* Cuinchy, une commune où il fait bon vivre
– J’ai toujours beaucoup de plaisir à venir à CUINCHY parce que l’on sent en arrivant qu’il s’agit d’un village où il fait bon vivre.
– On ne peut ignorer tout d’abord que le village a été marqué par l’Histoire et par les deux Guerres mondiales, et par la Bataille de La Bassée en particulier, dans un secteur où les cimetières militaires nous ramènent à l’essentiel.
– On oublie souvent en revanche qu’il a fallu beaucoup d’énergie et d’engagement, surtout de la part des élus locaux, pour reconstruire et écrire un avenir à ces villages.
– Mais ce qui frappe ici aussi c’est l’omniprésence de l’eau et de la nature, avec le Canal d’Aire bien sûr mais aussi ces petites rivières (le Surgeon, le Cuinchy) et ces chemins de balades et de randonnée. On oublierait presque qu’on se trouve à proximité de Béthune, de Lille et de la zone d’activité du SIZIAF.
– Un village convivial, à l’image de son maire Dominique DELECOURT, pleinement investi pour faire avancer les projets de la commune, ou de sa « voisine de Cambrin » Odette DURIEZ à la bonne humeur légendaire (si Odette est présente ?)
– Pour encore améliorer les services à la population, la commune s’est donc lancé dans cet aménagement de la mairie.
* La présence des services publics dans les bourgs et villages, c’est la présence de la République auprès de la population et c’est de l’égalité entre les citoyens.
– Le Maire c’est la figure de l’élu de proximité, parfois vers qui on se tourne pour tous les sujets qui nous touchent, quelle que soit la compétence…C’est aussi – notamment dans le rural- un animateur de la commune, en lien avec les élus du conseil municipal et également les bénévoles des associations.
– Aider un village à s’équiper, améliorer les services aux habitants, cela fait partie de l’engagement du Département pour défendre le monde rural, et constater jour après jour que dans le Pas-de-Calais, la ruralité n’est pas en désertification !
Cette action publique de proximité c’est le ciment de la République !
– Le Département est un partenaire du quotidien pour les communes, on le voit ici dans les différentes réalisations accompagnées
* Ces travaux vont également permettre l’agrandissement de la bibliothèque ce qui n’est jamais une décision anodine
Pourquoi est-ce important de disposer d’une bibliothèque au cœur d’une commune de 1 800 habitants ?
– Un lieu de rencontre, d’échange et de partage, une véritable fenêtre ouverte sur le monde !
– Souvent un des seul lien de sociabilité au sein d’une commune, parfois service le plus populaire, la bibliothèque d’aujourd’hui n’a plus seulement un rôle culturel ou éducatif, elle est une formidable opportunité de renforcement de la cohésion sociale et crée du lien civique.
– C’est la première offre d’espaces et de service publics d’accès totalement libre : un lieu de loisir, de culture, d’échanges au sein duquel chaque « usager » peut, sans déclamer son identité, avoir service rendu – la bibliothèque- et avoir liberté rendue – l’espace public.
– C’est un lieu complémentaire à l’école communale,
– Citation empruntée à Daniel Pennac, l’auteur de Chagrin d’école : « Chaque lecture est un acte de résistance. Une lecture bien menée sauve de tout y compris de soi-même »
Samedi 30 août 2025 – 10h
Grâce à vos équipements, Monsieur le maire, la démonstration est faite que la ruralité n’est pas condamné à l’isolement et à l’immobilisme
– La population rurale représente 1/3 de la population en France et pourtant il y a souvent cette impression d’inégalité de traitement avec les grandes métropoles et la ville. C’est en tout cas ce que démontre une vaste enquête publiée récemment où on parle de « profond sentiment de relégation ».
– C’est depuis très longtemps une véritable préoccupation pour les élus de la Majorité au Département et son Président Jean-Claude LEROY et c’est ce qui a motivé la création en son temps de notre Fonds de développement rural, le FARDA, qui accompagne chaque année des centaines de projets des communes rurales, comme c’est le cas ici à Cambrin. Cela me donne l’occasion de saluer Odette DURIEZ qui a été une artisane de ce dispositif.
– L’idée n’est évidemment pas d’opposer le rural à la ville, et nous avons d’ailleurs des dispositifs spécifiques à la politique de la ville, qui ont permis par exemple d’accompagner la rénovation de l’école Jules Andrieux à Vermelles.
– Notre volonté c’est de contribuer à aménager harmonieusement le territoire et à amener de l’égalité. Notre ambition c’est de pouvoir bien vivre là où on habite sans devoir faire des kilomètres en voiture pour trouver des services ou une association sportive.
– Il y a quelques années, le Département et l’Association d’Action Educative du Pas-de-Calais ont commandé une étude à un laboratoire de sociologie de l’Université d’Artois pour qu’il aille comprendre pourquoi dans certains secteurs ruraux du Pas-de-Calais la vie associative est dynamique alors qu’il y a ailleurs des débuts de désert associatif. L’une des raisons de la vitalité c’est l’existence d’infrastructures sur lesquelles la vie associative va pouvoir s’appuyer; Alors tout doit être fait pour qu’existe des stades, des salles d’activités et des équipements attractifs dans nos villages.
Votre projet fait également la part belle aux équipements sportifs de proximité.
– Cela rejoint pleinement le constat que nous avions fait sur l’évolution des pratiques sportives et nous avons donc créé un dispositif d’accompagnement, à hauteur d’un million d’€ chaque année, pour les projets de city-stade, de terrains synthétiques, de skate-parks et autres pumptracks. Pour avoir un Pumptrack dans ma commune, à Noeux-les-Mines, je peux témoigner de l’engouement que cela suscite auprès de la jeunesse.
– Nous accompagnons les équipements sportifs de proximité même si cela ne relève pas de nos compétences obligatoires. Mais cela nous oblige à devoir dégager des marges de manœuvres budgétaires qu’il est de plus en plus difficile de trouver. Cette asphyxie organisée des budgets des collectivités est d’ailleurs un bien mauvais calcul pour les projets locaux et un très mauvais signal envoyé au monde sportif un an après ces formidables Jeux Olympiques de Paris.
Et puisque j’évoque le sport, permettez-moi d’adresser, au nom du Département, mes remerciements les plus chaleureux aux bénévoles associatifs.
Nous ne mesurons sans doute pas assez le rôle fédérateur qu’ils peuvent jouer dans notre société et il faudra un jour aller au bout de la reconnaissance de leur engagement.
En attendant ils disposent ici à Cambrin d’équipements de qualité et je suis certaines qu’ils en feront bon usage.