SDIS 62

Monsieur le Président de la Communauté d’agglomération du Boulonnais, Cher Frédéric,

Monsieur le Maire d’Outreau, Cher Sébastien,

Mesdames et Messieurs les élus, chers collègues,

Monsieur le Directeur départemental,

Messieurs les représentants des corps constitués,

Monsieur le Chef du Groupement territorial Ouest,

Mesdames, Messieurs les Officiers, Sous-officiers, Caporaux et Sapeurs,

Mesdames, Messieurs en vos grades et qualités,

Je tiens tout d’abord à remercier Monsieur le Président du conseil d’administration du SDIS, Raymond Gaquere, pour son implication au quotidien afin de vous offrir les meilleures conditions d’exercices de vos missions au service des habitants du Pas-de-Calais. Avec son accord, je m’exprimerai en nos deux noms.

C’est toujours une grande joie pour moi d’assister à la naissance d’un équipement public, ça l’est encore plus aujourd’hui avec la pose de la première pierre du Centre d’Incendie et de Secours du Boulonnais.

Un équipement de secours, au-delà de sa vocation technique et professionnelle, est, au même titre qu’une gendarmerie, un commissariat ou une trésorerie, un symbole de la présence de la République sur les territoires.

C’est pourquoi, il y a quelques années, les Conseillers départementaux ont décidé de prendre en charge la reconstruction de certaines casernes afin d’accélérer la modernisation et l’adaptation de nos équipements. Trois grands centres étaient concernés : Hénin-Beaumont et Arras, qui sont achevés, et enfin celui du Boulonnais dont nous posons la première pierre aujourd’hui.

Ce fut sans doute le dossier le plus complexe à mettre en œuvre. Nous sommes dans un territoire bordé par la mer, avec du relief et une densité de population importante. Il a d’abord fallu réfléchir au lieu d’implantation le plus approprié pour ce type d’équipement qui doit répondre à des impératifs en termes de délais d’intervention sur l’ensemble du territoire couvert.

La Communauté d’agglomération du Boulonnais et son Président, Frédéric Cuvillier, que je salue chaleureusement, nous ont été d’un grand secours pour rendre cette ambition possible. Alors que nos techniciens étudiaient l’ensemble des possibilités, cette ancienne friche est apparue comme remplissant toutes les conditions.

C’est le travail conjoint des élus locaux de l’agglomération et du département qui a permis d’aboutir. Le Département assurera la maîtrise d’ouvrage de l’équipement pour un montant de                   16 millions d’Euros sur un terrain mis gracieusement à sa disposition par l’agglomération du Boulonnais.

Sans ce travail collaboratif des élus locaux et départementaux au service des habitants, ce projet aurait été difficilement réalisable.

Cette inauguration est donc symbolique à plus d’un titre.

Elle l’est également dans la volonté de faire coïncider la modernité des moyens des sapeurs-pompiers avec l’exemplarité des actions qu’ils mènent chaque jour. Les conditions de vie et de travail des sapeurs-pompiers doivent être à la hauteur de leur engagement au service de nos concitoyens.

Dans cette partie du département qui a été fortement impactée par les inondations de 2023 et 2024, nous avons besoin de repenser nos dispositifs et nos modes d’intervention. C’est pourquoi il a été décidé, avec le concours de l’Etat et de l’Europe, d’acheter des pompes de très grandes capacités, elles rejoindront les CIS les plus exposés à la fin du mois.

Je pense également aux secours en mer qui sont une spécificité du littoral et qui seront pris en compte dans ce projet.

Dans cette perspective, l’amélioration des équipements et installations est une exigence d’efficacité autant qu’une marque de reconnaissance.

Je lisais tout à l’heure sur le panneau de chantier : ici, le département et l’agglomération du Boulonnais investissent pour votre sécurité. C’est bien ce que nos concitoyens attendent des pouvoirs publics : leur garantir la sécurité en tout point du territoire. C’est ce que nous faisons aujourd’hui à Outreau, dont je salue le Maire, Sébastien Chochois, dans une agglomération urbaine, et c’est ce que nous ferons très prochainement à Hucqueliers dans le monde rural. Car dans le département du Pas-de-Calais, que ce soit en matière d’éducation avec les collèges ou de sécurité avec les sapeurs-pompiers, il n’y a pas de territoire oublié.

Alors, évidemment, la question budgétaire est au cœur des débats et il est normal que chacun puisse prendre sa part dans la nécessaire réduction des déficits publics. C’est une question de responsabilité.

Mais chacun doit aussi comprendre que les sapeurs-pompiers, au même titre que les forces de l’ordre ou l’école, c’est la République en acte dans les territoires.

C’est la raison pour laquelle, dans un contexte budgétaire particulièrement contraint, le Département a souhaité maintenir l’effort pour les sapeurs-pompiers du Pas-de-Calais à hauteur de 85 millions € dans ce budget 2025. C’est un équilibre difficile à obtenir.

C’est la raison pour laquelle, aussi, nous avons ce dialogue constant et constructif avec les intercommunalités, avec les communes et avec les services de l’Etat, au nom de l’intérêt commun. En matière de sécurité, il y a ceux qui en parlent et il y a ceux qui trouvent les solutions pour la vivre, sans bruit mais avec responsabilité.

Mesdames, Messieurs, en votre présence, je me permets de rendre hommage à l’ensemble des sapeurs-pompiers pour leur dévouement auprès de la population, mais aussi, on les oublie parfois, aux personnels administratifs et techniques des services de secours dont l’engagement garantit le fonctionnement opérationnel des unités.

Comme moi, nos concitoyens savent combien vous êtes fiers de votre engagement et combien vous êtes soucieux de l’intérêt public. Ils admirent votre courage, votre désintéressement et votre esprit de sacrifice.

Votre exigeante devise, “sauver ou périr”, nous rappelle vos valeurs autant qu’elle vous honore.

Je vous remercie pour votre attention.




Présentation de la rénovation de 31 logements Pas-de-Calais Habitat à Lumbres

Publié le 4 septembre 2025


LUMBRES – Mardi 15 juillet 2025 – 15h

ELEMENTS DE LANGAGE POSSIBLES

Le projet en deux mots :

Rénovation énergétique de 16 logements collectifs (Résidence François HAVET) et 15 individuels (Résidence Guy MOLLET – essentiellement occupés par des personnes âgées).

Montant des travaux : 2,8 M€ dont 221 000 € issus de la subvention d’investissement du Département (3 M€).

* Il est assez rare que le nom d’une rue ou d’une résidence soit le fruit du hasard ; Illustration avec ces deux résidences.

François HAVET est une figure de Lumbres, résistant connu sous le pseudonyme de « Rick ».

Au-delà de la lutte pour la liberté, la Résistance a aussi travaillé sur « la France d’après » avec un programme du Conseil National de la Résistance intitulé « Les jours heureux ». C’est la démonstration qu’il est possible de préparer l’avenir même quand les jours sont difficiles, c’est une question de volonté.

Le CNR a posé les bases de la Sécurité Sociale et la première des sécurités c’est d’avoir un toit sur la tête.

Guy MOLLET avait lui, dans son gouvernement, un secrétaire d’Etat à la Reconstruction et au Logement bien connu à Lumbres, Bernard CHOCHOY.

En mai 1956 celui-ci a fait adopter une loi cadre, dîtes « loi Chochoy », sur le logement social avec un engagement de près de 800 milliards sur 5 ans. L’objectif était la mise en chantier chaque année d’au moins 100 000 logements à loyer modéré. Là aussi c’était une question de volonté dans une période pourtant confrontée à des problèmes complexes.

* Cette volonté de favoriser l’accès au logement pour tous, nous la partageons avec Pas-de-Calais Habitat qui est un véritable service public du logement dans notre département.

Ce partenariat est notamment construit autour de la notion de parcours résidentiel. Nous savons par exemple que des solutions nouvelles doivent être trouvées quand vient la dépendance. Nous savons aussi que l’accès au premier logement pour les jeunes doit être favorisé. A cet égard, nous travaillons ensemble sur le dispositif « un logement, un jeune » ainsi que sur des solutions pour des jeunes en situation de précarité.

* Mais pour penser les parcours, il d’abord construire et rénover.

* Construire n’est pas la mission du Département mais en garantissant les prêts bancaires des offices HLM et des bailleurs sociaux, nous prenons notre part. Rien qu’à la Commission Permanente du 7 juillet dernier, nous avons garanti les emprunts bancaires permettant la réhabilitation de 134 logements à Boulogne-sur-Mer.

* Nous accompagnons également, de manière exceptionnelle, Pas-de-Calais Habitat, à hauteur de 3 M€ pour la réhabilitation thermique des logements. C’est un enjeu fondamental !

* L’enjeu premier c’est évidemment la lutte contre le dérèglement climatique dont il faut arrêter de minimiser l’impact. C’est la responsabilité première de notre génération ; nous ne pouvons pas léguer à nos enfants et nos petits-enfants une planète inhabitable. Rien n’est jamais trop tard mais c’est maintenant qu’il nous faut agir et l’échelon local est le plus pertinent pour être efficace.

* Le 2ème enjeu c’est le coût de l’énergie quand les factures du gaz et de l’électricité vont devenir bien plus importantes que le coût du loyer si nous ne faisons rien.

* Ce qui est fait à Lumbres montre la voie à suivre.




Inauguration de l’Hôtel de ville – Le Touquet

Publié le 4 septembre 2025


Vendredi 27 juin 2025 – 11h30

Le projet en deux mots :

L’Hôtel de ville, construit en béton et décors briques, souffre de pathologies liées à la carbonatation des bétons. Après une étude préalable, sept tranches de travaux ont été réalisées avec une intervention importante sur le beffroi.

Coût du projet : 8 M€ dont 736 000 € du Département dans le cadre de la contractualisation

Pour mémoire : cette inauguration se déroule dans le cadre d’un colloque national Tourisme pour lequel le Département n’a pas attribué de subvention malgré la sollicitation. Les subventions pour les colloques sont du ressort du Budget Communication qui a été réduit de 50%

Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés des divers notes) :

Au fil des ans, le Pas-de-Calais change et son image change aussi pour devenir une destination touristique qui compte.

Notre Département c’est notamment de multiples labels attribués par l’UNESCO :

– 6 beffrois classés avec ceux du Nord et de la Belgique,

–  la Citadelle d’Arras classée parmi les Fortifications de Vauban,

– 14 Sites classés de la Grande Guerre dont la nécropole nationale de Lorette, le cimetière d’Etaple et de Wimereux ou le mémorial de Vimy, élément fondateur de la nation Canadienne.

– C’est aussi le classement du Bassin Minier et le Marais Audomarois en tant que biosphère.

Ils sont peu nombreux les Département à avoir obtenu autant de sites classés par l’UNESCO.

            A cela il faut ajouter un Grand Site de France, les Deux Caps, qui ne cesse d’attirer du monde. En tant que maire de Wimereux, je peux vous dire qu’il n’y a plus de basse saison.

            L’année dernière il y a eu 25 millions de nuités touristiques dans le Pas-de-Calais, 106 millions d’excursionnistes à la journée, c’est considérable !

             Cette attractivité du Pas-de-Calais tient en partie à ces nombreux sites classés mais elle est aussi due à son patrimoine, à ses manifestations populaires, à sa manière d’accueillir et à ses paysages ; Et lorsqu’on est à deux pas de la plage du Touquet et de la Baie de Canche, cela prend tout son sens.

            Mais cette attractivité n’est pas que naturelle ; Elle tient beaucoup à l’engagement des femmes et des hommes de ses territoires, à la persévérance des élus locaux aussi.

            Et si les Départements n’ont plus la compétence économique et touristique, le Président Jean-Claude LEROY et notre collectivité ont souhaité poursuivre ce long travail sur l’attractivité du Pas-de-Calais, que ce soit directement ou en partenariat.

            Notre engagement direct passe par l’amélioration constante de notre réseau routier, à l’image du doublement de la RD 939 pour arriver sur le littoral Montreuillois alors qu’il n’y avait pas eu de travaux conséquents pendant des décennies avant qu’elle ne soit Départementale. Ce sont les EuroVélos comme celle passant par ma commune et les dunes de la Slack vers le fort d’Ambleteuse.

            Notre engagement se matérialise aussi de l’autre côté du Pont Rose, dans la ville voisine d’Etaples, où nous avons investi plus de 22 millions € sur le Port départemental depuis 2020. Avec sa promenade sur pilotis, c’est aujourd’hui un atout majeur pour tout le territoire du Montreuillois.

            Et puis il y a tous les projets locaux que le Département accompagne dans le cadre de sa politique de contractualisation. C’est le cas bien évidemment ici avec ce magnifique Hôtel de ville du Touquet comme c’était déjà le cas pour le Palais des Congrès (1 M€ attribués). Tout cela contribue à l’attractivité du Pas-de-Calais.

            Alors bien sûr, comme toutes les collectivités locales, et même bien plus que les autres collectivités, les Départements connaissent une asphyxie de leurs finances.

Avec une compensation à 37% des Allocations Nationales de solidarité pour les personnes âgées, celles en situation de handicap et celles à la recherche d’emploi, depuis le 18 juin dernier nous sommes seuls et sans l’Etat pour financer la solidarité, jusqu’à la fin de l’année.

Hors pour investir ou pour mener des politiques volontaristes il faut des marges de manœuvre ; C’est indispensable.

Mais nous avons fait le choix de ne rien lâcher et de ne rien abandonner ; Nous sommes certes contraints de réduire la voilure mais nous sommes là et notamment aujourd’hui aux côtés de la Ville du Touquet. Nous comptons bien aussi être là pour les projets et les manifestations à venir mais il faudra que chacun comprenne qu’asphyxier les acteurs locaux ne rend service à personne et sûrement pas aux territoires.

Des territoires qui sont de véritables lieux d’innovation et qui écrivent l’avenir ; A titre personnel, je suis persuadé que celui de la ville du Touquet, de la Côte d’           Opale et du département du Pas-de-Calais sera radieux !




Inauguration du réaménagement des quais – Wimereux

Publié le 4 septembre 2025


Samedi 23 août 2025 – 10h30

Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés des divers notes) :

* Les quais, la digue, font partie de l’identité de Wimereux

Il ne se passe pas un été ou un week-end de grandes marées où les télévisions de notre pays viennent y poser leurs caméras tant la vue est connue, agréable et le lieu fréquenté. L’occasion de rendre hommage au travail de Dominique Dupilet qui est à l’origine de la conception de l’actuelle digue promenade.

* Ils sont un point fort du développement touristique de la Côte d’Opale et du Grand Site des 2 Caps.

Actuellement on parle beaucoup de « sur-tourisme » et de sur-fréquentation ; C’est effectivement un phénomène à prendre en considération comme cela a d’ailleurs été fait ici à Wimereux par Jean-Luc DUBAELE. Mais n’oublions jamais que le tourisme c’est aussi de l’activité économique et des emplois de qualité.

* Mais la digue c’est aussi et surtout celle des Wimereusiennes et des Wimereusiens.

Il convient ici de saluer tout le travail et l’approche globale menée par le maire Jean-Luc DUBAELE et son équipe. Il y a ce projet de réaménagement des quais mais aussi la réflexion sur la gestion des eaux, sur la circulation, sur les liaisons et les aménagements au sein de la ville, et je pense notamment au quartier du Baston, personne n’est oublié !

Alors le Président du Département que je suis vient souvent à Wimereux pour voir des avancées de travaux et faire des inaugurations ! la sécurisation de la route départementale qui traverse la ville, le pumptrack, le Citystade, la VéloMaritime… J’étais d’ailleurs déjà là hier pour rencontrer les équipes de la Sécurité Civile du Pas-de-Calais.

Le rôle quotidien d’un maire n’est pas simple, surtout quand les budgets sont particulièrement contraints ; Il y a pourtant ceux qui réussissent à être de véritables aménageurs et Jean-Luc DUBAELE est assurément de ceux-là et tant pis, ou plutôt tant mieux pour la population, s’il fait parfois un peu trop le siège du Président du Département.




Inauguration des travaux de l’église de Coulomby

Publié le 4 septembre 2025


Samedi 14 juin 2025 – 10h30

Le projet en deux mots :

Restauration de la maçonnerie du clocher de l’Eglise Saint-Martin.

Montant des travaux : 65 880 € dont 65 880 € (40%) du Département.

Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés de la note) :

* Le clocher d’une église dans un village c’est le point de repère

– Lorsqu’on cherche son chemin, on relève la tête et on cherche le clocher de l’église. C’est un réflexe naturel. Comme la nature est bien faite (et les GPS aussi) on s’oriente avec le clocher de l’église et on arrive immanquablement à la mairie !

Il était donc très important de restaurer ce clocher.

* Un clocher restauré par une entreprise locale

– C’est l’entreprise Chevalier Nord, basée à Saint-Martin-lez-Tatinghem qui a effectué les travaux. Une entreprise spécialisée habituée à réaliser des travaux prestigieux : les cathédrales d’Amiens et de Saint-Omer, la Basilique de Boulogne-sur-Mer, la Collégiale d’Aire-sur-la-Lys, le Fort d’Ambleteuse, des bâtiments sur la Grand’Place d’Arras, le Château d’Hardelot… et donc l’église de Coulomby et celle de Bléquin !

– Des travaux dans le Pas-de-Calais pour des ouvriers du Pas-de-Calais… Le patrimoine c’est donc de l’emploi et pas n’importe quel emploi ! (tailleurs de pierre, artisanat d’art…).

* C’est de l’emploi aussi pour le commerce et la restauration locale quand un édifice fait partie d’un itinéraire touristique.

Pour rappel, le Département et la Communauté de Communes se sont engagés dans des itinéraires cyclables, et notamment la liaison douce Lumbres – Coulomby. C’est pour le quotidien de la population mais cela favorise aussi le tourisme vert, un tourisme d’avenir. L’église de Coulomby en est un élément.

* C’est notamment pour ces raisons que le Département s’investit depuis des années pour la restauration du Patrimoine.

– Cette année, malgré les difficultés budgétaires, nous y consacrerons encore près de 2 millions €. Nous sommes contraints de réduire un peu la voilure mais nous ne renonçons pas au patrimoine.

– 2 millions c’est un chiffre et c’est donc, par définition peu parlant. A titre de comparaison, le Loto du Patrimoine, initié par Stéphane BERN et la Fondation du Patrimoine, c’est en moyenne 100 000 € par an pour le Pas-de-Calais (137 000 € pour le Beffroi de Béthune, 80 000 € pour l’église de Desvres). Cet apport est particulièrement important et il convient de saluer le travail immense de la      Fondation du Patrimoine et de sa déléguée départementale, Dominique REMBOTTE. Reste qu’en comparaison, chaque année, le Département consacre 20 fois plus que le Loto du Patrimoine. Cela mériterait parfois d’être souligné.




Inauguration de la rue Saint-Quentin à Vieil-Hesdin

Publié le 4 septembre 2025


Samedi 30 août 2025 – 15h

* Comme vous le savez, la voirie est une compétence importante du Département

– Quand on est à proximité de la RD 939, cette route du travail et de la mer, c’est forcément quelque chose qu’on ne peut pas ignorer. Lorsque celle-ci a été transféré par l’Etat au Département il a fallu engager d’importants travaux de sécurisation avec des budgets plus que conséquents.

– Pour lier et relier les 890 communes du Pas-de-Calais, le Département s’appuie sur un réseau routier de 6 200 kilomètres de routes départementales et 2 000 ouvrages d’arts que nous devons absolument garder en bon état, ce qui nécessite une maintenance régulière et renforcée.

– Cette année, nous y consacrerons encore près de 60 millions €, ce qui est considérable.

– C’est pour nous une mission essentielle parce qu’elle permet au Pas-de-Calais et ses habitants de n’avoir aucun territoire enclavé, aucune commune trop à distance d’une intervention des sapeurs-pompiers, d’un hôpital, d’un établissement scolaire ou d’une entreprise. En ce sens nous veillons à faire vivre le principe d’égalité entre les territoires.

* La voirie communale, elle, n’est pas de la compétence du Département

– Et pourtant, le Département, sous la conduite de son Président Jean-Claude LEROY, a fait le choix de venir accompagner les travaux des communes par le biais de notre Fonds d’Aménagement Rural, le FARDA.

– Là aussi ce choix est fait au nom de l’égalité entre les territoires.

– Nous venons donc accompagner financièrement les communes pour améliorer la sécurité et le cadre de vie, comme c’est le cas ici avec les rues Saint-Quentin et du Marais. Mais nous intervenons aussi pour un équipement sportif de proximité, une salle polyvalente, la rénovation d’une mairie ou d’un local associatif, bref tout ce qui permet de faire du lien entre la population et du service au quotidien.

Cette année, le Département consacrera encore plus 5 M€ pour les projets des communes rurales.

* Les projets des collectivités, les travaux des communes et du Département c’est aussi de l’emploi local

– En France, plus de 70% de l’investissement public est réalisé par les collectivités locales, alors ces travaux de borduration et d’aménagement c’est du travail pour les entreprises et les artisans du secteur, ce qu’on oublie souvent de souligner.

– Aussi, lorsqu’on s’attaque aux budgets des collectivités locales, en leur demandant de faire toujours moins, de dépenser toujours moins, il faut bien comprendre que ce sont aussi les projets locaux que nous mettons en difficulté et les possibilités de chantiers pour les entreprises locales.

Mais je suis certains que notre pays finira par comprendre que les solutions les plus pertinentes sont dans l’hyper proximité, au plus proche de la population, et, qu’avec les communes, nous pourrons poursuivre l’amélioration du cadre de vie de chaque habitant du Pas-de-Calais !




Travaux de requalification des espaces publics de la Cié Crombez de Noyelles-Godault

Publié le 4 septembre 2025


Mercredi 20 août 2025 – 11h

Le projet en deux mots :

Lancement de travaux requalification des espaces publics dans le cadre de la rénovation de la cité minière Crombez en cours.

Pas d’infos précises sur ce qui est prévu pour ces espaces publics hormis le fait que le Département a été sollicité au sujet d’un projet de reconversion d’un ancien bâtiment FILIERIS en limite de la cité Crombez (acquis par la commune) pour en faire un pôle petite enfance (crèche 33 places + relais petite enfance).

Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés des divers notes) :

* Le logement est une des premières sécurités

– Avoir un toit sur la tête, être à l’abri reste plus que jamais ce que nous devons garantir à chaque citoyen.

– A cet égard, l’action des pouvoirs publics et de l’Etat en particulier est fondamentale.

C’est ce qui a été fait en 1956 quand le gouvernement de Guy Mollet, avec la « loi Chochoy » sur le logement social s’est engagé sur la mise en chantier chaque année d’au moins 100 000 logements à loyer modéré. Je vous rappelle que Bernard CHOCHOY avait été au préalable Président du Conseil Général du Pas-de-Calais.

C’est aussi l’engagement qui a été pris près d’ici, au nom de l’Etat, par le Premier Ministre de l’époque, Bernard CAZENEUVE, pour réhabiliter nos cités minières et les rendre moins énergivores pour préserver le pouvoir de vivre des familles. Aujourd’hui, aux 4 coins du Bassin Minier, les travaux se poursuivent, comme ici à la Cité Crombez, avec le soutien des collectivités locales.

* Au-delà du logement, c’est une opportunité pour l’emploi

– Pour les élus de la majorité au Département, il était important que ces travaux de rénovation puissent servir à accompagner à l’emploi les bénéficiaires du RSA et les jeunes sans qualification, particulièrement ceux des communes concernées et des cités minières.

– Tout le monde joue parfaitement le jeu, le bailleur Maisons & Cités, les entreprises qui les accueillent, la Région qui organise la formation, les structures d’insertion qui encadrent et le Département qui accompagne chaque bénéficiaire. C’est aujourd’hui un pari gagné dans la mesure où pour chaque rénovation de cités nous avons des personnes qui sortent de la précarité, sont formées et pour beaucoup retrouvent un emploi durable.

La Cité Crombez ne fait pas exception et derrière les plus de 10 500 heures d’insertion prévues il y a des situations sociales et professionnelles qui se stabilisent et s’améliorent.

* l’ERBM c’est donc des conditions de logement qui s’améliorent, c’est de l’emploi qui se crée mais il est important qu’il favorise aussi la qualité de vie et le lien social.

* C’est la revendication des élus de notre majorité départementale qui n’a de cesse de revendiquer un véritable ANRU bassin minier où certes on améliore le logement mais aussi les espaces de vie. Nous avons tous ici le souvenir, ou le souvenir qui nous a été rapporté, de ce qu’étaient les cités minières, de la solidarité entre voisins, de la vie, des commerces, des activités des associations… C’est cette âme là que nous devons collectivement retrouver.

* Alors, comme s’y est engagé le Président Jean-Claude LEROY, le Département est et sera aux côtés des maires et des intercommunalités pour accompagner les projets, que ce soit sur nos politiques de droits de commun, pour des équipements sportifs ou culturels, mais aussi sur une ligne spécifique dédiée concernant l’accueil de l’enfance.

Nous sommes donc à l’écoute du projet de la commune de Noyelles-Godault, comme nous l’avons été très récemment à propos du City-stade.

* Nous savons ce qu’il faut faire, nous savoir faire ensemble, alors il reste juste à comprendre du côté de Bercy et du Gouvernement que la pire des options serait de vouloir asphyxier, encore et encore, les collectivités locales qui sont au cœur des solutions quotidiennes.




Remise officielle de la désignation Réserve Biosphère UNESCO

Publié le 4 septembre 2025


Maison du Parc – Maison du Marais

Mercredi 25 juin juin 2025 – 18h

Le projet en deux mots :

Remise officielle de la désignation « Réserve de biosphère UNSECO Marais Audomarois – Aa –Hem – Flandre.

Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés des divers notes) :

* Une reconnaissance mondiale supplémentaire pour le Pas-de-Calais

 – Ce n’est pas juste un label de plus pour le Pas-de-Calais, c’est une véritable reconnaissance pour un territoire d’exception.

– Le Pas-de-Calais c’est 6 beffrois classés avec ceux du Nord et de la Belgique (Aire/Lys, Arras, Béthune, Boulogne/mer, Calais et Hesdin) à l’histoire particulièrement riche.

– C’est la Citadelle d’Arras classée parmi les Fortifications de Vauban.

– Ce sont les Sites de la Grande Guerre, là aussi avec ceux du Nord et de Belgique, dont 14 sont dans le Pas-de-Calais. C’est par exemple la nécropole nationale de Lorette, les cimetières d’Etaples ou de Richebourg ; C’est aussi le mémorial de Vimy dont la bataille est un élément fondateur de la nation Canadienne.

– Le Pas-de-Calais c’est le Bassin Minier, lui aussi reconnu Patrimoine mondial de l’UNESCO

– J’y ajoute le Grand Site des Deux Caps, classé Grand Site de France et désormais le Marais Audomarois reconnu mondialement pour sa biodiversité.

– Nous devons être fiers d’avoir toutes ces richesses historiques, paysagères et environnementales reconnues par tous ; Leur existence et leur reconnaissance change positivement l’image du Pas-de-Calais, désormais destination touristique.

* Un lieu reconnu par l’UNESCO mais pas un musée (lieu de respiration et lieu de vie)

– C’est aussi une chance pour la population du Pas-de-Calais qui trouve dans ces sites des lieux de respiration et de promenade. Le Marais Audomarois en est un formidable exemple.

– C’est aussi un lieu atypique où on habite, un peu comme aux Pays-Bas ; on vit avec le marais.

– C’est enfin un lieu où on travaille ce qui n’est plus le cas dans bien des marais en France (cf- les maraîchers, facteur…).

* C’est un lieu ouvert sur l’extérieur et sur les autres

– Ce qui peut être un paradoxe pour un marais, aux contours fermés ; Mais les rivières, les fleuves ne connaissent pas les frontières et cohabitent à l’exemple de la Lys avec la Belgique. Et quand on est ici on est à 40 km des Flandres Belges comme le Cap Gris est à la même distance de l’Angleterre. La fermeture aux autres ne peut donc être qu’une illusion.

– Un marais ouvert sur son territoire et sur les communes du Parc naturel des Caps et Marais d’Opale.

* Et enfin, un marais reconnu pour sa biodiversité

– La préservation des ressources essentielles et de la biodiversité est un axe majeur de notre Projet de mandat au Département. Nous ne pouvons qu’être sensible à ce label et au rôle joué par le marais.

– Lorsqu’on fait le constat de la disparition de 33% des massifs coralliens, c’est loin et ça parle peu. En revanche, lorsque ce constat concerne la disparition de 68% de la population des vertébrés en moins de 50 ans, là ça nous concerne directement, ce sont les mammifères, les poissons, les oiseaux, les amphibiens de notre environnement direct.

Mais rien n’est perdu et nous voyons même des espèces revenir ; C’est le cas par exemple de la Cistude d’Europe, cette tortue d’eau douce qu’on ne voyait plus, et le castor est même à la porte du Pas-de-Calais.

Alors, tout ce que le Marais Audomarois préserve est précieux pour tous. Et il convient de remercier tous ceux qui s’y engage depuis fort longtemps.




Evolution de l’accompagnement de la perte d’autonomie

Publié le 4 septembre 2025



Le département du Pas-de-Calais s’est engagé depuis plusieurs années dans une politique ambitieuse du maintien à domicile. Devant l’augmentation du nombre de personnes âgées et les tensions budgétaires croissantes, il est nécessaire de repenser notre modèle pour mieux le préserver et maintenir la qualité de l’accompagnement de nos bénéficiaires.

Recentrage de l’APA sur les actes essentiels :

Recentrage de l’APA sur les actes dits essentiels : se laver, s’habiller, s’alimenter…

  • Ainsi, si les demandeurs, après évaluation, ne font pas l’objet d’une aide au titre des actes essentiels, ils ne pourront plus bénéficier des seules heures de ménage.
  • Les bénéficiaires qui actuellement ne disposent que d’heures de ménage verront celles-ci progressivement diminuer.

 Cette disposition permettra d’économiser annuellement 4 millions d’euros.

–  Les bénéficiaires actuels qui souhaiteraient maintenir la prise en charge du ménage ont la possibilité de financer les heures et de bénéficier d’un crédit d’impôt de 50%, y compris donc s’ils ne payent pas d’impôt.

– Les personnes qui sollicitent l’APA avec un besoin portant essentiellement sur du ménage seront réorientés vers la CARSAT et la MSA. Une convention tripartite va être prochainement signée.

– Les services des MDS et Maisons de l’Autonomie accompagneront également les bénéficiaires vers les dispositifs les plus adaptés à leur situation.

Mise en place, à l’initiative des Services d’Aide à Domicile (SAD), d’une participation des bénéficiaires selon leurs ressources (les plus défavorisés n’étant pas concernés).

Sur plus de 23000 plans :

  • 41%(9462) des bénéficiaires ne payent rien actuellement et n’auront donc aucune majoration.
  • 53% (12298) paieront 50 centimes par heure effectuée
  • 6% (1367) environ paieront 75 centimes ou un euro par heure effectuée

 cette mesure est une possibilité offerte aux SAD, à leur initiative, de faire participer l’usager au service effectué et donc de bénéficier d’un complément financier.

Elle n’impacte en rien (ni en positif ni en négatif) le budget départemental et fera l’objet d’un rapport informatif en C2 du 3 février.

Le surcoût mensuel maximum sera de 77 €, pour un plan de 77 heures donc (situation très dégradée) avec une participation initiale (ticket modérateur) de l’ordre de 1300 €.

Taux de participation du bénéficiaire (ticket modérateur)Montant horaire du complément tarifairenombre de bénéficiaires
Plus de 75%1 €417
Plus de 50% jusque 75%0,75 €950
Plus de 10% jusqu’à 50%0,50 €12 298
Sans participation0 €9 462
23 127

NB: Au 01/01/2025 :

•Jusque 918,29 € / mois de ressources –> Ticket modérateur = 0 €

•A partir de 3 381, 82 € / mois de ressources –> Ticket modérateur =à 90 %

Entre ces deux montants, le ticket modérateur varie selon les ressources mais aussi le contenu du plan d’aide.

Réf Cabinet : Matthieu DELRUE – 06 66 99 59 56




Inauguration du Comptoir des Talents

Publié le 3 septembre 2025


Jeudi 19 juin 2025 – 14h Lens

Le projet en deux mots :

Le comptoir des Talents est un magasin solidaire, qui ne vend pas mais qui propose, aux demandeurs d’emploi, aux bénéficiaires du RSA et aux personnes en situation de précarité, le don de tenues vestimentaires, de tenues professionnelles, de vélos, de sacs de couchage, etc (sur prescription).

Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés des divers notes) :

* Le Département est un partenaire historique de l’Association Récup’tri.

– La majorité départementale a compris très tôt qu’il ne « suffisait pas de traverser la route pour trouver un emploi ». Ce serait tellement simple si c’était le cas.

– Il faut donc une politique globale et ambitieuse pour accompagner le retour à l’emploi des Bénéficiaires du RSA.

– Reste que seul on ne peut pas grand-chose alors il faut des partenaires ; des partenaires solides et engagés comme vous l’êtes à Récup’Tri.

* Certains parlent à longueur de temps d’assistant, de fraude sociale et de nécessité de mettre fin à notre modèle social.

– Mais a-t-on véritablement conscience ce que cela signifie ? Mettre fin à notre modèle social c’est ne plus pouvoir se soigner quand nos revenus sont réduits, c’est ne pas être accompagnés quand vient la dépendance chez nos aînés, c’est rester dans précarité quand il difficile de trouver un emploi.

– Alors le Département assume avec fierté son rôle de chef de file des politiques sociales ; Ce n’est pas un gros mot, c’est juste une main tendue quand les difficultés sont là.

* Un sentiment de fierté qui colle bien au projet du Comptoir des talents

Lorsqu’on reprend pied dans la vie professionnelle et que la confiance refait surface on prend conscience d’être d’utile. Alors oui, tout le monde a des Talents il suffit parfois de lever les freins qui nous empêche de les voir. C’est le rôle d’une structure telle que la vôtre.

* Au nom des élus de la majorité au Département, et de son Président Jean-Claude LEROY, je tiens donc à adresser tous mes remerciements aux administrateurs de l’association, aux dirigeants et aux encadrants techniques. Si l’insertion fonctionne dans le Pas-de-Calais c’est grâce à des partenaires tels que vous.

* Le Département restera à vos côtés, soyez sûrs !

– Comme vous le savez, les Départements connaissent des difficultés budgétaires du fait de dotations insuffisantes de l’Etat et de compensations qui sont loin d’être à la hauteur des besoins.

– Cela nous contraint à réduire un peu la voilure mais nous refusons de supprimer la moindre de nos politiques parce qu’elles sont toutes utiles à la population.

– Des moments comme aujourd’hui sont donc importants parce qu’ils permettre de montrer très concrètement tout ce qui est mis en œuvre et d’en comprendre le sens. Le Département reste donc à vos côtés et vous pouvez compter sur notre détermination à agir.




La Fête des vacances – 10 000 départs en vacances

Publié le 3 septembre 2025


Samedi 28 juin 2025 – 14h30 au Stade Bollaert Lens

Le projet en deux mots :

Après-midi festive, conviviale et populaire offerte aux bénéficiaires du dispositif « 10 000 départs en vacances » sur le territoire de Lens-Liévin. 12 000 personnes invitées.

Budget de l’opération « 10 000 départs en vacances » : 1,3 M€ dont 150 000 € de la part du Département. Multiples financeurs publics et privés : CA Lens-Liévin, Département, Région, Etat, CAF du Pas-de-Calais, ANCV…)

Eléments de langage possibles :

* Nous sommes sur un territoire où les vacances populaires sont historiquement ancrées.

– 1936, les congés payés, les premières vacances à la mer. On ne part pas forcément loin, parfois à mobylette, sur la côte en camping plus ou moins sauvage (à Berck mais aussi au Portel où des particuliers louaient des parcelles de jardin).

– Mais il y a aussi les départs dans les centres de vacances des houillères, au Régina de Berck ou Château de La Napoule. Chaque famille espérant être « tirée au sort » et partir en vacances.

* Aujourd’hui encore, 40% des français ne partent pas en vacances

– Il y a surtout une véritable inégalité pour les revenus modestes et les classes moyennes puisque 76% des personnes disposant d’un revenu de plus de 2 700 € elles partent en vacances.

– Et le revenu n’est pas le seul critère à prendre en considération puisqu’il y a aussi des différences selon le statut dans l’emploi ou la taille de l’entreprise où l’on travaille ; Par exemple, il y a une différence quand il y a un Comité d’Entreprise, un C.O.S ou non. Ainsi certains publics passent à travers les radars, c’est le cas notamment des salariés des Très Petites Entreprises, des couples sans enfant ou des jeunes. Ce dispositif permet de n’oublier personne.

* La mobilisation des bénévoles

Partir en vacances quand on est peu habitué est parfois un véritable projet à construire. A cet égard, le travail d’accompagnement des bénévoles de Vacances Ouvertes, Solidarité Laïque, du Secours Populaire et de l’association Enjeu est à souligner.

« Il m’est égal de lire que les sables des plages sont chauds, je veux que mes pieds nus le sentent » disait André GIDE, avec les 10 000 départs en vacances c’est le moment pour tous de retrouver cette sensation.




Inauguration de la Fête du Flobart

Publié le 3 septembre 2025


Vendredi 22 août 2025 – Place de la mairie à Wissant

* Le Département est particulièrement attaché aux fêtes populaires ancrées dans les territoires.

Les cerfs-volants de Berck, la Fête de la Beurière de Boulogne, les Fêtes de la Sainte-Barbe dans le Bassin Minier…

Si ces fêtes sont différentes, elles puisent pour beaucoup leur origine dans l’histoire ouvrière à laquelle nous sommes également très attachés.

Le Flobart, c’est le bateau du travail, le bateau des marins sans port qui partaient en mer dans des conditions bien difficiles. Alors, leur retour, à l’image des pêcheurs Dunkerquois partis en Islande, vaut bien une fête.

C’est l’occasion de rappeler que le Pas-de-Calais est un très grand département maritime avec le 1er port de pêche (Boulogne) et de transport de voyageurs (Calais) de notre pays.

* La fête du Flobart c’est aussi la mise en avant d’un savoir-faire

Le flobart de Wissant et de la Côte d’Opale c’est comme la Bacove du Marais Audomarois ; C’est un savoir-faire de construction assez unique, avec des artisans qui sont dans la transmission. Et si le Département a fait de la jeunesse une de ses priorités, forcément la question de la transmission nous parle et nous intéresse.

* Le Fête du Flobart c’est du développement touristique

Durant 3 jours il y aura donc beaucoup de monde à Wissant mais comme finalement tous les week-ends sur le Grand Site des Deux-Caps et la Côte d’Opale.

Alors forcément cela crée quelques désagréments mais n’oublions pas que cela favorise l’activité économique et de l’emploi.

* Enfin, la Fête du Flobart c’est la fête tout simplement et donc du lien social

Nous ne devrions pas minimiser le rôle de la fête dans notre société ; C’est ce qui rassemble, ce qui unit, dans la joie. Rien n’est pire que de vivre à travers le miroir déformant de la télévision et des réseaux sociaux.

Et au moment où la question de la suppression de jours fériés semble se poser, il faudrait sans doute prendre en considération l’impact positif de tous ces moments de concorde…

Alors durant 3 jours à Wissant il y aura des sourires, de la joie de vivre et de la fête ; C’est ce qu’il y a de mieux à faire pour bien attaquer ensuite la rentrée de septembre !




Pose de la 1ère pierre de l’EHPAD Résidence de la Lys / Aire-sur-la-Lys

Publié le 3 septembre 2025


Vendredi 29 août – 10h30 – Aire-sur-la-Lys

ELEMENTS DE LANGAGE POSSIBLES

Le projet en deux mots :

Extension et travaux de l’EHPAD du Centre Hospitalier d’Aire-sur-la-Lys

Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés des divers notes) :

* La dépendance est une insécurité que la nation doit prendre en considération à sa juste valeur.

– L’enjeu c’est donc d’abord de tout faire pour favoriser le bien vieillir chez soi, auprès des siens, de repousser au maximum cette dépendance et d’accompagner les aidants.

– L’enjeu c’est ensuite de pouvoir continuer à bien vivre, malgré la dépendance, même quand celle-ci est très importante. C’est tout le sens d’un établissement tel que celui-là.

– Bien vivre c’est de disposer d’espaces confortable et adaptés, c’est d’avoir suffisamment de personnel pour l’écoute et le soin, ce sont des repas qui nous rappellent ceux de la maison… C’est le minimum que nous devons à nos aînés qui ont tant travailler pour notre vie et notre confort.

* Certes cela réclame un investissement financier important à une période où on ne parle que d’économies.

Le Rapport Libault estime le besoin pour la dépendance à 6 milliards € par an à partir de 2024 et à 9 milliards € dès 2030. Ce sont effectivement des sommes conséquentes. Aujourd’hui, à travers l’Aide Sociale à l’Hébergement et le forfait dépendance, le Département consacre plus de 100 millions chaque année pour les 130 EHPAD du Pas-de-Calais. C’est une somme considérable mais nous savons que cela reste difficile pour les établissements.

Mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de solutions, tout est question de choix !

* Le mois prochain nous fêterons le 50ème anniversaire de la Sécurité Sociale

– A une des périodes les plus difficile de notre histoire, au sortir de la guerre, nous avons été capable de mettre en œuvre la Sécurité Sociale pour tous, issue des travaux du Conseil de la Résistance. Pourquoi dans une période bien plus faste serions-nous incapables de faire au moins aussi bien ?

– Si aujourd’hui on n’écoute plus les corps intermédiaires et que seuls les financiers de Bercy semblent avoir raison, il faut se souvenir que c’est un ouvrier ajusteur, syndicaliste, Ambroise CROIZAT, qui a mis en œuvre cette solidarité entre les générations avec un haut-fonctionnaire, Pierre LAROQUE. Là aussi je ne vois pas pourquoi nous ne serions pas capables d’avoir la même intelligence collective !

Les pistes de financements existent et elles ne résident sûrement pas dans la suppression de jours fériés.

– La première piste c’est la Taxe Zucman de 2% appliquée aux 1 800 contribuables dont le patrimoine dépasse les 100 millions € qui rapporterait 20 milliards € par an pour la solidarité entre les générations.

Cette solution juste a été validée à l’Assemblée Nationale en février dernier pour finalement être écartée, j’espère temporairement, par le Sénat en juin.

– L’autre solution c’est la création d’une 5ème branche de la Sécurité Sociale ; Un 5ème risque c’est bien mais une 5ème branche c’est mieux.

– Les solutions résident de toute façon dans des solutions solidaires entre les citoyens et sûrement pas dans actes individuels qui ne feront que creuser les inégalités entre ceux qui pourront payer et les autres.

– L’hôpital public a un avenir, la Sécurité Sociale aussi et le Département sera toujours un partenaire fidèle d’une solidarité qui profite à tous.




Lancement des travaux Centre Hospitalier de Bapaume

Publié le 3 septembre 2025


Lundi 26 mai – 10h30 – Bapaume

Le projet en deux mots :

Réhabilitation de l’ancien EHPAD Henri Guidet afin de déplacer les 83 places de la Maison d’Augustine et ainsi proposer un Pôle handicap.

Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés des divers notes) :

* La présence du Département est assez naturelle et pour plusieurs raisons :

– Il y a d’abord le lien avec Henri GUIDET qui était Conseiller Général et a donc porté les politiques sociales sur le territoire ; l’histoire se poursuit donc. (note : Henri Guidet, Député SFIO puis du FGDS de François Mitterrand).

– Henri GUIDET était aussi un résistant et le fils d’Abel GUIDET (maire de Bapaume, député) mort en déportation ; Cela nous renvoie à la transmission et au devoir de mémoire. Et lorsqu’on est dans un EHPAD ces notions ont vraiment du sens. Nous avons besoin de nos anciens, de leur mémoire, de leur vécu, pour comprendre le monde actuel et éviter de faire des erreurs.

– Nous sommes dans un Centre Hospitalier, au cœur de la ville. Alors, même si cela ne relève pas de nos compétences, nous tenons particulièrement à l’accès à la santé pour tous et au plus proche de la population.

– Nous lançons les travaux d’un établissement au cœur de l’action du Département puisqu’il s’adresse aux personnes âgées dépendantes et celles en situation de handicap.

* Pour nous le vieillissement de la population n’est pas un problème :

– Le vieillissement de la population s’accélère, c’est un fait. En 2050, les plus de 65 ans représenteront environ 30% de la population de notre pays. Cela demande effectivement des adaptions et un changement de regard.

– Le problème ce n’est pas le vieillissement c’est la dépendance.

L’enjeu c’est donc d’abord de tout faire pour favoriser le bien vieillir chez soi, auprès des siens, de repousser au maximum cette dépendance.

L’enjeu c’est ensuite de pouvoir continuer à bien vivre, malgré la dépendance, même quand celle-ci est très importante. C’est tout le sens d’un établissement tel que celui-là.

* Reste que cela réclame des moyens :

Le Rapport Libault estime le besoin pour la dépendance à 6 milliards € par an à partir de 2024 et à 9 milliards € dès 2030. Cela réclame des choix.

Depuis longtemps je milite pour la création d’une 5ème branche de la Sécurité Sociale ; C’est la seule issue. Un 5ème risque c’est bien mais une 5ème branche c’est mieux.

Aujourd’hui, à travers l’Aide Sociale à l’Hébergement et le forfait dépendance, le Département consacre plus de 100 millions chaque année pour les 130 EHPAD du Pas-de-Calais. C’est une somme considérable mais nous savons que cela reste difficile pour les établissements.

Nous savons à quoi mène des dotations sous-calibrées face aux besoins alors personne n’a intérêt à ce que les finances des Départements soient asphyxiées. Lorsque nous nous mobilisons pour retrouver de l’autonomie et des marges de manœuvre c’est aussi pour les établissements spécialisés que nous le faisons.

Malgré ces difficultés budgétaires, et au-delà du fonctionnement, depuis 2 ans nous avons voulu aussi aider les EHPAD à repenser leurs bâtiments, à s’adapter aux besoins nouveaux et à améliorer le cadre de vie. Pour l’établissement de Bapaume c’est 2 Millions €.

* Une nouvelle réponse pour le handicap à Bapaume qui entre dans la stratégie du Département

Le physicien Stephen HAWKING avait l’habitude de dire « le handicap ne peut pas être un handicap » ; Lorsqu’on voit l’immensité de ces travaux malgré la maladie, cette phrase ne peut qu’être inspirante.

C’est ce qui nous a conduit à mettre en place un plan d’action complet, un « Rélexe handicap », pour changer de regard et mobiliser l’ensemble de nos politiques publiques en faveur des personnes en situation de handicap, qui représentent 10% de la population.

Dans cette ambition, nous renforçons les solutions d’accompagnement à domicile et en habitat inclusif, sans diminuer le nombre de places en établissements. Chaque personne de vivre où elle le souhaite, en vertu du principe d’autodétermination.

Par ailleurs, nous renforcerons notre soutien financier aux foyers de vie publics, confrontés à des déséquilibres financiers.

S’il semble dans l’ère du temps de trouver tous les maux aux politiques de solidarité de notre pays, nous pensons, au contraire, que notre modèle social, celui qui ne laisse personne au bord du chemin, est à défendre. C’est ce que nous faisons ce matin à Bapaume par respect pour nos anciens et par fraternité avec ceux qui éprouvent des difficultés.




Pose de la première pierre de l’équipement polyvalent à Servins

Publié le 3 septembre 2025


Restauration scolaire, accueil périscolaire, garderie de SERVINS

Vendredi 27 juin 2025 – 16h

Le projet en deux mots :

Première pierre d’un équipement polyvalent de restauration scolaire et accueil périscolaire/garderie intercommunal, à proximité du groupe scolaire (RPI) porté par la commune. Celui-ci accueillera également les centres de loisirs pendant les périodes de vacances.

Montant du projet 1,2 M€ (essentiellement porté par la commune) dont 100 000 € du Département au titre du FARDA (+ accompagnement en ingénierie par le CAUE et la cellule juridique).

Eléments de langage possibles (intégrants les éléments clés des divers notes) :

* Un investissement pour la jeunesse et l’Education est toujours à saluer

– En tant qu’élus locaux, nous savons combien l’attente de la population est souvent forte et multiple pour répondre aux besoins individuels en matière de service, de sécurité, de tracas quotidiens… Des demandes évidemment légitimes mais si nombreuses qu’on en perd parfois l’essentiel et le fait que tout commence par l’éducation et la jeunesse.

– Donc un investissement aussi conséquent de la part de la commune qui viendra nécessairement renforcer l’école des 4 Vents et le RPI est à saluer. Cet équipement permet des solutions pour les familles et c’est une prise en charge éducative qui prépare l’avenir.

– Et au moment où l’on constate souvent des fermetures de classes et la perte de population, un équipement multi-services tel que celui-là renforce l’attractivité de toute une partie du territoire.

* Un équipement innovant en secteur rural

– Cet équipement sera très novateur et il n’est pas étonnant de le trouver dans un secteur rural.

– Contrairement à ce que l’on perçoit lorsqu’on vit plus bas dans le Bassin Minier, le Pas-de-Calais est un grand département rural puisque 700 des 890 communes sont des communes rurales.

– C’est la raison pour laquelle, le Département du Pas-de-Calais, sous l’impulsion de son Président Jean-Claude LEROY, porte une attention très particulière au secteur rural et à l’égalité entre les territoires. Cet engagement se matérialise ici à travers une aide financière issue du Fonds d’aménagement rural (FARDA) mais aussi par le biais d’Ingénierie 62, c’est-à-dire la mobilisation de tous les services départementaux et les partenaires du Département pouvant accompagner la conception d’un projet ; Les urbanistes du CAUE ont notamment accompagné ce projet.

– Cette année, le Département consacrera encore plus  5 M€ pour les projets des communes rurales. Mais à cela vient aussi s’y ajouter l’accompagnement pour restaurer le patrimoine, pour créer un équipement sportif de proximité ou sur le volet routier.

– Et en accompagnement de très nombreux projets en secteur rural, on se rend compte de l’inventivité des territoires qui mettent en place des solutions nouvelles, à la fois très pragmatiques pour répondre aux besoins de la population mais aussi très vertueuses d’un point de vue environnemental, comme c’est le cas ici.

– Ces projets sont souvent si pertinents et novateurs qu’il faudrait assurément que les politiques nationales viennent s’inspirer de ces formidables laboratoires locaux.

* Les projets des collectivités c’est aussi de l’emploi local

– Mais avant la mise en service d’un équipement il y a de multiples phases dont on parle moins et notamment toutes les phases de conception et de construction. Or ces phases on est également un intérêt dans la mesure où elles servent aussi le territoire.

– Cet équipement innovant à ossature bois sera par exemple conçu par une entreprise du canton (Alternative Bois Concept de Sains-en-Gohelle), c’est donc de l’activité pour l’entreprise et de l’emploi local préservé, et pas n’importe quel emploi, des emplois ayant du sens et pouvant intéresser toute une partie de la jeunesse !

– En France, plus de 70% de l’investissement public est réalisé par les collectivités locales, les communes, les intercommunalités, le Département…

– Aussi, lorsqu’on s’attaque aux budgets des collectivités locales, en leur demandant de faire toujours moins, de dépenser toujours moins, il faut bien comprendre que ce sont aussi les projets locaux que nous mettons en difficulté et les possibilités de chantiers pour les entreprises du secteur.

– Mais, même si les difficultés budgétaires sont là, vous pouvait compter sur la majorité départementale pour continuer d’avancer, pour soutenir l’éducation et la jeunesse, pour favoriser le lien social comme ce sera le cas ici et pour donner un avenir aux villages du Canton de Bully-les-Mines et du Pas-de-Calais.




Inauguration de la salle polyvalente Roger Panien de Inchy-en-Artois

Publié le 3 septembre 2025


Samedi 5 juillet 2025 – 11h

Le projet en deux mots :

Rénovation de la Salle polyvalente avec une extension pour le restaurant scolaire. Cette salle permet l’accueil d’un centre de loisirs, d’animations du relais petite enfance, des associations sportives et des manifestations communales.

Coût du projet : 1,6 M€ – Participation du Département : 87 500 € (5,28%) + conseil architectural du CAUE.

Le maire :

Michel ROUSSEAU, agriculteur, était en 2025, le suppléant du Conseiller départemental Bruno DUVERGE (binôme avec Evelyne DROMART). Ce dernier devenant député en 2017, Michel ROUSSEAU est devenu conseiller départemental pour la 2ème partie du mandat.

Présence probable du député RN, Emmanuel BLAIRY.

Nom de la salle : Roger PANIEN – ancien maire

Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés des divers notes) :

Un week-end de fête dans le Pas-de-Calais et à Inchy

* C’est un très bon moment pour inaugurer une salle polyvalente parce que c’est un week-end de fête dans le Pas-de-Calais. Les manifestations sont très nombreuses en ce premier week-end de juillet et le Tour de France est dans notre département durant 3 jours.

* 300 km de routes départementales seront empruntés par le Tour et 101 communes verront passer la caravane et les coureurs, dans une magnifique ambiance puisque le Département a invité les fanfares et les harmonies à se mobiliser. Il passe d’ailleurs tout près d’ici demain (à 15 km, à Tortequesne), c’est l’occasion de participer à la fête.

* Mais la fête c’est aujourd’hui à Inchy. Si j’ai bien compris, les animations vont se multiplier durant toute la journée pour se conclure par une soirée dansante.

* Se rassembler pour un évènement festif est un élément majeur de la vie sociale. Il est possible de toujours rester chez soi devant internet ou les chaines d’information en continu ; Le climat devient alors vite anxiogène. Mais il est aussi possible de sortir de chez soi et de venir à la salle polyvalente d’INCHY pour faire la fête ou pratiquer des activités. Immanquablement on se sent bien mieux.

* Alors merci à Michel ROUSSEAU et son conseil municipal d’avoir engagé la commune dans la rénovation de cette fabrique du lien social. C’est tout le sens de notre fonds départemental pour la ruralité, le FARDA ; avoir des équipements utiles et fédérateurs.

Une préoccupation pour la restauration scolaire

– Cette salle polyvalente c’est aussi une extension pour la restauration scolaire. On ne dira jamais assez combien la table est un élément fondamental de notre société.

– C’est d’abord ce qui favorise la bonne santé quand les repas sont équilibrés et quand on utilise des produits frais. C’est la raison pour laquelle le Département accorde une telle importance à la restauration au collège, en favorisant les produits locaux, en continuant de fabriquer nous-même les repas.

Une salle polyvalente portant le nom d’un ancien maire

Occasion de rendre hommage aux élus locaux.




Pose de la Première pierre de l’Espace des familles à Audruicq

Publié le 3 septembre 2025


Jeudi 18 juin 2025 – 11h

Le projet en deux mots :

Bâtiment destiné à l’animation d’ateliers pluridisciplinaires visant des publics multigénérationnels animés par des agents de la CCRA mais également ouvert à des structures extérieures (ateliers parentalité, petite enfance, assistantes maternelles…)

Coût du projet : 930 000 € / Participation Département : 240 000 € au titre de la contractualisation (avis favorable en Commission. Passe au Conseil Départemental du 24 juin prochain)

Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés des divers notes) :

Si le Département s’est intéressé au projet de cet Espace des familles c’est parce qu’il s’inscrit pleinement dans plusieurs objectifs de notre Projet de mandat départemental :

* C’est tout d’abord un projet qui amènera de l’égalité territoriale dans un territoire rural

– La population rurale représente 1/3 de la population en France et pourtant il y a souvent cette impression d’inégalité de traitement avec les grandes métropoles et la ville. C’est en tout cas ce que démontre une vaste enquête publiée la semaine dernière où on parle de « profond sentiment de relégation ».

– C’est une véritable préoccupation pour le Département et c’est la raison pour laquelle nous tenons par exemple à notre FARDA, notre fonds de développement pour la ruralité, ainsi qu’au maintien des collèges ruraux. L’idée n’est évidemment pas d’opposer le rural à la ville, et nous avons d’ailleurs des dispositifs spécifiques à la politique de la ville, mais plutôt de contribuer à aménager harmonieusement le territoire et à amener de l’égalité. Notre ambition c’est de pouvoir bien vivre là où on habite sans devoir faire des kilomètres en voiture pour trouver des services.

– Sous fonds d’économies, notre pays a parfois organisé le déménagement du territoire et l’affaiblissement des Services publics ; Il est temps de remettre de l’égalité. Ce projet de maison des familles va je pense dans ce sens.

*  L’autre raison de notre intérêt pour le projet c’est sa capacité à faire du lien social.

– Le lien social ce n’est pas un gros mot et le lien social c’est ce qui fait la République au quotidien.

– Il est dans l’ère du temps de remettre en cause notre modèle social, de considérer que c’est la cause de tous nos maux. Mais de quoi parlons-nous en fait ? nous parlons de cette main tendue quand arrive un coût dur, nous parlons des enfants à protéger, de nos aînés à faire face à la dépendance, d’une vie normale à avoir malgré un handicap, de freins à lever pour accéder à l’emploi…

– Alors, évidemment il est important d’éviter les dérives ; Nous n’avons aucun problème avec cela. Mais doit-on prendre le risque de sortir d’une solidarité qui s’adresse à tous à un moment de notre vie pour tenter l’aventure de l’individualisme à outrance ? Nous savons qu’il y aura plus de perdants que de vainqueurs.

– Alors, disposer d’un espace faisant la part belle aux collaborations, au développement, à l’accompagnement et à l’émancipation ne peut que favoriser l’unité et le lien social ; nous nous en réjouissons.

* Enfin, la 3ème raison de notre intérêt pour le projet c’est l’ambition du territoire pour la prévention santé notamment autour de l’activité physique et l’alimentation.

– C’est un véritable enjeu de société !

– C’est aussi une démarche que nous partageons à partir de l’alimentation dans nos collèges, en favorisant les circuits courts et l’alimentation durable, en favorisant les équipements sportifs de proximité et le sport pour tous.

* Mais partager des ambitions n’est efficace que si cela ne se concrétise pas par un partenariat construit.

– C’est le sens du Contrat de développement que nous avons signé avec la Communauté de Communes et la proposition qui sera faite lundi d’un accompagnement du projet à hauteur de 240 000 €. C’est de l’intelligence collective au service de la population et du territoire.

– Reste que pour y parvenir il faut des moyens, notamment quand nous sommes sur le champ de l’action volontaire, comme c’est le cas ici. Or les Départements sont particulièrement impactés par les décisions budgétaires ce qui contraint fortement nos marges de manœuvre. Il est temps de mettre fin à cette asphyxie financière aux effets délétères.

– Par ailleurs, il simple de comprendre que plus on réclamera une concentration de notre action sur nos compétences obligatoires et moins nous pourrons accompagner les projets innovants des territoires. C’est ce que nous voulons éviter, justement pour continuer à accompagner les formidables projets comme celui de l’Espace des familles d’Audruicq ; Pour y parvenir, là aussi nous préconisons la solidarité de tous et l’intérêt commun.




Inauguration de l’espace de jeux intergénérationnel – BOYELLES

Publié le 3 septembre 2025


Dimanche 29 juin 2025 – 11h à Boyelles.

Le projet en deux mots :

Création d’un grand parc comme un espace de respiration, un lieu de rencontre, de détente, de loisirs et de sport. Sans oublier les structures de jeux pour les jeunes enfants, des endroits pour les lecteurs et la possibilité de pique-niquer avec des bancs et des tables prévues à cet effet.

Eléments de langage possibles (intégrants les éléments clés des divers notes) :

Quelle bonne idée de créer un espace de respiration pour la population !

– Il y a peu de temps, je suis allée à Reims où la commune a fait disparaître un vaste parking aérien en plein centre-ville pour le transformer en un grand parc, très arboré, avec des coins repos, des tables pour se rassembler et de multiples jeux pour les enfants. L’atmosphère de la ville est transformée.

– C’est d’ailleurs ce que nous faisons avec le Parc Départemental d’Olhain qui devient, année après année, l’espace de respiration des habitants du Bassin Minier.

– Alors le faire dans un village est une excellente idée.

Un parc c’est toujours un lieu de lien social

Un lieu où l’on rencontre ses voisins, où les enfants jouent ensemble, où on prend plaisir à discuter ; Un parc c’est « l’anti CNews » ! Nous avons besoin de retrouver des lieux qui nous font sortir de chez nous et des images anxiogènes qui déforme souvent la réalité de la vie.

Un parc c’est l’endroit idéal pour la lecture !

– C’est un combat du Département du Pas-de-Calais !

– Auprès des tout-petits particulièrement parce que leur lire une histoire développe l’imaginaire et prépare la pensée. On voit rarement un enfant sourire lorsqu’il est devant un écran alors que sa mine est radieuse quand il entend une histoire. Alors les parents et les nounous pourront venir lire des histoires au Parc.

–  Même combat pour les ados quand une étude récente indique que près de 70% des jeunes font autre chose en même temps qu’ils lisent, ce qui ne semble pas être le meilleur moyen de s’immerger dans une histoire. En venant lire au parc ils seront totalement immergés.

Bref, il n’y a que des vertus à avoir créé ce parc que le Département accompagne bien évidemment.




Visite de chantier de la Salle polyvalente/restaurant scolaire et du terrain multisports

Publié le 3 septembre 2025


Pernes-les-Boulogne – Vendredi 13 juin 2025 – 10h30

Le projet en deux mots :

* Rénovation et transformation de la Salle polyvalente, qui servait à la fois de cantine pour les enfants du RPI, le lieu d’activités pour le club des ainés et les associations, en un espace de restauration commun pour les enfants et les aînés et de développement d’activités culturelles.

Montant du projet : 1,4 millions € dont 226 000 € du Département (FARDA)

* Création d’un terrain multisports (tennis, Volley, Badminton)

Montant du projet : 140 872 € dont 33 000 € du Département (23 779 € d’aide aux équipements sportifs locaux + 9 240 € du FARDA)

Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés de la note) :

* Une salle polyvalente dans un village c’est ce qui permet le maintien et le développement du lien social. C’est la raison pour laquelle le Département accompagne par le biais du FARDA.

* Ici le ciment du projet c’est le rassemblement des générations autour de la table. Ce n’est pas qu’une mesure de rationalisation des derniers publics ou de la bonne gestion des espaces ; C’est un vrai projet politique autour du lien intergénérationnel et de la transmission de ce qu’il y a de plus sensible en nous : le goût !

* On se souvient tous du goût particulier qu’avait un plat de notre grand-mère ou de l’odeur d’une cuisine. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si les plus grands chefs cuisiniers du monde cherchent toujours à retrouver un plat de leur enfance. Pas un hasard non plus si nos anciens retrouvent le sourire quand la cuisine est maison et pas un plat insipide de la restauration industrielle.

* Manger et faire la cuisine avec les enfants c’est aussi une réjouissance pour nos aînés, surtout quand on passe une grande partie de la journée seul devant sa télé. C’est ce qui a été compris par exemple à Barlin où la nouvelle école maternelle a été construite avec le foyer des personnes âgés, ponctués de moments et d’ateliers communs. Finalement un enfant de maternelle et une personne âgée en perte de dépendance ont souvent les mêmes problèmes de motricité !

* Ce partage de la table entre les générations et cette éducation par la transmission des enfants au goût est aujourd’hui essentiel dans cette époque de « mal-bouffe » où l’obésité et les problèmes de santé sont devenus centraux.

* Et le meilleur moyen de lutter contre ces problèmes de santé c’est de bien manger et de faire du sport ; cela fait le lien avec le 2ème projet de la commune.

* Il y a deux ans, le Département a travaillé avec un laboratoire de sociologie de l’Université d’Artois sur les associations sportives et culturelles dans les communes du Pas-de-Calais et notamment les communes rurales où l’existence de la vitalité associative se pose régulièrement. Un des enseignements majeurs apportés par le sociologue Williams NUYTEENS après son étude est l’existence dans le village d’une structure sur laquelle les bénévoles vont pouvoir prendre appui et les collaborations entre associations dans un système d’entraide. C’est exactement ce qu’il y a à Pernes avec cet équipement et le lien qui est fait avec le club de tennis voisin de Saint-Martin-Boulogne.




Inauguration des boxes de la Maison du Cheval – Samer

Publié le 3 septembre 2025


Mercredi 2 juillet 2025 – 18h

Le projet en deux mots :

Le projet de la Maison du Cheval

Créée en 2020 par la Communauté de Communes de Desvres-Samer, la Maison du Cheval Boulonnais abrite diverses installations équestres (écuries, paddocks, carrière en sable, carrière en herbe, manège couvert, ronds de longe), mais aussi un atelier de bourrellerie, un espace maréchalerie, un espace vétérinaire équin, un restaurant, une antenne de l’Office du Tourisme… La Maison accueille de grands événements de la race (concours nationaux juments et étalons boulonnais, les entraînements Salon de l’Agriculture…).

Professionnels installés : Le Syndicat Hippique Boulonnais (SHB), La Bourrellerie de Chloé, Dr Jennifer Labriffe (vétérinaire spécialisée dans la reproduction Equine), Restaurant Le Chasse Marée, Créa’Actif (association d’insertion. Travail grâce à la traction animale), SAS Formation (association d’insertion entretien des espaces verts et les installations équestres).

Soutien financier du Département à La Maison du Cheval : Plus d’un million €  

Le Syndicat Hippique Boulonnais

Le Syndicat Hippique du Boulonnais (SHB) est agréé par le Ministère de l’Agriculture comme étant un Organisme de Sélection. Le but que se donne le syndicat est de relancer le nombre des naissances en race pure afin de préserver la race. Environ 240 adhérents – 200 chevaux présentés au Concours de race à Samer – 155 naissances en 2023 (dont 92 dans le 62).

Soutien du Département :

Traditionnellement le Syndicat est accompagné par le Département à hauteur de 5 600 € et les éleveurs autour de 20 000 € (100 € par cheval présenté depuis 2022). Pour 2025, pas de subvention au syndicat (informé) et 12 000 € prévus pour les éleveurs.

Eléments de langage possibles (intégrants les éléments clés des divers notes) :

* Le Cheval Boulonnais c’est du Patrimoine vivant

– De manière légitime, on classe des beffrois, des cités minières, des marais, des Grands Sites naturels au Patrimoine de l’humanité et il y a unanimité pour dire qu’il faut mettre les moyens pour les préserver.

– Le Cheval Boulonnais c’est du Patrimoine vivant ! On parle d’un cheval présent sur notre territoire depuis l’époque Romaine, héritage de ces légions qui traversaient le Boulonnais. C’est aussi « le cheval du poisson » qui était le seul capable, au Moyen Age, d’amener du poisson frais de Boulogne à Paris par la fameuse « Route du poisson ». Il fallait un cheval puissant, robuste et rapide ; Un cheval très élancé aussi, bien plus que le Percheron…

* Il faut donc préserver ce patrimoine vivant

– Préserver ce n’est pas simplement faire naitre des poulains ; Il faut pouvoir sélectionner ce qui est compliqué dans une économie de l’hyper rentabilité. La mondialisation fait qu’il y a parfois de la demande venant du monde entier pour ces chevaux ; Mais il faudrait surtout garantir des débouchés dans la proximité.

– Cela passe notamment par le retour de la fonction « travail » du cheval, comme le font par exemple des associations d’insertion ici. Mais il faudrait aussi que les acteurs du tourisme par exemple regardent ce que le Chaval Boulonnais pourrait apporter.

– Tout le monde peut y gagner parce que les éleveurs façonnent les paysages, entretiennent les territoires et donc contribuent largement à l’attractivité. Ce serait un juste retour des choses.

* La Maison du Cheval crée un écosystème unique

– En complément du travail des éleveurs dans leurs exploitations, la Maison du Cheval présente l’avantage unique de mettre des métiers complémentaires dans un même environnement. Et ces boxes supplémentaires font faire augmenter l’activité et cet écosystème.

– Il n’est pas souvent simple d’être à la base d’une innovation, d’être visionnaire sur une question ; Il faut convaincre et convaincre encore, subir des désillusions parfois et retourner expliquer inlassablement. C’est le cas de Claude PRUDHOMME et des élus de la Communauté de Communes de Desvres-Samer.

– Le Département en là depuis le début, parce que c’est un projet nécessaire. Nous sommes présents malgré les rappels à l’ordre réguliers parce que nous n’avons plus de compétence en matière de développement économique. Mais heureusement personne ne nous interdit encore de faire de l’innovation sociale, de la préservation de l’environnement, de l’alimentation durable et du soutien à la ruralité… Lorsqu’on a connu les lois de décentralisation, dans l’état d’esprit de Pierre Mauroy pour libérer les énergies dans territoires, il y a des décisions parfois difficiles à comprendre.




Inauguration de la Maison du Pays de Licques

Publié le 3 septembre 2025


Samedi 7 juin 2025 – 11h

Le projet en deux mots :

Construction d’une Maison de Pays abritant un point d’accueil Maison France Services, une école de musique, une ludothèque, une médiathèque, un relai petite enfance/maison des assistantes maternelles.

Le Département a contribué à hauteur de 400 000 € (au titre de la contractualisation) sur un budget global de 5 millions €. A cela il convient d’y ajouter l’accompagnement par Ingénierie 62 et le CAUE, ainsi que l’accompagnement des bénéficiaires du RSA présents sur le chantier.

Eléments de langage possibles (intégrants les éléments clés des divers notes) :

* La présence d’un équipement de service public dans les villages ou les quartiers c’est la présence de la République auprès de la population et c’est de l’égalité entre les citoyens.

– Chaque naissance d’un équipement comme cette Maison de Pays est donc une bonne nouvelle car elle rompt avec cette politique de déménagement des territoires engagée durant toutes ces dernières années par ceux qui ne voient la France qu’à travers le prisme des grandes villes et des métropoles.

– C’est la raison de l’engagement du Département pour conserver des collèges en milieu rural, pour mettre des maisons de la solidarité accessibles, pour entretenir un réseau routier qui maille le territoire et pour accompagner les communes et les Communautés de communes à construire un équipement pour les associations, à rénover une mairie ou école, à ouvrir des lieux de culture.

– C’est la raison aussi de notre expérimentation de salariat des médecins comme ici à Licques. L’idée n’est pas de remplacer les médecins libéraux mais de trouver une solution transitoire quand il n’y a plus personne.

– Cette action publique de proximité c’est le ciment de la République.

* Regrouper des services d’horizons différents c’est sans doute la solution d’avenir.

– A première vue, mêler un centre administratif, un pôle petite enfance et des espaces pour la culture peut paraître incongru. Mais le sens est tellement fort que nous devrions tous y penser. C’est d’ailleurs une réflexion que nous avons engagé à propos de nos collèges qui subissent la baisse démographique ; les lieux doivent pouvoir s’ouvrir, notamment à la culture, et se compléter avec l’éducation.

– C’est un choix que vous faites ici et c’est à saluer. Il y a parfois des « cathédrales de la culture » dans lesquels nous n’osons pas aller. Alors, bien sûr, il faut donner les clés à tous pour pouvoir y entrer. Mais il faut aussi que la culture investisse les lieux de vie pour que les portes n’existent plus.

– Et la culture, le spectacle vivant, le livre au centre d’un lieu dédié aussi à la petite enfance c’est un exemple à suivre parce que tout se joue les 1 000 premiers jours ; C’est là que les inégalités sont les plus fortes et les plus durables.

– Apporter des solutions nouvelles pour la petite enfance c’est aussi remettre de l’égalité pour les femmes. C’est ce que démontre une récente étude pointant le fait que les femmes sont les principales victimes du manque de services publics dans les territoires ruraux puisqu’elles s’occupe encore majoritairement des enfants mais aussi souvent des démarches administratives de la famille.

Avec cette maison de Pays vous redonner de l’égalité.

* Un bâtiment au cœur des citoyennetés

– Pour apporter ces nouveaux services à la population, le choix a été de concevoir un bâtiment exemplaire en matière de maîtrise de l’énergie et de développement durable. C’est bien la démonstration que l’indispensable lutte contre le dérèglement se fait essentiellement depuis les territoires !

– Plus de 70% de l’investissement public en France est porté par les collectivités locales ; Nous construisons les écoles, les collèges, les équipements publics, les infrastructures routières, nous gérons les espaces naturels… Et la prise en compte de notre environnement est devenu systématique avec une multitude de projets vertueux en milieu rural. C’est la ruralité d’aujourd’hui.

– Aussi, affaiblir financièrement les collectivités locales est un bien mauvais calcul pour l’environnement et pour l’innovation.

– Mais c’est aussi un bien mauvais calcul pour l’activité des entreprises locales qui bénéficient largement des chantiers tels que celui mené ici. Vous êtes même allés jusqu’à utiliser la Pierre de Marquise, extraite à quelques petits kilomètres d’ici, ce qui préserve le bilan carbone tout en favorisant l’activité économique du Pas-de-Calais. C’est en tout point remarquable.

– Enfin, le Président du Département en charge de la solidarité et l’insertion que je suis ne peut que souligner les 17 contrats de travail pour les bénéficiaires du RSA et les jeunes sans diplôme qui ont été signés pour ce chantier. Ce sont des personnes du secteur à qui on a remis le pied à l’étrier, à l’exemple d’une jeune fille désormais recrutée par une entreprise de plâtrerie.

– Ce social, qu’on a l’habitude de montrer du doigt, c’est tout simplement une main tendue pouvant tous nous concerner un jour. Et cette solidarité, qui s’exerce désormais au sein de cette Maison de Pays, contribuera, j’en suis sûr, à retrouver une société plus apaisée et fraternelle.




Lancement du chantier de création de l’épicerie sociale et solidaire à Rouvroy

Publié le 3 septembre 2025


ROUVROY / Vendredi 29 août 2025 – 15h

ELEMENTS DE LANGAGE POSSIBLES

Le projet en deux mots :

Lancement d’un projet d’épicerie sociale et solidaire dans le périmètre d’un quartier ERBM.

Montant estimé : 725 000 € – Total des subventions du Département (instructions en cours) : 250 000 € (fonds ERBM, fonds alimentation durable et fonds Biodiv).

Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés des divers notes) :

*  Quand une nation se fragmente, la solidarité doit être au cœur de l’action publique

Dans notre pays, la solidarité concerne bien plus de personne qu’on ne pense. On peut travailler et être pauvre, cela concerne 1,5 millions de personnes. On peut aussi être étudiant et mal manger. Quant aux bénéficiaires du RSA qui sont régulièrement stigmatisés, une large part d’entre eux dans notre département sont des femmes isolées élevant seules leurs enfants. Alors tout le monde à un moment donné a besoin d’une main tendue pour ne pas basculer. Et toutes les insécurités doivent être pris en considération et particulièrement l’insécurité sociale.

C’est précisément ce qui sera fait ici avec cette épicerie Sociale et Solidaire.

* La solidarité ce n’est pas la charité

C’est ce qui différencie les progressistes des conservateurs. Notre ambition collective doit être l’émancipation, c’est-à-dire de donner la possibilité à chacun de sortir de sa condition, surtout si elle est insatisfaisante. Aussi, il convient de saluer ici l’intérêt de créer une épicerie solidaire qui sera aussi un Espace de Vie Sociale (EVS), avec son projet, son accompagnement et la possibilité pour chacun de s’y engager. A cet égard, je tiens à saluer le rôle de la CAF du Pas-de-Calais, et de son Président, qui accompagne un nombre incalculable de projets dans les villages et les quartiers et développent ces EVS.

* Ouvrir une épicerie solidaire n’est pas un acte neutre

Pour nos collégiens, j’ai l’habitude de dire que nous favorisons l’égalité par l’assiette. Dans notre accompagnement de la dépendance et des personnes âgées, la question des repas, de la vraie cuisine est particulièrement importante. Venir, comme tout le monde, à l’épicerie et acheter les produits pour cuisiner et manger en famille est aussi un acte important.

* Une épicerie solidaire au cœur de la Cité minière

Le coron est historiquement un espace de vie ; Aussi, en complément de la nécessaire rénovation énergétique des maisons dans le cadre de l’ERBM, il est important de développer le cadre de vie, les services publics, les écoles, les structures sociales…

* Un projet témoignant de l’engagement du Conseil Municipal et de sa maire Valérie CUVILLIER.

Une vice-Présidente au Conseil Départemental totalement impliquée comme pouvait l’être Yves COQUELLES (lui aussi VP culture avant de devenir sénateur). Elle est une voix qui compte dans le Bassin Minier et au Département.




Clôture des travaux de la MECS La Charmille

Publié le 3 septembre 2025


Vendredi 27 juin 2025 – 14h30 – Sainte-Catherine

ELEMENTS DE CONTEXTE

Seront présents : le maire de la commune, Alain Van Ghelder,

le président de l’association, Denis Delerue,

les membres du conseil d’administration,

le directeur de l’association, monsieur Faddoul

le directeur de la Charmille, monsieur Rogner

L’association :  Depuis sa naissance en décembre 94, sur l’Arrageois, l’association a très vite géré 3 maisons d’enfants (la Charmille à Sainte Catherine, la MECS de Bapaume et le centre maternel la Marelle à Achicourt).

L’association s’est diversifié, fin des années 90 – début 2000, dans l’autonomie avec les maisons de retraite « Saint Nicolas » à Saint-Nicolas-lez-Arras puis « Saint Landelin » à Vaux-Vraucourt et aussi un EHPAD et un SSIAD dans le Val de Marne.

Accueil et Relais a ensuite poursuivi sa croissance dans le domaine de l’enfance avec la fusion absorption de l’association « Asermines », gestionnaire de la MECS de Oignies.

ELEMENTS DE LANGAGE

Sur l’association :

Association dynamique, avec laquelle le département travaille bien, notamment dans le processus d’accompagnement des enfants et qui est plutôt « entraînante » dans le secteur de la protection de l’enfance, à l’initiative notamment d’une plateforme interassociative qui gère les fonctions de plusieurs asso du domaine, dans l’Arrageois.

Elle a répondu à la sollicitation du département d’ouverture de places dans le cadre des 300 places d’ici la fin du mandat.

Inscrite dans une dynamique constante d’amélioration des conditions d’accueil des agents qu’il s’agisse de la rénovation (ex : MECS de Bapaume) ou de l’accompagnement des jeunes au quotidien.

Elle a fêté ses 30ans mardi dernier (Evelyne y était – Evelyne absente ce jour (obsèques de Jacques Larivière))

La diversité de l’offre qu’elle propose est à l’image de ce que la collectivité promeut en termes de diversifications des lieux et des types d’accueil. Ainsi, la MECS « La charmille » accueille en mixité, des jeunes âgés de 3 à 18 ans. Elle dispose de 74 places d’accueil classique, réparties sur les sites de Sainte-Catherine et de Bully-les-Mines (10 places au 63 rue Roger Salengro récemment inaugurées), 2 places d’accueil d’urgence et 6 places d’appartements en diffus depuis septembre 2024 (« Tremplin autonomie »).

Sur la protection de l’enfance en général :

  • Le département à fait de la protection l’une de ses priorités du mandat par ce que c’est dans ses valeurs d’accompagner les plus fragiles de ses habitants, parce que l’on se doit de donner ces enfants cabossés par la vie les mêmes chances que les autres jeunes, parce que l’on se doit d’aider ces jeunes qui sont les adultes, qui sont la société de demain de pouvoir grandir se construire et s’épanouir du mieux possible.
  • L’effort budgétaire de la collectivité pour la protection de l’enfance est ainsi très significatif : le budget de la protection de l’enfance s’élève en 2025 à 345 M€, en hausse de 4,77%.  En 5 ans, ce budget a augmenté de 100 M€, soit 40% d’augmentation.  Ce qui a permis créer 200 places d’accueil sur les 300 prévues, de créer 1 000 mesures de suivis à domicile (on est là dans la prévention du placement), de financer les augmentations de salaire (Ségur et assistants familiaux), d’améliorer la qualité de l’accueil (réduction de la taille des unités notamment), de développer l’accueil chez les tiers dignes de confiance, de permettre une augmentation du taux directeur des établissements.
  • Dernière mesure en date (qui illustre bien le fait que l’on essaie d’intervenir sur toutes les dimensions du sujet, le dispositif « ambition jeunes » adoptée lors de la plénière du CD ce lundi).
  • Peu de Départements ont réalisé de tels efforts. Et le Pas-de-Calais lui-même ne pourra faire plus surtout si l’Etat confirme le traitement infligé aux départements (se traduisant par une baisse des recettes et une hausse des dépenses de solidarité non compensées).
  • Certes, il reste des difficultés, le Département en est pleinement conscient et met en œuvre ce qui relève de sa responsabilité.
  • MAIS le Département ne peut pas porter seul tous les dysfonctionnements des politiques publiques en faveur des mineurs. Or, et les opérateurs comme l’association Accueil et Relais, ne le savent et le ne vivent que trop, les problématiques de santé mentale, celles liées à des comportements de jeunes relevant du judiciaire se multiplient.

Des situations difficiles que nous rencontrons qui ne sont donc que rarement en lien avec l’action du Département, mais pour lesquelles le Département sont souvent condamnés à faire « l’impossible ».




Inauguration de l’école communal de Sorrus

Publié le 3 septembre 2025


Vendredi 27 juin 2025 – 18h

Le projet en deux mots :

L’école de SORRUS est particulièrement attractive : elle comptait 115 élèves en 2022, dont 37% provenant des communes voisines. Ouverture d’une nouvelle en 2022, la commune s’est donc lancée dans l’installation de modulaires permettant l’accueil de 2 classes supplémentaires de 70 m² et d’un bloc sanitaire.

Coût total des travaux : 320 000 € donc 75 000 € du Département (23,5%) au titre du FARDA

Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés de la note) :

* Que ce soit dans un quartier ou dans un village, l’ouverture d’une classe est toujours un évènement !

– Evidemment nous ne sommes plus au temps de la IIIème République et des lois GUIZOT créant des écoles dans chaque commune de plus de 500 habitants ; Mais il y a toujours un lien très fort entre l’école, la mairie et la République. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le bureau de vote c’est généralement l’école élémentaire.

– Et c’est le lieu où on apprend à vivre ensemble et à avoir un socle commun de valeurs.

* Ouvrir une classe dans un village c’est aussi la démonstration que la ruralité est aussi synonyme de dynamisme et d’innovation.

– L’aménagement du territoire ne peut pas être figée dans le temps ni fonctionner à partir d’un modèle unique. Oui il y a une ruralité dîtes « profonde », très éloignée des centres urbains et des services avec très peu de population mais ce n’est pas le schéma du Pas-de-Calais.

– Mais dans le Pas-de-Calais aussi il y a des modèles différents. Une ruralité plus éloignée, à la population déclinante, où le Centre-bourg joue un rôle fondamental puis une ruralité plus périphérique aux centralités, où la population ne cesse de croître.

– Le rôle du Département, dans sa volonté d’amener toujours plus d’égalité entre les territoires, est d’apporter des réponses aux problématiques de chacun. C’est tout le sens de notre politique de FARDA, qui permet d’accompagner des équipements publics (école, mairie, maisons des associations…) mais c’est aussi le sens de notre accompagnement des équipements sportifs de proximité qui permet aussi d’améliorer la pratique sportive à l’école.

* En matière d’éducation non plus il n’y a pas de schéma pré-établi idéal.

– A certains endroits le RPI ou le RPC est la solution adaptée, à d’autres il peut y avoir des solutions alternatives plus pertinentes ; C’est exactement ce que nous vivons avec les collèges. Ce qui compte ce n’est donc pas le statu quo mais la réflexion collective et la consultation des acteurs locaux.

– Ce qui ne bouge pas, ce qui est immuable, c’est l’attachement de la population à l’école. Bien sûr l’attente est forte et il peut y avoir par moment de la défiance. Mais l’attachement aux services publics reste majoritaire et l’école est toujours citée en premier.




Pose de la première pierre du Restaurant scolaire – Nielles les Bléquin

Publié le 2 septembre 2025


Vendredi 29 août 2025 – 18h

Le projet en deux mots :

Transformation-extension du Presbytère en cantine scolaire. 60 couverts prévus, fabrication sur place.

Eléments de langage possible  :

* Décider de construire ou réhabiliter un restaurant scolaire n’est jamais un acte anodin, tout d’abord parce qu’on vient sur notre propre identité.

– Dans notre pays, manger constitue un acte culturel majeur, on prend plaisir à se retrouver à table, c’est un espace de partage et de convivialité qui créé de la sociabilité et parfois de la solidarité. En France on passe plus de temps à table qu’ailleurs.

– Pourtant, une étude publiée par la Fondation Jean Jaurès en juin dernier indique que désormais 53% des français passent moins de 30 minutes à table ; Le temps du repas se comprime d’année à année.

Cette étude précise aussi qu’il y a 20 ans, 29% des français déclaraient diner seuls le soir ; Ils sont désormais 43% ! Presqu’une personne sur deux ne partage pas son repas avec donc forcément moins de plaisir à être à table.

– Les habitudes sont donc en train de changer dans le mauvais sens avec pourtant cette aspiration nouvelle pour un « mieux manger ».

* La restauration scolaire est le lieu idéal pour prendre de bonnes habitudes

– Tout commence toujours par l’école et le temps du repas est un temps éducatif à part entière.

– On s’y habitue justement à partager un repas, dans un moment convivial où l’on se parle tranquillement, quand ce n’est malheureusement plus toujours le cas à la maison.

– A la cantine on peut également y forger la notion du goût… l’amer, l’onctueux, l’aigre… quand l’habitude devient essentiellement sucrée.

– Et puis il y a la question de la santé par l’alimentation ; La lutte contre l’obésité, l’habitude de manger des produits sains… La cantine scolaire permet d’y travailler.

* Mais pour mener ce travail de fond avec les enfants il faut faire le choix de fabriquer les repas !

– C’est le choix que nous avons fait au Département pour nos collèges avec un service public de restauration qui nous permet de favoriser les circuits courts, les produits locaux et bio, de former les chefs aux bonnes pratiques et d’assurer un tarif accessible pour toutes les familles. Chaque année nous fabriquons près de 5 millions ½ de repas pour 38 000 demi-pensionnaires.

– La fabrication maison c’est le choix qui a aussi été fait par l’équipe municipale de Nielles les Bléquin ; C’est un véritable acte politique, dans le sens noble du terme, qui permet de démocratiser l’accès à une alimentation de qualité.

 * Enfin, créer une cantine scolaire publique en secteur rural c’est l’opportunité de faire de l’aménagement du territoire par l’assiette.

 – Lorsqu’on fait une cantine scolaire on améliore l’offre de services à la population et on renforce l’école ou le regroupement scolaire.

– Une cantine scolaire en milieu rural c’est aussi la possibilité assez simple de s’approvisionner chez des producteurs et des éleveurs locaux ; A 20 km d’ici il y a aussi une légumerie du marais Audomarois, favorisant l’emploi adapté, capable de vous fournir quotidiennement.

Au final, à partir d’un simple projet de cantine, on renforce le territoire et on favorise le sens.




Inauguration du RPC Orville

Publié le 2 septembre 2025


Vendredi 27 juin 2025 – 18h

* Que ce soit dans un quartier ou dans un village, l’ouverture d’une classe ou d’un Regroupement pédagogique est toujours un évènement !

–  Tous les sondages effectués sur les services à la population disent la même chose ; Il y a un attachement viscéral de tous à l’école de la commune.

– L’école reste le lieu où l’on apprend à vivre ensemble et à avoir un socle commun de valeurs. Tout commence toujours par l’école.

– Par ailleurs il y a toujours un lien très fort entre l’école, la mairie et la République. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le bureau de vote c’est généralement l’école élémentaire.

– Reste que nous ne sommes plus au temps de la IIIème République et des lois GUIZOT créant des écoles dans chaque commune de plus de 500 habitants ; Il faut bien nous adapter aux évolutions de la vie et apporter les réponses les plus pertinentes.

* Pour le Département et sa majorité, en matière d’éducation, il n’y a pas de schéma pré-établi idéal.

– A certains endroits se sera l’école du village, à d’autres c’est le RPI ou le RPC qui apparaît comme la solution adaptée. Il est important de faire confiance aux acteurs locaux qui sont les plus à même de choisir et de décider.

– Le choix ici est celui du RPC avec deux raisons qui me paraissent particulièrement pertinentes : le regroupement sur un seul site avec des locaux adaptés aux enjeux d’aujourd’hui et des déplacements plus limités pour les familles et les enfants.

* L’existence d’un RPC c’est aussi la démonstration que la ruralité est synonyme de dynamisme et d’innovation.

– Le renforcement de l’école publique en milieu rural est un véritable facteur d’aménagement du territoire.

– Oui dans notre pays il y a une ruralité dîtes « profonde », très éloignée des centres urbains avec peu de services et de population. On peut alors comprendre parfois un certain sentiment d’abandon.

– Mais, étant moi-même élue d’une commune d’une centaine d’habitants, je peux témoigner que ce n’est pas le schéma du Pas-de-Calais et ce RPI en l’illustration.

– C’est tout le sens de la volonté du Département, et de son Président Jean-Claude LEROY, en direction du monde rural. La volonté d’amener toujours plus d’égalité entre les territoires et d’apporter des réponses aux problématiques de chacun.

Cette volonté se traduit de manière très concrète notamment à travers de notre Fonds d’Aménagement Rural, le FARDA, qui permet d’accompagner les projets d’équipements publics, les écoles, la rénovation d’équipements municipaux ou associatifs, bref, tout ce qui rend service à la population au quotidien.

Cela peut aussi passer par l’accompagnement financier d’équipements sportifs de proximité qui permettent aussi d’améliorer la pratique sportive à l’école.

Tout cela nous le faisons de manière volontaire, en dehors de nos compétences obligatoires. Aussi, lorsqu’on dit qu’il y a trop d’échelons de collectivités, qu’il faudrait se recentrer sur ses compétences et rien que ses compétences, qu’on asphyxie financièrement les collectivités locales aussi, c’est à cette capacité à agir qu’on s’attaque, il faut bien en avoir conscience.

Or nous savons bien que les solutions les plus efficaces sont dans l’hyper-proximité et vous pouvez compter sur l’engagement du Département pour continuer de la promouvoir.




Inauguration de la Curiothèque à Annezin

Publié le 2 septembre 2025


Samedi 26 juin 2025 – 11h

Le projet en deux mots :

Inauguration de la nouvelle Médiathèque de la commune

Coût du projet : 767 000 € / Département : 92 000 € au titre de l’aide à la création des bibliothèques auxquels viendront s’ajouter diverses subventions liées à l’aménagement du lieu et son informatisation (3 dossiers passeront à la CP d’octobre 2025.

Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés des divers notes) :

* La Curiothèque est un nom parfaitement choisi !

– Le nom d’un équipement culturel n’est jamais le fruit du hasard et donne une véritable information de l’identité du lieu :

 La Médiathèque Estaminet de Grenay, qui vient de fêter ses 10 ans, est un véritable lieu de rencontre autour du livre et de la création culturelle.

 Le Trait d’Union à Vendin-le-Vieil est une médiathèque-école de musique qui unit un grand quartier minier au centre-ville.

Le Centre culturel Mosaïque à Libercourt, que nous venons juste d’inaugurer, promeut la diversité culturelle dans toutes ses dimensions.

– A Annezin, la Médiathèque s’appelle donc la Curiothèque. Vous connaissez peut-être cette phrase de François MITTERRAND qu’un journaliste interrogeait sur sa fin de vie ?… Il avait répondu : « Qu’est-ce que la vieillesse ? c’est d’abord perdre la curiosité ! ». Alors, pour celui qui est à l’initiative de la Bibliothèque Nationale de France, la curiosité est le moteur de la vie et je ne doute pas qu’il y aura ici de quoi vivre longtemps.

* Le Département, partenaire de la lecture publique.

– Le Département ne pouvait donc pas être absent de ce projet parce que la lecture publique est au cœur de ses compétences.

Cette année nous consacrons près d’un million € pour la création ou l’extension des médiathèques ainsi que 850 000 € pour le schéma départemental de la lecture publique. Chaque médiathèque peut aussi compter sur le soutien matériel et en ingénierie de nos 3 antennes de la Médiathèque Départementale.

– Mais une médiathèque ce ne sont pas que des murs et vous pouvez compter sur notre implication sur le champ culturel mais aussi sur les champs de la Solidarité. A titre d’exemple, je tiens à rappeler notre action de prévention, avec notre partenaire APRIS, au sein des PMI pour lutter contre les écrans chez les tout-petits.

Une note de Santé Publique France indique que les troubles du langage sont multipliés par 3 chez les enfants accros aux écrans et une étude très récente de l’INSERM montre que les enfants exposés aux écrans dès 2 ans sont sujets à une obésité supérieure à la moyenne à l’âge de 5 ans. Donc tout ce qui sera fait ici autour du livre sera bénéfique.

* Un équipement communal c’est forcément du lien social.

– Une Médiathèque ce n’est effectivement plus la bibliothèque d’antan où il fallait lire dans un silence de cathédrale ; Une médiathèque c’est autre chose, ce sont des rencontres et des collaborations. C’est donc un lieu précieux pour une commune où se fait le lien social et la citoyenneté active. Et connaissant l’engagement d’Yves DUPONT, je sais que cette médiathèque a été conçue dans cet état d’esprit.

– Là aussi c’est une volonté de la majorité départementale de venir soutenir les projets des communes même si ce n’est pas parfois la compétence des Départements.

– En ce moment on parle beaucoup de « nécessaires restrictions budgétaires » et de « recentrage des collectivités locales sur leurs compétences obligatoires ». Mais qui viendra alors co-financer des projets tels que celui de cette Curiothèque ? A-t-on bien conscience que de saborder le « millefeuille territorial » c’est aussi mettre les communes et leurs projets au pain sec ?! Alors, à titre personnel, et au nom de Jean-Claude LEROY, Président du Département, je souhaite longue vie à la Curiothèque d’Annequin et à toutes ces petites sœurs qui pourront éclore demain.




Inauguration du City Stade de Noyelles-Godault

Publié le 2 septembre 2025


Samedi 21 juin 2025 – 11h

Le projet en deux mots :

Création d’un terrain multisports en accès libre

Coût du projet : 116 000 € / Département : 26 600 €

Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés des divers notes) :

* Un city-stade en accès libre pour tous

– Dans une commune il est important d’avoir des lieux ouverts où il est possible de se retrouver pour faire du sport et se défouler en sécurité. Nous avons connu « les terrains vagues » qui n’existent plus aujourd’hui ou les buts improvisés avec des habits en pleine rue du temps où les voitures n’étaient pas si nombreuses. Il faut bien trouver des solutions adaptées à notre temps.

– Il ne faudra assurément pas longtemps pour que l’équipement trouve son public.

* Un city-stade à proximité des écoles

C’est une des raisons majeures de l’engagement du Département pour ces équipements de proximité, en dehors de nos compétences.

Le sport est devenue une matière éducative à part entière.

* A Noyelles-Godault la démarche va même plus loin puisqu’il y a un lien avec la Médiathèque et la culture

Lien symbolisé à la craie par un concours de dessins.

C’est le lien qui a été fait au cours des Jeux Olympiques de Paris avec une cérémonie d’ouverture hautement culturelle qui a éblouie le monde.

Tony ESTANGUET répète d’ailleurs souvent qu’il y a une filiation entre le sport et la culture, avec le dépassement de soi et l’émancipation.

* Le sport c’est aussi un vecteur de bonne santé

* Le sport c’est enfin des règles de vie et de la citoyenneté




Inauguration du Centre Culturel Mosaïque Libercourt

Publié le 2 septembre 2025


Vendredi 20 juin 2025 – 11h

Le projet en deux mots :

Construction d’un pôle culturel à la place de la bibliothèque devenue trop vétuste devant permettre le regroupement de l’école de musique et d’une médiathèque.

Coût du projet : 4,4 M€ / Département : 900 000 € (lecture publique + Fonds environnement)

Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés des divers notes) :

* Dans le Pas-de-Calais on ne construit plus des bibliothèques mais de véritables lieux de vie favorisant la culture et le lien social.

– Nombreux exemples : la Médiathèque-Estaminet de Grenay (qui fête ses 10 ans), le Trait d’Union de Vendin-le-Vieil qui unit un grand quartier minier au centre-ville, la médiathèque d’Harnes au cœur d’un quartier politique de la ville…

– C’est le principe même de ce centre culturel alliant médiathèque, école de musique, studio de répétition, auditorium et ateliers d’expérimentation.

– La présence de l’harmonie y est même prévue ce qui fait le lien avec l’histoire du territoire (présence profondément culturelle).

* Le nom de Mosaïque est lourd de sens

– La notion de mosaïque est très présente chez Balzac qui publiait des textes par morceaux en espérant qu’un jour cela fasse une mosaïque. Il disait « Il n’y a rien qui soit un bloc dans ce monde, tout y est mosaïque ».

– Cela fait le lien aussi entre toutes les cultures issues de l’immigration qui sont une richesse.

* Comme tout projet à Libercourt, la nature et l’environnement sont omniprésents.

Nombreux projets de reconquête urbaine sur la commune (Centre Mosaïque construit sur une friche industrielle) avec la présence de la nature systématiquement au centre de la réflexion (un jardin conçu au cœur du Centre Mosaïque).

* A Libercourt la solidarité est aussi toujours là

– Exemple de l’épicerie solidaire.

– Projet Mosaïque a permis près de 2 000 heures d’insertion et à 13 habitants de la commune d’être mobilisés sur le chantier.

– Solidarité et intergénération au cœur du projet (Présence d’un projet éducatif très structuré sur la commune).




Inauguration Hôtel de la formation / Saint-Pol-sur-Ternoise

Publié le 2 septembre 2025


Vendredi 27 juin 2025 – 10h30

Le projet en deux mots :

Reconversion d’un bâtiment de 1 500 m2 qui accueillait précédemment les services administratifs de la Communauté de communes du Ternois pour en faire un « Hôtel de la formation. Celui-ci est géré par l’ADEFI (Mission locale du Ternois-Montreuillois) présidé par Henri DEJONGHE.

Hôtel de la formation multi-services avec de nombreux partenaires (AFPA, AFP2I, Artois formation, l’Université d’Artois, CNFPT, la chambre des Métiers et de l’Artisanat, Manpower, Adapeco, Groupe Alternance Béthune… + Une Maison France Services

Montant du projet : 1,3 M€ dont 200 000 € du Département au titre du Fonds d’Innovation Territorial.

Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés des divers notes) :

* Accéder à l’emploi n’est pas aussi simple qu’on le dit parfois et la première condition c’est l’attractivité du territoire et l’activité des entreprises.

– C’est la raison pour laquelle le Département investi et fait des contrats de développement avec les intercommunalités, comme ici avec Ternois Comm, au nom de l’égalité entre les territoires.

– La raison pour laquelle nous investissons aussi dans notre réseau routier. Quand nous faisons le contournement de Saint-Pol ou le doublement de la RD 939 nous ne faisons pas la « route de la mer » mais la route du travail parce que cela permet aux entreprises de développer leur activité.

– Donc, même si les Départements sont les principales victimes de l’asphyxie budgétaire des collectivités locales, nous faisons en sorte de dégager des marges de manœuvre suffisantes pour investir et être au rendez-vous des projets des partenaires.

* Mais même quand l’emploi est disponible, il n’est pas toujours facile d’y accéder.

– Il faut donc faire très attention que, sous couvert d’économies à réaliser, on ne nous considère pas comme de simples guichets de prestations sociales. Ce serait catastrophique pour l’accompagnement à l’emploi.

– Nous savons bien qu’il faut parfois réussir à lever des freins avant de pouvoir réellement accéder à l’emploi. C’est parfois une solution de garde quand la moitié des Bénéficiaires du RSA sont des mères isolées, c’est parfois une formation pour des jeunes sans qualification ou c’est parfois des repères quotidiens à redonner quand la désocialisation est là.

* C’est tout l’intérêt d’un équipement comme cet « Hôtel de la formation » et de ses multiples partenaires.

– Cette prise en charge globale pour réussir l’accès à l’emploi est un combat ancien d’Henri DEJONGHE qui est souvent intervenu sur ce sujet au Département lorsqu’il était élu de notre assemblée.

– Donc avoir des organismes de formation, des professionnels de l’insertion, des structures capables de faire un lien direct avec les entreprises et même une Maison France Services pour lever les petits tracas quotidiens est la démonstration de ce que peut faire l’intelligence collective.

* Plutôt que l’injonction à l’emploi, toutes les opportunités doivent être saisies pour aider à reprendre pied avec l’emploi.

C’est ce que nous faisons avec la clause d’insertion. Pour ce chantier cela représente plus de 1 200 heures d’insertion ce qui est au final une donnée très abstraite. Mais pour les 8 personnes du Ternois qui ont pu travailler et être formés c’est du très concret et encore plus pour les 2 qui ont signé un CDI à l’issue des travaux et celui qui a obtenu un contrat d’apprentissage.




Inauguration de la salle Omnisports de Laventie

Publié le 1 septembre 2025


Vendredi 6 juin 2025 – 18h

Le projet en deux mots :

Construction d’un complexe sportif, à proximité du Collège de l’Alloeu et des écoles de la commune. Gros projet à hauteur de 2,1 M€ avec une subvention du Département de 1,05 M€.

Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés des divers notes) :

Une salle de sports peut contribuer à dynamiser un territoire

* Dans un territoire rural ou péri-urbain, il y a des équipements structurants qui peuvent dynamiser tout un territoire ; Cela peut être une maison pluridisciplinaire de santé, un espace dédié aux associations mais ça peut aussi être une salle de sports qui va réunir une multitude d’acteurs. C’est le cas ici, à Laventie, avec cette salle Omnisports dédiée à la fois aux écoles, aux clubs sportifs et, bien sûr, aux collégiens. Et des acteurs sportifs à Laventie, il y en a beaucoup !

Une salle omnisports pour les collégiens

* Il y a les collégiens tout d’abord c’est la raison principale de l’accompagnement financier du Département, à hauteur d’un plus d’un million €.

* Le Collège de l’Alloeu porte bien son nom puisqu’il accueille 650 élèves et plus de 500 demi-pensionnaires, venant, certes, de Laventie mais aussi de toutes les communes du territoire. Le Département vient d’ailleurs de consacrer 9,5 M€ pour la restructuration et l’agrandissement de ce collège.

9,5 M€ pour le collège, plus d’un million pour la salle de sport… On ne pourra pas dire que les conseillers départementaux, Raymond GAQUERE et Emmanuelle LEVEUGLE n’ont pas fait leur travail !

Une salle omnisports pour les écoles

* Les enfants des classes primaires sont également accueillis dans cette salle ; C’est tout simplement de l’intelligence collective.

* A Laventie il y a une véritable prise de conscience de l’importance du sport dès le plus jeune âge et la création de l’Ecole Municipale des sports, dédiée aux enfants de 3 à 8 ans, est vraiment à souligner ! C’est un élément fondamental tant pour la socialisation des enfants que d’un point de vue de la prévention pour la santé des plus jeunes.

Une salle omnisports pour les clubs sportifs

* A voir le nombre d’associations sportives dans la commune et la diversité des disciplines, on comprend facilement le besoin en équipement ; Des associations de Basket, Karaté, boxe française, randonnée pédestre, vélo, foot, judo, triathlon…J’ai même vu l’existence d’un institut de formation au catch !

* Au-delà d’être un vrai sport, le catch est une véritable tradition régionale et les plus anciens se souviennent tous du Bourreau de Béthune ou de l’Ange Blanc ; Nous avions même à une époque au Département un conseiller général, André DELCOURT, le maire de Calonne-Ricouart, qui était organisateur de galas de catch. Alors, pourquoi pas du catch, tant que l’on fait du sport !

* Et derrière tous ces clubs c’est aussi le rôle des éducateurs et des bénévoles qui est à souligner. La citoyenneté se forge à l’école et dans les familles ; Mais elle se forge aussi dans les associations, au contact des éducateurs. Nous ne les remercierons jamais assez pour ce temps et ces valeurs qu’ils donnent à notre jeunesse.

Le sport n’est pas une compétence du Département c’est un engagement.

* Si le Département est partenaire de la vie sportive à Laventie ce n’est pas parce que la loi l’exige. La seule compétence obligatoire consiste à donner les moyens de faire du sport au collège et à gérer des schémas pour les itinéraires de randonnée et les sports de pleine nature.

* Si nous sommes là c’est parce que nous avons fait le choix d’avoir une politique sportive complète et globale.

– Ainsi nous accompagnons la création et la rénovation d’équipements sportifs, comme cette salle omnisports mais aussi de plus petits équipements de proximités dans les quartiers et les villages (city-stade, pumptracks, terrains synthétiques et même des terrains de padel comme à Libercourt). Chacun doit pouvoir faire du sport près de chez soi.

– Nous aidons les comités sportifs départementaux parce qu’il est indispensable d’avoir des structures en soutien aux clubs.

– Nous versons des dotations sports aux collèges, nous accompagnons les sections sportives, l’UNSS au collège et l’USEP à l’école parce que le sport scolaire permet le sport pour tous.

– Nous accompagnons les clubs de haut-niveau, le sport amateur et les manifestations sportives parce que les bénévoles doivent être soutenus.

– Il faut comprendre que plus les Départements seront asphyxiés financièrement et plus on nous demandera de nous recentrer sur nos compétences obligatoires, moins il y aura de soutien pour le sport, la culture, la jeunesse et la vie associative. Malgré nos difficultés financières, notre choix c’est donc de réduire la voilure, à regret, mais surtout de ne rien abandonner, de ne pas renoncer à être aux côtés des communes et des acteurs du sport.

Enfin, nous accompagnons le handisport

– La non plus ce n’est pas une question de compétence obligatoire mais d’un « Réflexe handicap » que nous appliquons à toutes nos politiques et le sport est donc forcément concerné.

– Ce sont par exemple des équipements spécifiques que nous accompagnons, comme très récemment pour le Cécifoot au terrain synthétique d’Angres. Mais ce sont aussi des aides spécifiques pour les clubs et les athlètes paralympiques faisant naturellement partis de notre équipe Pas-de-Calais Olympique.

La présence d’Antoine PEREL (médaillé de bronze en para-triathlon aux JO de Paris)

* Etant donné notre engagement, forcément, la présence d’Antoine PEREL a énormément de sens.

* Tout d’abord ce n’est pas la présence d’un médaillé olympique qu’il convient de souligner mais celle d’un sportif hors-norme. Il y a peu de champion capable de briller dans plusieurs disciplines ; Il y a Jesse OWENS, il y a Karl LEWIS et il y a Antoine PEREL, passant du para-athlétisme au para-triathlon.

* Il y a aussi l’émotion procurée par cet incroyable para-triathlon au JO de Paris. Ce départ en trombe à la natation puis ce petit grain de sable qui complique la course (perte de ses lunettes) ; Cette remontada ensuite pour faire la course en tête puis cette lutte épique pour décrocher la médaille de bronze. Tout le monde se souvient je pense de l’ambiance incroyable durant cette course et la performance d’Antoine PEREL y était pour beaucoup.

* Enfin, il y a cette façon chez Antoine PEREL de toujours mettre en avant le travail qu’il est nécessaire de fournir pour y arriver. C’est une valeur importante à véhiculer.

Des valeurs de travail mais aussi d’écoute et de solidarité lorsqu’on court ainsi en binôme avec un guide.

* Pourtant, il y a un reproche à faire à Antoine. C’est celui de porter les couleurs du Nord quand on est natif du Pas-de-Calais (Béthune) ! Mais maintenant qu’il y a un très bel équipement sportif à Laventie, peut-être qu’il pourra reconsidérer la question ?!

* En attendant, longue vie à la salle Omnisport de Laventie qui verra assurément pousser les champions de demain.




Pose de la première pierre de la piscine intercommunale de Calais

Publié le 1 septembre 2025


Mercredi 25 juin 2025 – 11h

Le projet en deux mots :

Pose de la 1ère pierre de la 3ème piscine intercommunale de la CA Grand Calais Terres Mers.

Zone du Chemin Vert à Calais. Quartier en Politique de la Ville.

2 autres piscines : Piscine Emile Ranson (centre-ville) et ICEO (proche de Stade de l’Epopée)

Coût du projet : 10 M€ / Département : 1,5 M € (1M€ équipements sportifs + 500 000 € FIT)

Financement Etat : 80% (6,5 M€) :

– Contrat de Relance et de Transition Ecologique : 2,9 M€

– Agence Nationale du Sport : 3,6 M€

– CA Grand Calais : 2 M€

Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés des divers notes) :

* La construction d’une piscine est toujours une bonne nouvelle surtout pour l’apprentissage de la natation des enfants.

– Parce que nous savons qu’il y a un déficit de piscines dans les territoires et le Pas-de-Calais n’y échappe pas. Aujourd’hui encore nous voyons des enfants arriver au collège sans savoir nager. Ce n’est pas une exception et c’est ce qui nous a conduit à intégrer une dotation budgétaire spécifique pour les collégiens non-nageurs.

– Et s’il manque des piscines c’est en partie parce que nous sommes à la fin d’un cycle :

Le premier mouvement de construction de piscines a vu le jour avec l’instauration des congés payés et le Front Populaire. avec le constat que les ouvriers et leurs enfants ne savaient pas nager. Cela a donné notamment des piscines extérieures Art Déco dans le Bassin Minier dont le plus célèbre vestige est la Piscine Roger Salengro de Bruay-la-Buissière.

Les premières piscines couvertes sont arrivées un peu plus tard, comme ici à Calais avec la Piscine Ranson et son architecture particulière.

Mais c’est surtout le vaste programme des « Mille piscines » du Secrétariat d’Etat en charge de la Jeunesses et des Sports l’Etat avec leurs célèbres piscines Tournesols qui ont structuré les territoires. Une piscine bien connue des Calaisiens puisqu’il y en avait une dans le quartier du Beau Marais où de très nombreux enfants ont appris à nager.

C’est justement une des raisons de ce plan gouvernemental de l’époque : apprendre les enfants à nager après deux accidents majeurs ayant eu lieu en 1969 (noyade dans la Loire de 19 enfants d’un centre aéré puis 24 personnes, dont 14 enfants après le naufrage d’un bateau promenade sur le Lac Léman).

L’autre raison de ce plan des « Mille piscines » de l’Etat était, semble-t-il, les mauvais résultats de l’équipe de France de natation aux Jeux Olympiques de Mexico, mais ça c’était bien avant Léon Marchand et son quadruplé historique.

Mais toutes ces piscines, les Tournesols et les autres, construites dans les années 70 – début 80, ont pris de l’âge pour devenir obsolètes à un moment où la charge financière est devenue bien trop lourde pour les seules communes.

Les intercommunalités acteurs majeurs des reconstructions

Aujourd’hui, ce sont surtout les intercommunalités qui sont à la manœuvre, comme ici à Calais, à Desvres ou à Lumbres avec des équipements reconstruits. Sur d’autres territoires, comme à Lens-Liévin, les intercommunalités retravaillent actuellement sur maillage d’équipements à reconstruire. La piscine olympique de Lens, en face de Stade Bollaert, est opérationnelle, Liévin, Harnes, Billy-Montigny, Bully-les-Mines arrivent.

C’est tout le sens des contrats de développement que le Département a signé avec les intercommunalités. Cela nous permet d’aller au-delà de ce qui est prévu dans nos dispositifs de droit commun pour le sport et les collèges.

Reste que pour faire face à cet enjeu, les collectivités locales doivent pouvoir disposer de marges budgétaires. En asphyxiant financièrement les Départements, comme c’est le cas actuellement, on nous empêche de venir accompagner les projets tels que celui-ci.

De même, en souhaitant que le Département se recentre uniquement sur ses compétences obligatoires nous en viendrons à ne construire que des bassins d’apprentissage pour nos collégiens et surement pas un programme aussi complet. Ce serait là un bien mauvais calcul.

Une piscine pour tous les habitants

Parce qu’un centre aquatique c’est un des rares lieux où toute la population et toutes les générations se retrouvent.

Un lieu de loisirs tout d’abord, familial, respirant la joie de vivre.

Un lieu d’activité physique aussi, un des plus complet ; Et nous avons tous conscience de l’importance de pouvoir nager, avoir une activité sportive financièrement accessible pour notre bonne santé.

Un lieu de compétition enfin où on apprend l’exigence. Et les Jeux Olympiques de Paris on était une formidable vitrine pour la natation française. Et si nous avons la Béthunoise Cyrielle DUHAMEL dans le Pas-de-Calais (qualifiée aux JO de Tokyo mais pas à ceux de Paris), je ne doute pas que cette équipement fabriquera prochainement un champion Calaisien.




Inauguration du City Stade de Roclincourt

Publié le 1 septembre 2025


Samedi 21 juin 2025 – 11h

Le projet en deux mots :

City stade de 12 x 22 m en gazon synthétique sablé pour répondre aux besoins du RPI, de la population et du club de football.

Coût du projet : 99 000 € / Département : près de 30 000 €

Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés des divers notes) :

Un city-stade à proximité des écoles (RPI)

C’est une des raisons majeures de l’engagement du Département pour ces équipements de proximité, en dehors de nos compétences.

Le sport est devenue une matière éducative à part entière et il faut bien des équipements

Un city-stade pour le club de football

Le rôle d’une association sportive dans un village ou dans un quartier est prépondérant.

– C’est un lieu de citoyenneté où on apprend des règles mais un lieu d’émancipation aussi ; Les jeunes peuvent prendre des responsabilités et être reconnu pour leur engagement. Aujourd’hui le savoir-être est tout aussi important que l’apprentissage à l’école.

– Le rôle des bénévoles associatifs et des éducateurs est prépondérant. Tout sportif se souvient d’un de ses entraineurs et de ce qu’il lui a été inculqué.

Le sport c’est aussi la prévention santé

 Le mieux manger et l’activité physique sont devenus des enjeux de société (lutte contre l’obésité, maladies cardio-vasculaires…).

Tout cela justifie l’engagement du Département au-delà de ses compétences obligatoires.

– La seule compétence obligatoire pour le Département en matière de sport ce sont les schémas de randonnées pédestres et les sports de pleine nature. Or nous intervenons aussi sur la création de city-stade, de terrains synthétiques, de skate-parks et de pumptracks, en y consacrant 1 million € chaque année.

– Nous consacrons aussi 3 millions € pour les piscines et les salles de sports à proximité des collèges, près de 100 000 € pour les 63 sections sportives des collèges, nous accompagnons l’UNSS, l’USEP et les comités départementaux si précieux pour les clubs, près de 850 000 € sont consacrés aux clubs amateurs de haut-niveau, 790 000 € aux manifestations sportives… Tout cela de manière volontaire et en dehors de ce que la loi nous demande de faire.

Aussi, quand l’opposition demande un recentrage de l’action du Département sur ses compétences obligatoires et ne vote pas le budget c’est toute cette aide là qui est remise en cause.

Mais la majorité départementale a fait un choix, celui de réduire la voilure parce que les difficultés budgétaires sont là mais ne rien abandonner parce que toutes nos politiques sont utiles. Nous resterons donc à vos côtés, soyez-en certains !




Mireille HINGREZ-CEREDA – Rapport n° 1, Conseil Départemental du 24 mars 2025

Publié le 31 août 2025



Rapport n°1- Budget Primitif 2025

Position du Groupe Socialiste, Républicain et Citoyen

Mireille HINGREZ-CEREDA

         Mes chers collègues,

            A entendre les analystes en tout genre, les Think tank de tous poils et certains élus nationaux n’ayant jamais exercé la moindre responsabilité locale mais ayant un avis sur tout, je me dis que, quand même, il y aurait parfois de quoi baisser les bras…

            Il suffit pourtant de mettre le nez 5 minutes dans ce Budget départemental 2025 pour comprendre le caractère indispensable de notre action et pour constater l’esprit de responsabilité qui est le nôtre face à ce qui s’apparente de plus en plus à de la maltraitance institutionnelle.

            Depuis des années l’Etat nous dit : «Vous devez verser 1 000 € d’allocation à notre place mais je ne vous donne en compensation que 500 €, voire même plutôt 350 € ; Débrouillez-vous pour trouver ce qu’il manque ! ».

            Désormais ce même Etat nous dit en plus : « J’augmente vos charges mais je baisse vos dotations tout en vous empêchant de trouver des recettes nouvelles. Et si une recette devient un tant soit peu dynamique alors je la plafonne histoire de compliquer encore plus votre situation ! ».

            Cette méthode ubuesque pourrait être risible si nous ne parlions pas ici du quotidien de la population du Pas-de-Calais, de l’enfance en difficulté, des jeunes, des personnes sans emploi, des personnes âgées en perte d’autonomie et de celles en situation de handicap.

            Et comme si cela ne suffisait pas, j’attire votre attention sur un point de vigilance qu’il nous faudra avoir dans les semaines qui viennent concernant les Fonds Européens.

La Présidente de la Commission européenne a en effet appelé à une réaffectation des enveloppes de la programmation 2021-2027 de la politique de cohésion vers les priorités liées à la défense, la sécurité et la migration. Or, je vous rappelle que ces fonds européens de cohésion financent aujourd’hui une large part de notre politique d’insertion et que les conséquences seraient lors loin d’être neutres.

Par ailleurs, on évoque aussi une recentralisation de la gestion des fonds de l’Union Européenne ; l’Etat pourrait alors gérer le FSE à la place des collectivités locales et réorienter ces fonds vers ses propres priorités. C’est exactement ce qui s’est passé avec le Fonds de Transition JUSTE, créé pour soutenir les territoires confrontés à des difficultés et qui a finalement servi à financer MaPrimeRénov’ !

Ma PrimeRénov’ dont on apprend d’ailleurs aujourd’hui, par le biais de la Ministre en charge des comptes publics, que 250 M€ de fraudes ont été détectées en 2024 émanant de fausses entreprises et de fausses déclarations de travaux. Comme quoi la fraude n’est pas toujours là où on le dit !

Reste qu’au final c’est toujours moins de recettes pour mener nos politiques départementales alors que les besoins sont là et ne sont pas prêts de disparaitre. Vous savez bien que c’est même l’inverse et qu’il reste des solutions financières pérennes à trouver pour faire face au vieillissement de notre population.

En attendant, il faut bien trouver des solutions pour boucler ce budget 2025 et c’est tout le sens du travail de rationalisation qui a été engagé.

Ayant moi-même la responsabilité de plusieurs de champs de compétence, je peux témoigner de la difficulté de l’exercice et de ce qu’il a fallu comme énergie et comme inventivité à chaque Vice-Président et aux services pour rendre une copie équilibrée. Evidemment personne ne baisse des budgets par gaieté de cœur surtout quand nous sommes persuadés de l’intérêt de notre action.

Alors j’entends bien l’opposition qui n’est pas avare de leçons, pour ne pas dire de reproches, sur ce que nous ferions mal et sur ces ratios qui devraient être meilleurs…

Mais que dîtes-vous au gouvernement et qui n’a de cesse de nous mettre la tête sous l’eau ?

Où sont vos propositions précises et concrètes sur les économies à réaliser alors qu’entre la posture et le néant il y a largement la place pour des solutions constructives ?

Nous n’allons pas attendre encore 6 mois que ces propositions viennent ; Il nous faut avancer. Nous n’allons pas non plus nous cacher derrière une abstention de vote à ce budget.

Nous n’en profiterons pas non plus pour faire des publications de propagande sur les réseaux sociaux devant les portes de nos partenaires pour dire qu’on les abandonne et que « vraiment ce n’est pas bien » !

Non, nous préférons voter ce Budget 2025, en responsabilité et en assumant toutes les décisions, même si c’est difficile.

Nous assumerons cette augmentation de 0,5 point de DMTO, qui ne compensera même pas ce que nous n’aurons pas avec le gel de la TVA. Nous la voterons notamment parce qu’elle ne s’applique pas aux primo-accédants et donc aux jeunes cherchant leur premier logement. Habitant sur la Côte, je ne connais que trop cette problématique liée à la pression immobilière qui mériterait un encadrement plus conséquent.

Nous assumerons aussi les baisses de budgets et les réductions de voilure même si nous n’en portons pas la responsabilité. 50 M€ de non-dépenses ce ne sont pas que de simples lignes dans un document budgétaire, ce sont surtout des conséquences concrètes sur l’ensemble de nos compétences.

Certaines collectivités, à l’instar d’un Javier MILEI ou d’un Elon MUSK, ont fait le choix de couper à la hache, pour ne pas dire à la tronçonneuse, dans certaines de leurs compétences. Ce n’est pas le choix que nous avons fait ici en conservant toutes nos compétences, qu’elles soient obligatoires ou volontaires, parce que toutes sont utiles et complémentaires.

Nous procédons aussi ainsi parce qu’il faut arrêter de laisser croire qu’il suffit de supprimer la Communication, qui représente 0,17% du budget, pour ne rien réformer à l’APA. Arrêter de dire aussi qu’un rond-point en moins est la solution à tout, mélangeant au passage et de façon volontaire le fonctionnement et l’investissement.

Quand 76% d’un budget est consacré à l’action sociale, il faut bien étudier toutes les pistes d’optimisations y compris sur le champ des solidarités.

Nous ne pouvons pas non plus laisser croire que la règle adoptée est celle d’une baisse mécanique et uniforme parce que chaque cas a été étudié, le dialogue avec les partenaires est largement engagé et il ne s’est jamais arrêté ici à un simple arrêté de subvention.

Ce qui compte c’est la ligne que nous avons adoptée et celle-ci est claire ! Les adaptations qui s’imposent à nous ne doivent pas remettre en cause la qualité du service aux usagers ni les conditions de travail des agents de notre collectivité. Le maintien de l’emploi est aussi pour nous une préoccupation forte et c’est un critère primordial dans le dialogue avec les partenaires.

Malgré cette asphyxie financière organisée par le gouvernement et grâce à ce travail collectif de rationalisation, nous arrivons à un Budget départemental de plus de 2 milliards €. Un budget de plus de 2 milliards € qui protège et n’abandonne personne.

Un budget avec également une capacité d’investissement qui reste importante, à la hauteur de ce qui a été réalisé en 2024, pour poursuivre la modernisation de nos collèges et pour sécuriser les routes. Et vous savez bien que ce niveau d’investissement dépend de notre capacité d’emprunt et des marges que nous trouvons sur notre fonctionnement.

Un budget d’investissement avec 43 M€ consacrés aux projets des territoires et des communes et des intercommunalités en particulier.

Parce que là aussi il faut être cohérent… Que devons-nous dire aux maires des communes lorsqu’ils sollicitent le Département pour la construction d’une piscine, pour la rénovation d’équipement sportif ou culturel, pour une voie verte ou de la voirie ? Etes-vous prêts à aller leur dire : « désolés, cette année c’est l’abstention sur les subventions » ?!

Ce n’est en tout cas pas notre conception de la démocratie locale et nous avons bien conscience que l’avenir du Pas-de-Calais et de son attractivité se finance aujourd’hui.

Pour toutes ces raisons, par solidarité avec la population et nos partenaires, par ambition pour notre département et par fidélités à nos valeurs, nous voterons donc ce Budget Départemental 2025.




Propos introductif du Président – Conseil Départemental du 24 mars 2025

Publié le 31 août 2025



Mes chers collègues,

En deux siècles d’existence, les Départements n’ont cessé de démontrer leur résilience et leur capacité à se réinventer. Né dans les soubresauts de la Révolution, traversant les changements de régime et le zèle des bureaucrates le Département est plus que jamais l’échelon de proximité indispensable à l’efficacité de l’action publique.

À l’inverse, les crises qu’a traversées et continue de subir la France ont révélé l’impotence d’un État centralisé rompu aux projections abstraites, et éloignées des réalités du terrain. Elles ont montré combien, face à l’urgence des situations, l’inertie administrative et l’uniformité de normes mal pensées, ont empêché les collectivités d’agir utilement.

Le Département, par ses missions et sa juste distance, parce qu’il est de plain-pied avec ses racines, avec son quotidien et son avenir, est ce « chaînon » qui garantit la cohésion territoriale de notre pays.

Cela fait aujourd’hui 235 ans que les Départements de France sont au service des Français. Jamais ils n’ont été aussi reconnus dans leurs missions essentielles de solidarité sociale et territoriale ; et jamais ils n’ont été aussi menacés, dans leur existence même, par l’asphyxie budgétaire qui leur est infligée.

Construire un budget alors que la France n’avait pas encore adopté le sien fût une expérience inédite et compliquée pour l’ensemble des collectivités. A fortiori, lorsque jour après jour, annonce après annonce, le Gouvernement fait encore peser beaucoup d’incertitudes quant à l’ampleur des contraintes financières qu’il nous impose. Mais, nous voici donc arrivés au terme d’un véritable marathon budgétaire où, décidément, rien n’aura été simple, une chose est sûre, l’Etat et le Gouvernement nous demande d’en faire autant si ce n’est plus avec toujours moins de moyens.

En 2025, les collectivités locales devraient contribuer à l’effort de réduction des déficits publics à hauteur de 2,2 milliards d’€. Comme l’indique le Président du Comité des Finances Locales, André LAIGNEL, nous serons bien au-delà notamment parce que l’État n’en a pas terminé avec cette méthode qui consiste à décider depuis Paris des hausses qui nous concerne sans nous donner les moyens de les payer. Charge à nous de trouver la différence en faisant toujours plus d’économies.

La dernière décision en date c’est la hausse du taux de cotisation des employeurs territoriaux à la caisse nationale de retraite qui impacte directement notre budget dédié au personnel.

L’État n’a toujours rien résolu non plus de ce manque de compensation concernant les Allocations Nationale de Solidarité que nous versons à sa place et qui obligent tous les Départements de France à trouver des solutions de plus en plus improbables.

Enfin, le Gouvernement n’a tiré aucune leçon de ce bazar fiscal qu’il a organisé durant toutes ces dernières années au détriment du Département, dans une incompréhension générale.

Il y a deux ans, il nous a été promis, la main sur le cœur, qu’une part de la TVA pour compenser la disparition de la taxe sur le foncier bâti amènerait du dynamisme à nos recettes. Cette parole est aujourd’hui tout simplement reniée avec une part de TVA largement encadrée.

Il y a quelques semaines, j’entendais le maire du Touquet, Daniel FASQUELLE (ou « un maire du Montreuillois ») dire que nous étions « pénalisés par un État qui nous fait les poches chaque année un peu plus ». Je dois reconnaître que si la formule est expéditive, elle n’en est pas moins dénuée de vérité.

Aussi, dans ce contexte très contraint de préparation budgétaire, je tiens à remercier l’ensemble des élus et des groupes politiques pour le travail fourni. En plus de la concertation habituelle au sein des Commission Thématique, nous avons créé une Commission Budgétaire spécifique où chaque Vice-Président a pu exposé sa feuille de route et chaque Groupe politique faire part de ses propositions.

Ces remerciements je les adresse également à notre administration qui a dû travailler sur plusieurs options et faire preuve de beaucoup d’anticipation et de souplesse. Chacun a fait preuve de responsabilité et de professionnalisme et je sais pouvoir compter sur nos agents pour s’adapter au mieux aux décisions prises dans ce budget 2025.

Nous ne sommes pas élus pour renoncer mais pour agir alors, une nouvelle fois, c’est en responsabilité que nous arrêterons aujourd’hui un Budget équilibré fait de choix et d’adaptations aux circonstances. Comme l’a si bien dit Antoine de Saint Exupéry « pour ce qui est de l’avenir, il ne s’agit pas de prévoir mais de le rendre possible ».   Reste que les circonstances ne doivent pas servir d’alibi…     

         Les circonstances c’est notamment ce contexte international qui oblige notre pays à prendre en considération la menace Russe ainsi que le désengagement des Etats-Unis vis-à-vis de l’Europe.

         L’alibi c’est cette manière pour les plus libéraux d’en profiter pour opposer Budget de défense à Budget social. Comme si les deux étaient forcément liés et devaient nous conduire inexorablement à l’austérité.

Il y a pourtant des leçons du passé qui devrait nous servir de boussole et nous permettre de sanctuariser notre modèle social.

« La sécurité nationale et la sécurité sociale sont pour nous des buts et des impératifs conjugués ». Ces mots sont ceux du Général De Gaulle et doivent je pense parler à certains ici.

         Souvenez-vous aussi des décisions prises durant le Front Populaire qui ont permis l’unité de la France et des français.

Des décisions fondamentales pour les salariés des entreprises, à travers les Accords de Matignon, mais aussi pour les salariés agricoles et l’agriculture.

Des décisions sociales aussi à l’image des celles prises par les premières femmes ministres, comme Suzanne LACORE, au profit des enfants défavorisés et du handicap ou avec la création des premières cantines scolaires. Là encore des mesures qui raisonnent forcément dans notre hémicycle.

Mais toutes ces avancées sociales n’ont pas empêché Léon BLUM de faire preuve de responsabilité et d’investir massivement dans la défense de notre pays. C’est le budget de la défense qui a été largement augmenté, c’est l’industrie de l’armement qui s’est largement développée et c’est même la nationalisation des industries aéronautiques qui a été menée, sous l’égide du Ministre Pierre COT.

Comme quoi Budget de solidarité et Budget de la défense peuvent aussi aller de pair !

Il devient d’ailleurs de plus en plus insupportable de devoir presque s’excuser d’être la collectivité de la solidarité.

Cette solidarité, ce social tant décrié, c’est ce qui a permis l’année dernière dans le Pas-de-Calais à plus de 28 000 personnes âgées dépendantes de pouvoir rester à domicile et à plus de 10 000 autres d’être prises en charge en établissement. Tout cela grâce à l’APA pour lequel nous augmenterons notre budget de 7 millions d’€ encore cette année.

Ce social c’est ce qui permet l’accompagnement par le PCH de 9 600 personnes en situation de handicap ; c’est 1300 bénéficiaires de plus que l’année dernière.

Ce social, ce sont des centaines d’enfants que nous protégeons en établissement, en accueil familial ou en milieu ouvert parce que les carences parentales sont là.

Ce social se sont ces 6 000 familles accompagnées l’année dernière au titre de l’aide au logement qui n’ont finalement pas sombrées.

Ce social c’est enfin plus de 300 personnes éloignées de l’emploi sensibilisées l’année dernières aux métiers du BTP, ce sont les freins à l’emploi qui se lèvent, c’est la formation pour être opérationnels sur les chantiers du Canal Seine Nord Europe, comme nous l’avons vu récemment à Riencourt-lès-Bapaume.

En 10 ans, le nombre de bénéficiaires du RSA est passé de 78 000 à près de 50 000 dans le Pas-de-Calais et je ne crois pas que la dynamique économique suffise à expliquer cela.

Alors ce budget 2025 sur lequel vous allez être appelés à vous exprimer restera un budget qui protège, ce que nous assumons avec fierté.

J’en profite d’ailleurs pour réitérer nos remerciements collectifs et notre confiance à tous les travailleurs sociaux et les familles d’accueil qui ont une mission difficile mais si importante pour la cohésion sociale dans notre département.

Alors bien sûr, quand 76% du budget départemental est destiné à la santé et à l’action sociale, on peut difficilement réaliser 50 millions d’€ d’économies imposées par le Gouvernement sans adapter les dispositifs liés à la solidarité. C’est tout le travail qui a été engagé mais sans aucun renoncement ni abandon.

Un budget départemental proposé à plus de 2 milliards d’€ dans lequel nous refusons la suppression de nos politiques volontaristes, pour l’éducation, pour le sport, pour la culture, pour la vie associative et la jeunesse, pour l’engagement solidaire et citoyen.

Supprimer nos politiques volontaristes, comme l’ont fait certaines collectivités, ne suffirait pas à financer nos politiques obligatoires. Mais surtout, ces politiques volontaristes c’est ce qui fait le lien dans une société qui en a tellement besoin.

Ce budget c’est enfin une proposition du maintien d’un haut niveau d’investissement pour construire l’avenir du Pas-de-Calais et garantir l’emploi.

Malgré les difficultés nous poursuivons donc les ambitions fixées dans notre projet de mandat et, comme je m’y étais engagé, si tôt le budget voté, nous renverrons dans les commissions thématiques un premier bilan de cette feuille de route départementales fixée en début de mandat.

Sans perdre de temps, cette après-midi nous étudierons plusieurs mesures liées à la jeunesse qui reste, plus que jamais, une priorité de notre action départementale.

Nous verrons enfin les modalités 2025 de l’appel à projets visant la modernisation des services aux habitants des quartiers prioritaires. Tout comme nous le faisons pour les équipements publics en milieu rural avec le FARDA, nous pouvons être très fiers de cette politique pour l’enfance, la jeunesse et l’éducation dans les quartiers, amenant toujours plus d’égalité et d’humanité.

Ce besoin d’humanité, c’est d’ailleurs un des enseignements majeurs d’une vaste enquête menée récemment sur les inégalités d’accès aux services publics. Nous aurions tort de négliger ce besoin qui n’est pas qu’une question générationnelle.

Mais avant de commencer nos travaux de la journée, je me devais de vous donner quelques informations. 

La première concerne la solidarité qui perdure entre nos territoires. Ainsi, après les périodes d’inondations que notre département a subies, nous continuons de percevoir des gestes de solidarités et notamment 200 000 € de dons émanant des 7 Départements de la région Parisienne.

L’autre information concerne le Service Départemental d’Incendie et de Secours du Pas-de-Calais pour lequel nous prévoyons un budget de 90,5 millions € avec une hausse de 2,5 millions € par rapport à l’an dernier. Avec plus de 63% de part départementale dans le budget du SDIS, nous restons un des Départements le plus engagé budgétairement de France.

Il y a quelques temps j’ai saisi le Ministre de l’Intérieur sur le fait que le SDIS ne bénéficiait pas de fonds solidaire alors que nos sapeurs-pompiers sont particulièrement mobilisés par les conséquences de la question migratoire sur nos côtes. Nous avons été entendu sur ce problème et je remercie l’État d’avoir accepté de revoir sa procédure. Cela pourrait ramener 2 millions € supplémentaires pour nos sapeurs-pompiers qui en ont bien besoin.

Enfin, pour ouvrir cette séance, nous accueillons avec grand plaisir le Colonel Stéphane CONTAL, le nouveau directeur départemental et chef de corps des sapeurs-pompiers du Pas-de-Calais. Nous lui souhaitons la bienvenue dans le Pas-de-Calais et lui assurons tout le soutien de notre collectivité pour mener à bien tous les chantiers engagés par le SDIS.




Les mercredis de l’été 2025

Publié le 16 juin 2025


Parce que les vacances et les loisirs sont un droit pour toutes et tous, le Département permet à ceux qui n’y ont pas accès des moments d’évasion et de bonheur. Vos conseillers départementaux vous invitent à découvrir les plages de la Côte d’Opale, gratuitement et sans se soucier du transport, tous les mercredis du 2 juillet au 13 août




Bilan de mi-mandat du canton de Wingles

Publié le 19 mai 2025


Retrouvez le bilan de mi-mandat de Laurence Louchaert et d’André Kuchcinski, conseillers Départementaux du canton de Wingles. En juin 2021, vous nous avez fait l’honneur de nous accorder votre confiance à l’occasion des élections départementales…




Au fil des ressources : un tremplin vers l’emploi

Publié le 24 avril 2025


L’association d’insertion par l’emploi Au Fil des Ressources propose 𝐚𝐮𝐱 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞𝐬 𝐞́𝐥𝐨𝐢𝐠𝐧𝐞́𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥’𝐞𝐦𝐩𝐥𝐨𝐢 𝐝𝐞 𝐬𝐞 𝐟𝐨𝐫𝐦𝐞𝐫 𝐚𝐮𝐱 𝐦𝐞́𝐭𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐮𝐭𝐮𝐫𝐞, 𝐭𝐨𝐮𝐭 𝐞𝐧 𝐩𝐫𝐨𝐩𝐨𝐬𝐚𝐧𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐭𝐞𝐥𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐫𝐞𝐭𝐫𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫 𝐜𝐨𝐧𝐟𝐢𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐞𝐧 𝐞𝐮𝐱 à Cucq dans le Montreuillois.




Mêler biodiversité et emploi à Fauquembergues avec l’APRT

Publié le 24 avril 2025


Alain Méquignon, Maire de Fauquembergues et Vice-Président du Conseil Départemental en charge de la ruralité, de l’agriculture et du déve­loppement durable, nous emmène aujourd’hui sur une parcelle en friche récemment achetée par sa commune.




Bilan de mi-mandat du canton de Lens

Publié le 22 avril 2025


Le bilan de mi-mandat de nos conseillers Départementaux Fatima AIT CHIKHEBBIH et Daniel KRUSZKA est disponible !




L’aire de covoiturage d’Aix-Noulette s’agrandie !

Publié le 10 avril 2025


𝐋’𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐯𝐨𝐢𝐭𝐮𝐫𝐚𝐠𝐞 𝐝’𝐀𝐢𝐱-𝐍𝐨𝐮𝐥𝐞𝐭𝐭𝐞 à proximité de l’A21 et de l’A26, très prisée des automobilistes, fait le plein depuis son lancement. Le Département du Pas-de-Calais et la SANEF ont donc décidé de l’agrandir avec le doublement de la capacité d’accueil. 𝟏𝟏𝟐 𝐩𝐥𝐚𝐜𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐦𝐚𝐢𝐧𝐭𝐞𝐧𝐚𝐧𝐭 𝐝𝐢𝐬𝐩𝐨𝐧𝐢𝐛𝐥𝐞𝐬.




Voeu contre la fermeture de l’aéroport de Merville Lestrem

Publié le 27 mars 2025


La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) a exprimé sa volonté de se désengager du contrôle aérien sur plusieurs aéroports français, dans un contexte de restriction budgétaire à l’horizon 2028, notamment à l’aéroport de Merville-Lestrem.




Voeu pour la préservation de la politique Européenne de cohésion

Publié le 26 mars 2025


La politique de cohésion économique, sociale et territoriale, telle que définie par le traité de Lisbonne, vise à réduire les écarts de richesse au sein de l’Union européenne (entre les habitants de l’UE, entre les collectivités et entre les États).




Le Département et ELFE forment aux métiers du canal Seine-Nord Europe

Publié le 26 mars 2025


Début mars, Jean-Claude Leroy, Président du Département, visitait 𝐥𝐞 𝐜𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐄𝐋𝐅𝐄 𝐁𝐓𝐏, 𝐬𝐢𝐭𝐮𝐞́ 𝐚̀ 𝐑𝐢𝐞𝐧𝐜𝐨𝐮𝐫𝐭-𝐥𝐞̀𝐬-𝐁𝐚𝐩𝐚𝐮𝐦𝐞, 𝐧𝐨𝐧 𝐥𝐨𝐢𝐧 𝐝𝐮 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐭𝐢𝐞𝐫 𝐝𝐮 𝐟𝐮𝐭𝐮𝐫 𝐜𝐚𝐧𝐚𝐥 𝐒𝐞𝐢𝐧𝐞-𝐍𝐨𝐫𝐝 𝐄𝐮𝐫𝐨𝐩𝐞.




Bilan de mi-mandat canton d’Aire-sur-la-Lys

Publié le 25 mars 2025


Florence Wozny et Jean-Claude Dissaux vous proposent leur bilan de mi-mandat, distribué à la fin du mois de décembre à la population du canton d’Aire-sur-la-Lys.




Voeu sur les conséquences du gel du Pass Culture

Publié le 25 mars 2025


Le 31 janvier 2025, le Ministère de l’Éducation Nationale a annoncé la limitation de la part collective du Pass Education à 72 millions d’euros pour l’année 2025 dont 50 millions disponibles jusqu’en juin, contre 97 millions en 2024.




Voeu pour un moratoire sur les fermetures de classes

Publié le 25 mars 2025


La rentrée scolaire 2025-2026 s’annonce une nouvelle fois difficile dans le Pas-de-Calais avec 303 postes supprimés dans le Nord et le Pas-de-Calais de la maternelle au lycée. Cela s’ajoute aux 250 suppressions de l’an dernier où l’Académie de Lille avait déjà supporté près de 40% des suppression en France à elle seule !




Retrouver un emploi avec l’APARDE et le Département

Publié le 21 mars 2025


𝐑𝐞𝐭𝐫𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫 𝐮𝐧 𝐞𝐦𝐩𝐥𝐨𝐢 𝐪𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐨𝐧 𝐞𝐧 𝐞𝐬𝐭 𝐞́𝐥𝐨𝐢𝐠𝐧𝐞́, 𝐜’𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐨𝐬𝐬𝐢𝐛𝐥𝐞 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐥’𝐀𝐏𝐀𝐑𝐃𝐄 𝐚̀ 𝐀𝐢𝐫𝐞-𝐬𝐮𝐫-𝐥𝐚-𝐋𝐲𝐬 ! Il s’agit d’une association d’insertion agréée par le Département, notamment pour le suivi des bénéficiaires du RSA.




Bilan de mi-mandat canton de Saint-Omer

Publié le 20 mars 2025


C’est au tour de Sophie Warot et de Bertrand Petit de publier leur bilan de mi-mandat pour le canton de Saint-Omer.




Voeu sur le maintien des aides de l’état aux missions locales

Publié le 29 janvier 2025


Depuis plus de quarante ans, les Missions locales constituent le premier réseau de service public pour l’accompagnement des jeunes de 16 à 25 ans, jusqu’à 29 ans s’ils sont en situation de handicap, vers l’insertion sociale et professionnelle.




Voeu de soutien aux pêcheurs du Pas-de-Calais

Publié le 28 janvier 2025


A de multiples reprises, notre Groupe politique a interpellé le Gouvernement sur le nécessaire soutien à la pêche artisanale du Pas-de-Calais, filière historique de notre littoral. Leurs difficultés se sont amplifiées suite au Brexit, notamment sur les questions des licences dans les eaux britanniques, les sorties de flotte pour de nombreux navires, et la création de nouvelles aires marines protégées côté britannique.




Voeu de soutien de l’agence bio

Publié le 28 janvier 2025


La filière de l’agriculture biologique concilie harmonieusement la production agricole et protection de l’environnement ; Avec la nécessaire transition écologique, l’enjeu de son développement nous concerne donc tous.




Voeu sur le statut des AESH

Publié le 27 janvier 2025


L’inclusion scolaire vise à assurer une scolarisation de qualité à tous les élèves par la prise en compte de leurs singularités et de leurs besoins éducatifs particuliers. Depuis la loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées du 11 février 2005, la scolarisation des élèves en situation de handicap dans le milieu scolaire ordinaire constitue en France un principe de droit.




Soutien à Mayotte après le passage du cyclone Chido

Publié le 27 janvier 2025


Sur proposition du Président Jean-Claude LEROY, les élus du groupe socialiste, républicain et citoyen ont voté une subvention de 15 000€ qui sera versée à l’association Bibliothèques sans frontières. Cette aide s’inscrit dans l’esprit de solidarité qui nous anime, elle permettra l’achat d’une IDEAS BOX, médiathèque mobile en kit qui sera basée au collège Ali Halidi de Chiconi.




Liévin, Lens, Harnes… de nouvelles piscines dans le bassin minier

Publié le 15 janvier 2025


Liévin, Harnes, Bully-les-Mines… de nombreux centres aquatiques vont bientôt voir le jour ou sont déjà construits comme ceux de Carvin ou Lens.




En bref, n°18 décembre 2024

Publié le 12 décembre 2024


Retrouvez notre dernier numéro du «  En Bref » avec la commission permanente du 9 décembre 2024. Ce document résume l’ensemble des rapports passés en commission.




Voeu pour le maintien des crédits ERBM

Publié le 5 décembre 2024


Après plusieurs semaines de flou concernant l’inscription des crédits dédiés à l’ Engagement pour le Renouveau du Bassin Minier (ERBM), Madame Valérie LETARD, Ministre en charge du logement et de la rénovation urbaine, vient de confirmer à l’Assemblée Nationale le respect dans le budget 2025 des deux enveloppes initialement prévues.




Voeu sur le projet de loi de finance et la veille sanitaire agricole

Publié le 4 décembre 2024


Dans le cadre des travaux actuels sur le projet de loi de finances 2025 est établie une recommandation de rationalisation de la gouvernance territoriale et de la surveillance sanitaire, qui viserait à intégrer demain les Groupements de Défense Sanitaire (GDS) aux Chambres d’Agriculture.




Voeu de soutien aux salariés d’ArcelorMittal

Publié le 3 décembre 2024


L’usine sidérurgique ArcelorMittal de Dunkerque, installée dans les Hauts-de-France, est l’un des plus grands sites de laminage à chaud en Europe et sa capacité de production est une des plus importantes d’Europe occidentale.




Voeu d’opposition à l’accord UE-MERCOSUR

Publié le 3 décembre 2024


Alors que l’Union européenne et les pays du MERCOSUR envisagent de conclure un accord d’association économique, avec les Départements de France, nous dénonçons un texte qui met en péril l’agriculture française et intensifie une crise déjà alarmante pour les agriculteurs. Le Pas-de-Calais, grand département agricole, subira de fait les conséquences de cet accord déséquilibré, ce que nous ne pouvons pas accepter.




En bref, n°17 novembre 2024

Publié le 24 novembre 2024


Retrouvez notre dernier numéro du «  En Bref » avec la commission permanente du 18 novembre 2024. Ce document résume l’ensemble des rapports passés en commission.




L’IVG, toujours un combat politique en 2024 ?

Publié le 13 novembre 2024


Evelyne Nachel, Vice-Présidente du Département du Pas-de-Calais, en charge de l’en­fance, de la famille et de la promo­tion maternelle infantile 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐩𝐚𝐫𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐈𝐕𝐆, 𝐪𝐮𝐢 𝐫𝐞𝐬𝐭𝐞 𝐮𝐧 𝐜𝐨𝐦𝐛𝐚𝐭 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐞𝐧 𝟐𝟎𝟐𝟒 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐝𝐞𝐬 𝐝𝐫𝐨𝐢𝐭𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐫𝐞𝐜𝐮𝐥𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐜𝐞𝐫𝐭𝐚𝐢𝐧𝐬 𝐩𝐚𝐲𝐬 𝐄𝐮𝐫𝐨𝐩𝐞́𝐞𝐧𝐬, même si ce droit est inscrit dans notre constitution depuis cette année.




En bref, n°16 octobre 2024

Publié le 5 novembre 2024


Retrouvez notre dernier numéro du «  En Bref » avec la commission permanente du 14 octobre 2024. Ce document résume l’ensemble des rapports passés en commission. Voici quelques thématiques traitées dans ce numéro.




Les clubs sportifs soutenus par le Département du Pas-de-Calais !

Publié le 30 octobre 2024


Ludovic Loquet, Vice-Président du Département en charge du sport nous parle des aides Départementales à destination des clubs sportifs. Ce 14 octobre, nous avons voté en commission permanente 𝐮𝐧𝐞 𝐬𝐮𝐛𝐯𝐞𝐧𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝟏𝟔𝟔 𝟎𝟎𝟎€ 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥’𝐚𝐜𝐡𝐚𝐭 𝐝𝐞 𝐩𝐞𝐭𝐢𝐭𝐬 𝐞́𝐪𝐮𝐢𝐩𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐚̀ 𝐝𝐞𝐬𝐭𝐢𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝟑𝟓𝟎 𝐚𝐬𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐬𝐩𝐨𝐫𝐭𝐢𝐯𝐞𝐬.




216 000€ pour la réalisation d’aménagements dans les espaces naturels sensibles

Publié le 27 septembre 2024


Afin de préserver la biodiversité tout en garantissant un accès sécurisé à la population, des aménagements sont réalisés sur les Espaces Naturels Sensibles.




En bref, n°15 septembre 2024

Publié le 26 septembre 2024


Retrouvez notre dernier numéro du «  En Bref » avec la commission permanente du 16 septembre 2024. Ce document résume l’ensemble des rapports passés en commission. Voici quelques thématiques traitées dans ce numéro.




Séance plénière du 23 septembre 2024

Publié le 25 septembre 2024


Un ordre du jour chargé lors de la réunion du Conseil Départemental où il fût tout d’abord question de 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐭𝐫𝐮𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐛𝐮𝐝𝐠𝐞𝐭 𝟐𝟎𝟐𝟓 𝐚̀ 𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫 𝐪𝐮𝐢 𝐬𝐞𝐫𝐚 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐜𝐮𝐥𝐢𝐞̀𝐫𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐢𝐟𝐟𝐢𝐜𝐢𝐥𝐞 𝐚̀ 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐭𝐫𝐮𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐮 𝐟𝐚𝐢𝐭 𝐝’𝐮𝐧𝐞 𝐬𝐢𝐭𝐮𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐟𝐢𝐧𝐚𝐧𝐜𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐝𝐞́𝐠𝐫𝐚𝐝𝐞́𝐞.




Voeu sur la suppression de postes en PJJ

Publié le 25 septembre 2024


Le 31 juillet, la direction de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ) a annoncé aux organisations syndicales un plan d’économie entre 1,6 à 1,8 million euros imputé sur le budget de recrutement des agents contractuels soient près de 300 postes mis en péril dans les directions territoriales. Il s’agit de contrats d’éducateurs, de psychologues et d’assistants sociaux, professionnels engagés dans l’accompagnement au quotidien des jeunes en difficulté.




Soutenir les tiers lieux culturels en milieu rural

Publié le 25 septembre 2024


En juillet dernier, le gouvernement a arrêté son Plan Culture et Ruralité qui devrait être doté de 98 millions € sur 3 ans pour accompagner les acteurs culturels. Avec 700 communes de moins de 1 000 habitants, le Pas-de-Calais est un département très rural et notre collectivité a pleinement conscience des difficultés pour que la culture soit accessible à tous dans ces secteurs.




31 248€ pour l’extension de l’aire de covoiture de Fouquières-lès-Béthune

Publié le 19 septembre 2024


Afin d’alléger les dépenses contraintes des familles et de lutter contre le dérèglement climatique, le Département s’engage dans le développement d’aires de covoiturage sur tout le territoire du Pas-de-Calais.




Visite du chantier de l’hôpital de Lens

Publié le 20 juin 2024


Retrouvez notre reportage sur l’avancée des travaux du nouvel hôpital de Lens, la construction du premier des trois étages est en cours et la livraison est prévue pour début 2027.