Canton d'Aire-sur-la-Lys



Inauguration du rez-de-chaussée de la mairie et de l’îlot Saint Jean-Baptiste

Publié le 2 décembre 2025


Aire-sur-la-Lys – Jeudi 4 décembre 2025



PROPOSITION D’ELEMENTS DE LANGAGE

  • Un projet qui s’inscrit dans une vision de développement et de valorisation patrimoniale

En raison de sa place importante dans l’histoire de notre département, Aire-sur-la-Lys dispose d’un patrimoine historique important mais aussi ancien. La municipalité a bien saisi toute l’opportunité derrière ce patrimoine. Pourquoi détruire et dénaturer pour reconstruire quand on peut s’appuyer sur des fondations solides, avec du cachet architectural inestimable, et un attachement historique à préserver.

Bien sûr, cela a un coût, mais la commune a su y mettre les moyens, avec l’ensemble des financeurs dont le Département du Pas-de-Calais.

Et ce coût a pu être optimisé en adaptant intelligemment les projets de requalification à l’utilisation future des lieux.

L’exemple de l’îlot Saint-Jean-Baptiste est parlant avec une mutualisation des usages qui a permis à chaque financeur d’apporter sa pierre à l’édifice Ce lieu mêle ainsi de multiples permanences, une médiathèque, une ludothèque, un cyber-centre, un fablab, un espace de coworking, une salle polyvalente et plusieurs salles d’activités.

Et voilà comment un ancien hôpital/hospice puis maternité a pu finalement trouver une autre vocation sociale et sociétale à destination du plus grand nombre.

  • Un projet d’aménagement extérieur nécessaire avec une vraie prise en compte des enjeux environnementaux

Parce qu’il accueille de nombreux publics, il était important d’adapter les espaces extérieurs et de les dimensionner de manière adéquate.

Le Département a établi dans son projet de mandat une volonté d’encourager le verdissement, la désimperméabilisation et la renaturation pour plusieurs raisons :

  1. Une amélioration évidente du cadre de vie pour les habitants
  2. Le besoin d’une meilleure infiltration de l’eau pluviale, et on sait qu’à Aire-sur-la-Lys, cette problématique est un enjeu fort dont on a bien conscience au regard des risques de crues
  3. La mise en place d’îlots de fraicheur en vue des épisodes caniculaires qui seront amenés à se reproduire de plus en plus fréquemment dans le contexte de dérèglement climatique. Les espaces verts réduisent directement la température en ville.
  4. Donner des espaces pour permettre à la biodiversité de trouver refuge et se développer. Cela n’est pas un sujet annexe car les insectes et les pollinisateurs sont en déclin et nous en avons besoin pour assurer notre sécurité alimentaire.
  • Le Département au service des communes et des vocations de centralité

Avec le dispositif de la contractualisation que nous avons mobilisé ici, nous accompagnons la commune mais aussi plus globalement les habitants des communes des alentours car on le sait, ces lieux d’accueil leur sont aussi destinés. C’est tout l’esprit de la contractualisation qui vise à donner un coup de pouce supplémentaire aux communes qui assument des charges de centralité, – même si les communes rurales sont loin d’être oubliés par le Département avec notre dispositif FARDA qu’on ne présente plus.

Ces charges de centralité sont multiples. On le voit ici avec la diversité des permanences qui se tiennent, mais c’est aussi vrai en matière culturelle, sportive, éducative, économique, de santé, où de nombreux habitants des communes voisines bénéficient de ce que le bourg centre a à proposer.

Certes, c’est une subvention importante, mais c’est une subvention qui engage Aire-sur-la-Lys, et l’accompagne pour assumer la responsabilité qui est la sienne : faire rayonner l’ensemble des communes voisines et leur rendre cette subvention à travers un accueil ouvert à tous leurs habitants. Nous savons que c’est une dimension dont a bien conscience la municipalité et nous sommes convaincus qu’elle saura encore et toujours l’assumer avec vigueur, responsabilité et bienveillance.




4e Journée des Interclubs Nationaux du Volant Airois

Publié le 20 novembre 2025


Samedi 22 novembre 2025 – (Canton d’Aire-sur-la-Lys)



  • Un Département sportif et engagé pour le sport

Le Pas-de-Calais compte plus 300 000 licenciés dans près de 3 200 clubs sportifs. Ces clubs sont présents dans tous les territoires du département, et permettent l’accès au sport au plus grand nombre.

Le sport, c’est donc un formidable vecteur d’animation, de lien social et de solidarité qui fait vivre et rayonner nos territoires, grâce à de nombreuses associations et un tissu de bénévoles que nous devons préserver.

Nous avons régulièrement l’occasion de le rappeler à Arras dans l’hémicycle lorsque nous étudions les programmations annuelles de nos nombreux dispositifs en faveur du sport, de sa pratique et plus généralement du monde sportif : le Département du Pas-de-Calais mène une politique sportive qui, bien que volontariste, est particulièrement ambitieuse tant envers les clubs de haut-niveau que les clubs amateurs et le sport-inclusion, tant envers les organisateurs de manifestations sportives qu’envers les comités départementaux, et tant envers le sport fédéré que les sports de nature.

Malgré les contraintes budgétaires qui touchent les départements, nous avons souhaité garder le cap et nos objectifs et maintenir au mieux notre aide en faveur du mouvement sportif car c’est aussi une question de reconnaissance envers les nombreux bénévoles qui se dévouent au quotidien pour faire vivre les territoires.

  • Accompagner les clubs locaux, c’est agir en faveur de la jeunesse

Ce sont dans les petits clubs locaux que naissent les vocations sportives et c’est notamment à travers eux que nos communes sont animées et ne se transforment pas en communes-dortoirs.

Ce sont souvent sur ces petits équipements locaux que naissent les vocations sportives qui mènent parfois au haut-niveau, sinon à une pratique régulière dont on sait qu’elle est importante pour la santé de chacun.

Il ne suffit donc pas de soutenir le haut-niveau qui ne serait rien et n’existerait pas sans l’échelon le plus local qui soit.

Donner aux jeunes l’occasion de découvrir le sport et de s’essayer à la pratique localement, c’est aussi contribuer à développer nos jeunes talents et permettre à chaque jeune de trouver sa vocation, sportive ou non.

  • Accompagner le sport, c’est aussi reconnaître le travail des bénévoles et de ceux qui s’engagent

Les clubs locaux, ce sont aussi un vivier de bénévoles, essentiels à la vie locale, et qui consacrent une grande partie de leur temps libre pour les clubs.

Sans bénévole, pas de clubs sportifs.

Sans bénévole, pas d’accompagnement pour les jeunes.

Sans bénévole, personne pour transporter les enfants les jours de compétition, personne pour préparer le matériel, personne pour organiser le loto de fin d’année.

Sans bénévole, personne pour signaler les routes lors des randonnées ou des compétitions cyclistes, personne pour tenir les comptes de la trésorerie de l’association.

Si les bénévoles n’étaient pas là, la vie sportive serait condamnée à se résumer aux quelques rares clubs de haut-niveau, qui, même eux, devraient réduire la voilure.

Les bénévoles sont souvent des héros du quotidien. Alors oui, il faut préserver le bénévolat, il faut le soutenir et il faut l’entretenir et cela passe bien sûr par la formation d’une future génération de bénévoles sensibilisés au sport et au lien social dès le plus jeune âge.

En accompagnant chaque année les clubs, les comités départementaux, les sections sportives rectorales, je peux modestement dire que le Département concourt, à son niveau et à son échelle, à maintenir ce monde sportif que nous aimons et ses si précieux artisans.

A l’heure où nous entendons souvent parler de crise du bénévolat, ce message semble important à passer.




Inauguration de la Fonderie “Maison de l’entraide et de l’insertion » à Aire-sur-la-Lys

Publié le 1 octobre 2025


Vendredi 3 octobre 2025 – (Canton d’Aire-sur-la-Lys)



Le projet en deux mots :

Réhabilitation d’une friche urbaine en Maison pour les associations caritatives de la commune (Secours Populaire, Restos du Cœur, Association des Demandeurs d’Emploi et des Précaires …)

Eléments de langage possibles :

* La reconquête urbaine est un véritable acte politique

– Pendant de trop nombreuses années, la France s’est reconstruite en marchant sur la tête, en abandonnant ses centres-villes pour se développer dans les périphéries. Et avec le déclin industriel, cela a laissé des friches au cœur des villes dont on se savait quoi faire sinon les détruire. Mais c’est du Patrimoine qui s’est mis à disparaître peu à peu.

– Il faut donc rendre hommage à ces maires qui ont très vite compris qu’il y avait là des espaces à reconquérir pour mieux se développer et Jean-Claude DISSAUX en est sans doute l’un des meilleurs exemples. C’est cette stratégie de reconquête qui a déjà été adoptée avec le Pôle Social et Culturel et, avec le travail engagé depuis longtemps sur le Patrimoine ancien, cela donne une ville particulièrement attractive.

* Un Maison pour les associations caritatives

– Rénover du Patrimoine c’est bien mais encore faut-il que cela soit utile. Et faire le choix d’y accueillir les associations caritatives est particulièrement pertinent.

– Nous ne dirons jamais assez combien le rôle de ces associations est essentiel ; Elles tiennent véritablement le pays en évitant à toute une franche de la population de se mettre en marge de la société.

– Et chaque citoyen devrait passer un jour ou deux avec vous pour comprendre qui est le public bénéficiaire de votre action bénévole, bien loin de ce que l’on pense et des idées reçues.

– Il y a tous ceux qui ont connu un accident de la vie, un divorce, la maladie, la perte d’un emploi ou d’un proche… tous ceux qui connaissent un moment de bascule pour aller vers la précarité et les difficultés quotidiennes.

– Il y a aussi les mères isolées, qui représentent d’ailleurs la moitié des bénéficiaires du RSA dans le Pas-de-Calais, qui ne demandent qu’à élever dignement leur famille.

– Il de plus en plus de retraités qui, comme l’indiquent Les Petits Frères des pauvres, connaissent de plus en plus l’isolement relationnel.

– Il y a aussi de plus en plus de jeunes et d’étudiants pour qui manger un repas par jour est devenu la norme. Comment pouvons-nous accepter qu’aujourd’hui des jeunes se privent de manger pour payer des études ou un hébergement ?!

– Il y a enfin, les travailleurs pauvres qui sont eux-aussi de plus en plus nombreux dans cette société « Smicardisée » où le salaire ne suffit plus toujours pour s’en sortir.

– C’est tout ça le public des associations caritatives et c’est finalement la même population que nous accompagnons au Département.

– Alors cette main tendue par Les Restos du cœur, le Secours Populaire, l’Association des Demandeurs d’Emploi et des Précaires et tous les autres, n’a pas de prix et peut tous nous concerner à un moment de notre vie.

– Il y a 40 ans, presque jour pour jour, Coluche lançait cet appel pour les Restos du cœur. Il avait cette phrase aux abords assez absurdes… « La France, comme elle est, c’est pas plus mal que si c’était pire ». Mais si ce n’est pas pire c’est justement parce qu’il y a l l’action des associations caritives et de ses bénévoles qui n’ont pas oublié que dans la devise de notre République il y avait le mot Fraternité.

* Rendre hommage à l’action des bénévoles

– Les associations caritatives fonctionnement uniquement parce que certains de nos concitoyens acceptent d’offrir leur temps libre aux autres ; C’est tout simplement exceptionnel.

– Des bénévoles à la mission si difficile quand il faut en plus multiplier les démarches pour trouver des subventions qui se font de plus en rares. Evidemment la réduction des déficits publics de notre pays est un enjeu important. Mais nous devrions tous faire très attention aux conséquences de ces réductions, et parfois même ces suppressions de budgets, sur l’activité et le moral des bénévoles associatifs.

– Finalement cette manière de mutualiser les coûts est une réponse intelligente et collective à la nécessité de faire des économies.

– Vous pouvez en tout cas compter sur l’engagement du Département qui reste à vos côtés et de ceux de la commune d’Aire-sur-la-Lys. Cette réhabilitation mise à votre disposition est un signe de reconnaissance de votre engagement quotidien. Et cette volonté de faire ensemble n’en sera que plus efficace pour la population.




Pose de la 1ère pierre de l’EHPAD Résidence de la Lys / Aire-sur-la-Lys

Publié le 3 septembre 2025


Vendredi 29 août – 10h30 – Aire-sur-la-Lys

ELEMENTS DE LANGAGE POSSIBLES

Le projet en deux mots :

Extension et travaux de l’EHPAD du Centre Hospitalier d’Aire-sur-la-Lys

Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés des divers notes) :

* La dépendance est une insécurité que la nation doit prendre en considération à sa juste valeur.

– L’enjeu c’est donc d’abord de tout faire pour favoriser le bien vieillir chez soi, auprès des siens, de repousser au maximum cette dépendance et d’accompagner les aidants.

– L’enjeu c’est ensuite de pouvoir continuer à bien vivre, malgré la dépendance, même quand celle-ci est très importante. C’est tout le sens d’un établissement tel que celui-là.

– Bien vivre c’est de disposer d’espaces confortable et adaptés, c’est d’avoir suffisamment de personnel pour l’écoute et le soin, ce sont des repas qui nous rappellent ceux de la maison… C’est le minimum que nous devons à nos aînés qui ont tant travailler pour notre vie et notre confort.

* Certes cela réclame un investissement financier important à une période où on ne parle que d’économies.

Le Rapport Libault estime le besoin pour la dépendance à 6 milliards € par an à partir de 2024 et à 9 milliards € dès 2030. Ce sont effectivement des sommes conséquentes. Aujourd’hui, à travers l’Aide Sociale à l’Hébergement et le forfait dépendance, le Département consacre plus de 100 millions chaque année pour les 130 EHPAD du Pas-de-Calais. C’est une somme considérable mais nous savons que cela reste difficile pour les établissements.

Mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de solutions, tout est question de choix !

* Le mois prochain nous fêterons le 50ème anniversaire de la Sécurité Sociale

– A une des périodes les plus difficile de notre histoire, au sortir de la guerre, nous avons été capable de mettre en œuvre la Sécurité Sociale pour tous, issue des travaux du Conseil de la Résistance. Pourquoi dans une période bien plus faste serions-nous incapables de faire au moins aussi bien ?

– Si aujourd’hui on n’écoute plus les corps intermédiaires et que seuls les financiers de Bercy semblent avoir raison, il faut se souvenir que c’est un ouvrier ajusteur, syndicaliste, Ambroise CROIZAT, qui a mis en œuvre cette solidarité entre les générations avec un haut-fonctionnaire, Pierre LAROQUE. Là aussi je ne vois pas pourquoi nous ne serions pas capables d’avoir la même intelligence collective !

Les pistes de financements existent et elles ne résident sûrement pas dans la suppression de jours fériés.

– La première piste c’est la Taxe Zucman de 2% appliquée aux 1 800 contribuables dont le patrimoine dépasse les 100 millions € qui rapporterait 20 milliards € par an pour la solidarité entre les générations.

Cette solution juste a été validée à l’Assemblée Nationale en février dernier pour finalement être écartée, j’espère temporairement, par le Sénat en juin.

– L’autre solution c’est la création d’une 5ème branche de la Sécurité Sociale ; Un 5ème risque c’est bien mais une 5ème branche c’est mieux.

– Les solutions résident de toute façon dans des solutions solidaires entre les citoyens et sûrement pas dans actes individuels qui ne feront que creuser les inégalités entre ceux qui pourront payer et les autres.

– L’hôpital public a un avenir, la Sécurité Sociale aussi et le Département sera toujours un partenaire fidèle d’une solidarité qui profite à tous.