– Le Pas-de-Calais est le département en France où il y a le plus de communes ; près de 900 là où d’autres en ont à peine une centaine, parfois même moins.
– On a tendance à penser que le Pas-de-Calais est un département urbain, avec des villes importantes, comme Calais, Arras ou Béthune. Mais il est aussi très rural avec 750 communes rurales qui regroupent environ 1/3 des habitants du Pas-de-Calais.
– Aussi, autour du Président Jean-Claude LEROY, nous avons une préoccupation forte : celle de n’oublier aucun territoire et de faire en sorte qu’il y ait de l’égalité.
– C’est la raison pour laquelle, par exemple, nous tenons absolument à mailler le territoire par les Centres de Secours et d’Incendie. Lors de la pose la première pierre de la nouvelle caserne de Boulogne-sur-Mer, on commence aussi l’extension de celle d’Hucqueliers dans la ruralité du Montreuillois ; au nom de l’égalité, parce que le temps d’intervention des pompiers doit être le même partout.
– C’est le même raisonnement pour ce qui concerne les routes départementales. Le Département gère 6200 Km de routes départementales permettant de relier les communes rurales, les bourgs centres et les villes moyennes aux grands axes nationaux et autoroutiers. Cette mise en réseau favorise la mobilité quotidienne des habitants du Pas-de-Calais, parce que, quelque soit le lieu où on habite, faut bien aller travailler, étudier ou accéder à un service. Nous consacrons ainsi chaque année près de 60 M€ particulièrement pour amener plus de sécurité.
– Les voiries communales, les routes au sein des communes ne sont pas de la compétence des Départements. Mais nous avons tenus à accompagner les maires, toujours pour favoriser la sécurité. La sécurité il y a finalement ceux qui ne cessent d’en parler et ceux qui la font réellement vivre au quotidien.
– Il est important d’accompagner les communes pour sécuriser les routes mais aussi pour améliorer le cadre de vie. Bien vivre là où on habite est une véritable préoccupation. Aussi, ce projet de requalification du centre de Lozinghem, avec ces places, ces cheminements, ces ilots de verdure, ne pouvait que croiser nos priorités.
– C’est la raison pour laquelle le Département a souhaité être présent avec son Fonds d’Aménagement rural, ce FARDA, créé il y a bien longtemps par le Président Roland HUGUET, qui nous permet d’avoir une ruralité vraiment vivante dans le Pas-de-Calais.
– Là non plus nous ne sommes pas sur une compétence obligatoire pour les Départements mais nous savons bien qu’il faut être plusieurs autour de la table pour rendre les projets possibles.
Voilà les raisons pour lesquelles le Département a souhaité accompagner votre commune, Madame le maire, et je sais que Lozinghem ne manque pas de projets pour les années à venir.
Le Pas-de-Calais compte plus 300 000 licenciés dans près de 3 200 clubs sportifs. Ces clubs sont présents dans tous les territoires du département, et permettent l’accès au sport au plus grand nombre.
Le sport, c’est donc un formidable vecteur d’animation, de lien social et de solidarité qui fait vivre et rayonner nos territoires, grâce à de nombreuses associations et un tissu de bénévoles que nous devons préserver.
Nous avons régulièrement l’occasion de le rappeler à Arras dans l’hémicycle lorsque nous étudions les programmations annuelles de nos nombreux dispositifs en faveur du sport, de sa pratique et plus généralement du monde sportif : le Département du Pas-de-Calais mène une politique sportive qui, bien que volontariste, est particulièrement ambitieuse tant envers les clubs de haut-niveau que les clubs amateurs et le sport-inclusion, tant envers les organisateurs de manifestations sportives qu’envers les comités départementaux, et tant envers le sport fédéré que les sports de nature.
Malgré les contraintes budgétaires qui touchent les départements, nous avons souhaité garder le cap et nos objectifs et maintenir au mieux notre aide en faveur du mouvement sportif car c’est aussi une question de reconnaissance envers les nombreux bénévoles qui se dévouent au quotidien pour faire vivre les territoires.
Ce sont dans les petits clubs locaux que naissent les vocations sportives et c’est notamment à travers eux que nos communes sont animées et ne se transforment pas en communes-dortoirs.
Ce sont souvent sur ces petits équipements locaux que naissent les vocations sportives qui mènent parfois au haut-niveau, sinon à une pratique régulière dont on sait qu’elle est importante pour la santé de chacun. Et une figure départementale de la lutte en est le meilleur exemple : Lise LEGRAND, médaillée de bronze aux Jeux d’Athènes, dont on connaît l’investissement pour le développement de la lutte et l’accompagnement des plus jeunes dans le boulonnais d’abord mais aussi aujourd’hui à la tête de la Fédération Française de Lutte.
Il ne suffit donc pas de soutenir le haut-niveau qui ne serait rien et n’existerait pas sans l’échelon le plus local qui soit.
Donner aux jeunes l’occasion de découvrir le sport et de s’essayer à la pratique localement, c’est aussi contribuer à développer nos jeunes talents et permettre à chaque jeune de trouver sa vocation, sportive ou non.
Les clubs locaux, ce sont aussi un vivier de bénévoles, essentiels à la vie locale, et qui consacrent une grande partie de leur temps libre pour les clubs.
Sans bénévole, pas de clubs sportifs.
Sans bénévole, pas d’accompagnement pour les jeunes.
Sans bénévole, personne pour transporter les enfants les jours de compétition, personne pour préparer le matériel, personne pour organiser le loto de fin d’année.
Sans bénévole, personne pour signaler les routes lors des randonnées ou des compétitions cyclistes, personne pour tenir les comptes de la trésorerie de l’association.
Si les bénévoles n’étaient pas là, la vie sportive serait condamnée à se résumer aux quelques rares clubs de haut-niveau, qui, même eux, devraient réduire la voilure.
Les bénévoles sont souvent des héros du quotidien. Alors oui, il faut préserver le bénévolat, il faut le soutenir et il faut l’entretenir et cela passe bien sûr par la formation d’une future génération de bénévoles sensibilisés au sport et au lien social dès le plus jeune âge.
En accompagnant chaque année les clubs, les comités départementaux, les sections sportives rectorales, je peux modestement dire que le Département concourt, à son niveau et à son échelle, à maintenir ce monde sportif que nous aimons et ses si précieux artisans.
A l’heure où nous entendons souvent parler de crise du bénévolat, ce message semble important à passer.