Le secteur des transports est le premier contributeur en matière de gaz à effet de serre. Les leviers pour répondre aux défis du changement climatique existent dans le domaine de la mobilité. Agir pour développer des alternatives est une condition nécessaire pour que chaque citoyen puisse exercer ses droits fondamentaux au logement, à l’éducation, au travail, à la santé.
L’intermodalité se définit par l’usage de différents types de transports au cours d’un même trajet. Il s’agit de faciliter le passage de la voiture (par des parkings relais par exemple), à des solutions de transports en commun ou de déplacements actifs (marche, vélo).
Le développement de l’usage du vélo n’est pas nouveau. Cependant, la crise sanitaire récente a donné un nouvel élan à ce mode de déplacement dont les bienfaits sur l’environnement, la santé, ne sont plus à démontrer. Faire en sorte que le vélo ne soit pas uniquement utilisé pour les loisirs et le tourisme, mais prenne toute sa place dans l’offre de mobilité décarbonée du quotidien est un défi.
Les 4 grandes orientations du plan vélo 62
Orientation 1 : Impulser le développement d’un réseau cyclable attractif, sécurisé, maille et adapté aux enjeux actuels de mobilité
Orientation 2 : Faire du Département un acteur exemplaire de la mobilité du quotidien à vélo
Orientation 3 : Mettre le vélo au service d’une mobilité plus inclusive et solidaire
Orientation 4 : Animer une dynamique territoriale pour répondre aux besoins des usagers en matière de vélo
La pratique régulière du vélo réduit les maladies cardiovasculaires, d’obésité et de diabète
Le vélo est également un mode de transport peu couteux, inclusif et accessible à une marge partie de la population.
LA création de pistes dédiées protège les cyclistes des accidents de la route
Réduction de la pollution, et favorise un mode de déplacement durable, cohérent avec les objectifs de neutralité carbone.
Les aménagements cyclables attirent les touristes générant des retombées économiques pour l’hôtellerie, la restauration et le commerce local.
Diminution des coûts liés à la santé en réduisant la sédentarité.
Fluidification du trafic en incitant une partie des usagers à délaisser la voiture.
Complémentarité avec les transports publics ce qui favorise l’intermodalité.
Le développement du réseau cyclable renforce la cohérence territoriale en reliant les communes, l’accès aux collèges, aux zones d’activité.