Proposition d’éléments de langage
Le Parc Naturel des Caps et Marais d’Opale est devenu au fil des années un acteur reconnu et apprécié par les communes et les intercommunalités. Il regroupe au total pas moins de 154 communes dont l’immense majorité est dans le Pas-de-Calais.
Il est un acteur utile pour mettre en place des projets, grâce à une aide précieuse à l’ingénierie sur des projets environnementaux par exemple et aux leviers qu’il sait activer pour obtenir des subventions ou tout simplement parfois pour créer les synergies indispensables à la mise en œuvre de ces mêmes projets. Il est surtout un acteur primordial de la préservation des paysages et de notre patrimoine naturel.
Il est également un acteur très important pour donner à nos territoires l’occasion de développer une vision commune et une identité pour les communes et les habitants.
Un acteur, enfin, avec lequel le Département a le plaisir de travailler régulièrement, car les projets qu’il développe s’intègrent souvent dans nos priorités et dispositifs et en découlent fréquemment des demandes de subvention au Département. On citera aussi le travail commun avec EDEN 62 et le Département sur le territoire du Grand Site de France où il est un partenaire important.
Le Marais audomarois est un des secteurs géographiques stratégiques du Parc mais aussi de notre département.
Ce n’est pas pour rien a obtenu le classement « réserve mondiale de biosphère » le 28 mai 2013 par l’UNESCO. Depuis 12 ans, ce label a fait preuve de son utilité et de son importance. Il est venu consacrer la richesse écologique et paysagère de ce territoire et permis de développer une dynamique d’animation globale associant le maximum d’acteurs et permettant de concilier au mieux protection de l’environnement, aménagement du territoire, amélioration du cadre de vie des habitants, développement touristique et pratiques culturales, c’est-à-dire l’ensemble de ce que ce territoire présente comme enjeux.
C’est donc naturellement que le Département est très largement investi dans la préservation du Marais audomarois, à travers son soutien au Parc bien entendu mais aussi bien au-delà, avec l’action d’EDEN 62 qui entretient, gère et aménage la majeure partie des sites naturels du secteur ou encore dans le cadre de la contractualisation que le Département a participé à impulser avec plusieurs partenaires concernés par la défense de ce site : le contrat de territoire « les Acteurs du Marais audomarois » se traduit notamment par la restauration des infrastructures (sentiers, berges, passerelles ou certains ponts) et la réalisation d’études et/ou d’actions destinées à la sauvegarde de la faune et de la flore.
Ce qui fait la richesse du Marais audomarois, c’est aussi qu’il a su conserver sa vocation agricole. Nous n’oublions donc pas de prendre en compte les maraîchers dans les aménagements qui sont réalisés car ce sont aussi eux qui font vivre et qui façonnent le marais.
Le remplacement de cette passerelle vient répondre à l’ensemble des enjeux du marais et notamment à celui de conforter son accessibilité pour tous et au plus grand nombre.
C’est l’état d’esprit qui préside l’action du Département : que chacun puisse profiter du meilleur cadre de vie. La possibilité de bénéficier d’un espace naturel à proximité de chez soi y participe grandement, à condition qu’il soit accessible à tous. Il n’est pas question de mettre sous cloche des espaces. La nature, les paysages, notre environnement n’ont de sens que si chacun peut en bénéficier. C’est aussi cela qui rend acceptable notre action pour la biodiversité et qui permet d’en assurer la pérennité : la partager pour en faire reconnaître l’importance pour la population.
C’est ce qui nous a conduit à ouvrir les sites d’espaces naturels sensibles avec EDEN 62 sur chaque territoire en aménageant des sentiers de promenade sécurisés qui permettent de se ressourcer et de découvrir les richesses du Département en matière de faune et de flore. Des espaces de respiration d’autant plus importants d’ailleurs près des zones urbaines : on peut penser ici à l’ex bassin minier où nous avons fait des terrils des lieux de pleine nature ouverts au public.
L’évènement en deux mots :
Le dispositif est porté par un Groupement de Coopération Médico-Sociale (GCSMS) composé des deux membres fondateurs : l’APEI de St Omer et La Vie Active. Il vise à répondre au manque de places adaptées aux besoins des enfants de 2 à 20 ans présentant des troubles du spectre autistique. Le dispositif est soutenu par l’Agence Régionale de Santé (ARS).
En fonctionnement depuis octobre 2017, Emautis est une offre d’accompagnement modulable composée de :
Ces moyens permettent à une trentaine de professionnels (23 ETP) d’assurer une prise en charge très individualisée et s’assurer de la continuité des parcours des enfants accompagnés.
Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés de la note)
Aujourd’hui c’est l’anniversaire des 10 ans d’Emautis.
Emautis est un dispositif qui contribue à coordonner les parcours des enfants et adolescents avec des troubles envahissants du développement.
Un projet personnalisé est élaboré pour chaque enfant en fonction des besoins, en s’appuyant sur le milieu ordinaire, le milieu spécialisé et l’hébergement.
Le passage de l’un à l’autre est facilité, avec une notification en dispositif permettant de s’adapter à l’évolution de chacun.
C’est donc la coopération des acteurs qui favorise les partenariats et la complémentarité.
En France, les troubles du spectre de l’autisme (TSA) représentent entre 0,9 % et 1,2 % des naissances, soit environ 7 500 nouveau-nés chaque année. La Haute Autorité de santé estime donc qu’environ 100 000 jeunes de moins de 20 ans et près de 600 000 adultes sont autistes en France.
Au 31 décembre 2022, les établissements et services médico-sociaux pour enfants et adolescents handicapés proposaient 173 790 places dans 4 030 structures, et accompagnent 174 160 enfants et adolescents dont 34% atteints de « Troubles du psychisme, du comportement et de la communication » (environ 59 000).
la prise en charge de l’autisme en France est largement insuffisante
Le Diagnostic est tardif et insuffisant
Beaucoup d’enfants ne sont diagnostiqués qu’après 3 ans, voire vers 6 ans, alors que le diagnostic précoce est crucial pour maximiser les progrès.
Chez les adultes, de nombreuses personnes restent non diagnostiquées ou mal diagnostiquées
Insuffisance des structures adaptées
Manque de places dans les unités spécialisées, dans les établissements médico-sociaux, ou structures intermédiaires.
Scolarisation incomplète : certaines classes ou unités pour enfants autistes insuffisantes, ou les enfants sont scolarisés très peu de jours ou dans des conditions non adaptées.
Approche encore trop médicalisée / psychanalytique
Une partie des professionnels continue de privilégier des approches traditionnelles ou psychanalytiques, alors que les recommandations internationales ou de la Haute Autorité de santé (HAS) insistent sur les approches éducatives et comportementales.
Manque de formation des professionnels
Professionnels de santé, enseignants, éducateurs souvent peu formés aux TSA (troubles du spectre autistique).
Difficulté pour les familles de trouver des praticiens compétents.
Nous devons donc souvent nous tourner vers l’étranger et principalement en Belgique
En 2023 il restait 1250 enfants français accompagnés dans des établissements Wallons (dont 32% originaires des HDF), la plupart porteurs de TSA.
Le plan 50 000 solutions 2024-2030, prévoit la création de 1 000 solutions nouvelles à destination des enfants en situation de handicap afin de prévenir leur départ non souhaité en Belgique
Il faut donc nous améliorer et au Département du Pas de Calais nous soutenons toutes les initiatives permettant de :
En ce qui concerne le répit, nous étions à Bouvelighem samedi dernier avec Sophie Warot et le Président Jean Claude Leroy au 20ème anniversaire de La Maison de Pierre qui permet un accueil temporaire pour que les aidants puissent souffler un peu, avoir un peu de répit.
Malgré le soutien important du Conseil Général de l’époque, Il n’a pas été simple de convaincre les différentes instances administratives pour ce qui est aujourd’hui, fort heureusement, reconnu, la nécessité de faire une pause.
Nous continuerons avec vous à être force de proposition en faveur du handicap.
– Clairmarais c’est la ville des maraîchers, une porte d’entrée sur le marais Audomarois, une histoire particulièrement riche et importante, une ville de tourisme, de balade, de nature tant prisée. Au moment où on parle parfois de « sur-tourisme » à certains endroits, je suis persuadé qu’il y a ici des solutions d’aujourd’hui et d’avenir pour un tourisme vert, un « slow tourisme » respectueux de l’environnement.
– Mais clairmarais c’est surtout une commune vivante où il fait bon vivre notamment parce qu’une équipe municipale s’évertue à garantir les services utiles à la population, à l’exemple de la mairie et de cet espace associatif et culturel.
– La population rurale représente 1/3 de la population en France et pourtant il y a parfois cette impression d’inégalité de traitement avec les grandes métropoles et la ville. C’est en tout cas ce que démontre une vaste enquête publiée récemment où on parle de « profond sentiment de relégation ».
– C’est depuis longtemps une véritable préoccupation pour le Département et c’est la raison pour laquelle nous tenons par exemple à notre FARDA, notre fonds de développement pour la ruralité, ainsi qu’au maintien des collèges ruraux. L’idée n’est évidemment pas d’opposer le rural à la ville, et nous avons d’ailleurs des dispositifs spécifiques à la politique de la ville, mais plutôt de contribuer à aménager harmonieusement le territoire et à amener de l’égalité. Notre ambition c’est de pouvoir bien vivre là où on habite sans devoir faire des kilomètres en voiture pour trouver des services.
– Sous fonds d’économies, notre pays a parfois organisé le déménagement du territoire et l’affaiblissement des Services publics ; Il est temps de remettre de l’égalité. Cette rénovation de l’espace associatif et culturel ainsi que celle de la mairie vont je pense clairement dans ce sens.
– La mairie c’est souvent l’endroit du dernier recours, le premier lieu auquel on pense quand il y a un besoin.
Aussi quand j’entends dire qu’il y a beaucoup trop de communes en France et qu’il faudrait fusionner à tout va, j’ai l’habitude de rappeler combien le rôle du maire, des conseillers municipaux et des agents territoriaux est précieux. Ce sont autant d’oreilles attentives et de bras totalement mobilisable quand vient une difficulté.
– L’espace associatif et culturel c’est le lieu de l’engagement bénévole et de l’émancipation. C’est le genre d’endroit où chacun peut trouver sa place, être utile ou prendre du plaisir à se retrouver avec les autres.
Ce sont des endroits précieux parce qu’ils permettent notamment de lutter contre l’isolement.
– Et puisque nous sommes dans un espace associatif, j’en profite pour réitérer les remerciements du Départements à tous ces bénévoles qui œuvrent chaque jour et chaque week-end pour les autres. Nous ne mesurons sans doute pas assez le rôle fédérateur qu’ils peuvent jouer dans notre société et il faudra un jour aller au bout de la reconnaissance de leur engagement.
– Sous le gouvernement de Lionel de Jospin, en tant que parlementaire, j’avais contribué aux travaux de la mise en œuvre de la Validation des Acquis de l’Expérience, parce que le bénévolat est une véritable expérience. C’était un début de réponse. La proposition qu’avait faite à l’Assemblée Bertrand PETIT de prise en compte des responsabilités bénévoles pour le calcul de la retraite était je pense aussi une très bonne idée. En tout cas une bien meilleure que la suppression de deux jours fériés qui sont des moments forts de la vie associative, des tournois sportifs et des grandes manifestations.
A partir de lundi démarre les très attendus travaux sur la RD 209 entre la ville et Saint-Omer. C’est un axe particulièrement important où passe 5 000 véhicules par jour qui permet de ne pas isoler la ville. C’est le genre d’axe structurant qui permet notamment aux secours d’intervenir rapidement en cas de difficultés.
Ce sont plus de 3 millions € de travaux qui vont être réalisés, avec le soutien de la ville et de la Communauté d’Agglomération du Pays de Saint-Omer et l’Europe. Parce que oui, l’Europe est un partenaire important de ce projet comme de nombreux autres dans le Pas-de-Calais.
Il risque forcément d’y avoir un peu de désagrément, comme toujours lors de travaux routiers, mais c’est l’avenir qui continue de s’écrire ici et dans notre département.
Maison du Parc – Maison du Marais
Mercredi 25 juin juin 2025 – 18h
Le projet en deux mots :
Remise officielle de la désignation « Réserve de biosphère UNSECO Marais Audomarois – Aa –Hem – Flandre.
Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés des divers notes) :
* Une reconnaissance mondiale supplémentaire pour le Pas-de-Calais
– Ce n’est pas juste un label de plus pour le Pas-de-Calais, c’est une véritable reconnaissance pour un territoire d’exception.
– Le Pas-de-Calais c’est 6 beffrois classés avec ceux du Nord et de la Belgique (Aire/Lys, Arras, Béthune, Boulogne/mer, Calais et Hesdin) à l’histoire particulièrement riche.
– C’est la Citadelle d’Arras classée parmi les Fortifications de Vauban.
– Ce sont les Sites de la Grande Guerre, là aussi avec ceux du Nord et de Belgique, dont 14 sont dans le Pas-de-Calais. C’est par exemple la nécropole nationale de Lorette, les cimetières d’Etaples ou de Richebourg ; C’est aussi le mémorial de Vimy dont la bataille est un élément fondateur de la nation Canadienne.
– Le Pas-de-Calais c’est le Bassin Minier, lui aussi reconnu Patrimoine mondial de l’UNESCO
– J’y ajoute le Grand Site des Deux Caps, classé Grand Site de France et désormais le Marais Audomarois reconnu mondialement pour sa biodiversité.
– Nous devons être fiers d’avoir toutes ces richesses historiques, paysagères et environnementales reconnues par tous ; Leur existence et leur reconnaissance change positivement l’image du Pas-de-Calais, désormais destination touristique.
* Un lieu reconnu par l’UNESCO mais pas un musée (lieu de respiration et lieu de vie)
– C’est aussi une chance pour la population du Pas-de-Calais qui trouve dans ces sites des lieux de respiration et de promenade. Le Marais Audomarois en est un formidable exemple.
– C’est aussi un lieu atypique où on habite, un peu comme aux Pays-Bas ; on vit avec le marais.
– C’est enfin un lieu où on travaille ce qui n’est plus le cas dans bien des marais en France (cf- les maraîchers, facteur…).
* C’est un lieu ouvert sur l’extérieur et sur les autres
– Ce qui peut être un paradoxe pour un marais, aux contours fermés ; Mais les rivières, les fleuves ne connaissent pas les frontières et cohabitent à l’exemple de la Lys avec la Belgique. Et quand on est ici on est à 40 km des Flandres Belges comme le Cap Gris est à la même distance de l’Angleterre. La fermeture aux autres ne peut donc être qu’une illusion.
– Un marais ouvert sur son territoire et sur les communes du Parc naturel des Caps et Marais d’Opale.
* Et enfin, un marais reconnu pour sa biodiversité
– La préservation des ressources essentielles et de la biodiversité est un axe majeur de notre Projet de mandat au Département. Nous ne pouvons qu’être sensible à ce label et au rôle joué par le marais.
– Lorsqu’on fait le constat de la disparition de 33% des massifs coralliens, c’est loin et ça parle peu. En revanche, lorsque ce constat concerne la disparition de 68% de la population des vertébrés en moins de 50 ans, là ça nous concerne directement, ce sont les mammifères, les poissons, les oiseaux, les amphibiens de notre environnement direct.
Mais rien n’est perdu et nous voyons même des espèces revenir ; C’est le cas par exemple de la Cistude d’Europe, cette tortue d’eau douce qu’on ne voyait plus, et le castor est même à la porte du Pas-de-Calais.
Alors, tout ce que le Marais Audomarois préserve est précieux pour tous. Et il convient de remercier tous ceux qui s’y engage depuis fort longtemps.