Vendredi 27 juin 2025 – 10h30
Le projet en deux mots :
Reconversion d’un bâtiment de 1 500 m2 qui accueillait précédemment les services administratifs de la Communauté de communes du Ternois pour en faire un « Hôtel de la formation. Celui-ci est géré par l’ADEFI (Mission locale du Ternois-Montreuillois) présidé par Henri DEJONGHE.
Hôtel de la formation multi-services avec de nombreux partenaires (AFPA, AFP2I, Artois formation, l’Université d’Artois, CNFPT, la chambre des Métiers et de l’Artisanat, Manpower, Adapeco, Groupe Alternance Béthune… + Une Maison France Services
Montant du projet : 1,3 M€ dont 200 000 € du Département au titre du Fonds d’Innovation Territorial.
Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés des divers notes) :
* Accéder à l’emploi n’est pas aussi simple qu’on le dit parfois et la première condition c’est l’attractivité du territoire et l’activité des entreprises.
– C’est la raison pour laquelle le Département investi et fait des contrats de développement avec les intercommunalités, comme ici avec Ternois Comm, au nom de l’égalité entre les territoires.
– La raison pour laquelle nous investissons aussi dans notre réseau routier. Quand nous faisons le contournement de Saint-Pol ou le doublement de la RD 939 nous ne faisons pas la « route de la mer » mais la route du travail parce que cela permet aux entreprises de développer leur activité.
– Donc, même si les Départements sont les principales victimes de l’asphyxie budgétaire des collectivités locales, nous faisons en sorte de dégager des marges de manœuvre suffisantes pour investir et être au rendez-vous des projets des partenaires.
* Mais même quand l’emploi est disponible, il n’est pas toujours facile d’y accéder.
– Il faut donc faire très attention que, sous couvert d’économies à réaliser, on ne nous considère pas comme de simples guichets de prestations sociales. Ce serait catastrophique pour l’accompagnement à l’emploi.
– Nous savons bien qu’il faut parfois réussir à lever des freins avant de pouvoir réellement accéder à l’emploi. C’est parfois une solution de garde quand la moitié des Bénéficiaires du RSA sont des mères isolées, c’est parfois une formation pour des jeunes sans qualification ou c’est parfois des repères quotidiens à redonner quand la désocialisation est là.
* C’est tout l’intérêt d’un équipement comme cet « Hôtel de la formation » et de ses multiples partenaires.
– Cette prise en charge globale pour réussir l’accès à l’emploi est un combat ancien d’Henri DEJONGHE qui est souvent intervenu sur ce sujet au Département lorsqu’il était élu de notre assemblée.
– Donc avoir des organismes de formation, des professionnels de l’insertion, des structures capables de faire un lien direct avec les entreprises et même une Maison France Services pour lever les petits tracas quotidiens est la démonstration de ce que peut faire l’intelligence collective.
* Plutôt que l’injonction à l’emploi, toutes les opportunités doivent être saisies pour aider à reprendre pied avec l’emploi.
C’est ce que nous faisons avec la clause d’insertion. Pour ce chantier cela représente plus de 1 200 heures d’insertion ce qui est au final une donnée très abstraite. Mais pour les 8 personnes du Ternois qui ont pu travailler et être formés c’est du très concret et encore plus pour les 2 qui ont signé un CDI à l’issue des travaux et celui qui a obtenu un contrat d’apprentissage.