Le projet en deux mots :
Bibliothèque associative qui devient bibliothèque municipale
Belle dynamique autour de l’équipement : travaux de peinture, achat d’un nouveau mobilier.
Une équipe de bénévole motivée
Quelles sont les dernières aides à la commune :
reçu le 17/06/2024 10 000,00€
Amendes de Police : aménagement d’un carrefour à feux 8 630€
Eléments de langage possible :
*L’accès aux arts et la culture n’est le privilège d’aucun âge, et d’aucun territoire. Au département du Pas-de-Calais c’est un droit fondamental pour tous !
*C’est quoi une médiathèque départementale à quoi ça sert ?
*Pourquoi c’est important une bibliothèque au cœur d’une commune de 700 habitants ?
*Nous sommes labellisé « Point Lecture » par la convention qui nous lie ? Et demain quelles sont les perspectives d’évolution ?
*Proposition de conclusion :
Avant de conclure mon propos je tenais à vous faire une confidence. Je suis moi-même dévoreuse de mots, d’histoire romanesque, de littérature, curieuse et avide de connaissances. Mais le livre imprimé demeure pour moi un formidable outil d’apprentissage et d’ouverture au monde. Apprivoiser l’objet livre, accompagner sa prise en main, c’est déjà entrer dans une démarche d’apprentissage et dans ce « goût de la lecture » sans lequel il ne saurait y avoir des lecteurs demain. Je renouvelle mes sincères remerciements et félicitations à tous les acteurs de ces deux projets.
*Information supplémentaire :
Quiéry-la-Motte est une commune riche en souvenirs qui ressurgissent au fil du temps. On y découvre, encore maintenant, des traces des diverses époques, marquées :
soit par des personnages tels St Martin, Ste Berthe, Pierre des Essarts soit par des monuments comme l’église, le château de la motte, la chapelle St Roch, le monument aux morts.
ou encore grâce à des découvertes archéologiques de l’ère mérovingienne ou tout simplement dans son environnement.
Le blason de la commune fut officialisé par le conseil municipal en date du 6 juin 1990 sur proposition du Directeur Départemental des Archives du Pas de Calais. Il s’agit de la reproduction des armes de la famille Moreau : d’azur, à la bande d’argent, chargée de trois mouchetures d’hermine de sable.
En effet, la plus petite des cloches de l’église de Quiéry porte l’inscription suivante : « Je suis à Mr Pierre François Joseph Xavier Moreau écuyer seigneur de Bellaing Bridoux Aulnoy et autres lieux député ordinaire des Etats. Constance je suis nommée par ledit seigneur et par la dame Amélie Constance Joseph Moreau sa soeur espouse de messire François Hiacinthe Duparc chevalier seigneur de Resperes capitaine commandant au régiment de colonel général chevalier de l’ordre royal et militaire de St Louis ».
Le projet en deux mots :
Rénovation de la mairie (village de 127 habitants) incluant secrétariat, création d’un bureau pour le Maire + local technique / archives
Amélioration de l’accueil des habitants
Projets à venir : réfection de la toiture de l’école, abribus, réfection de trottoirs..
Le Département a contribué à hauteur de 107 851 € (FARDA) sur une opération globale d’un peu plus de 281 000 € HT, en 2 opérations :
Eléments de langage possibles
* La présence des services public dans les villages ou les quartiers c’est la présence de la République auprès de la population et c’est de l’égalité entre les citoyens.
– La Mairie c’est la « maison commune », le lieu qui symbolise la citoyenneté en France et l’accueil de tous les habitants dans ce 1er échelon de proximité que représente le Maire
– Aider un petit village à rénover sa mairie, améliorer les conditions d’accueil et d’exercice du mandat, cela fait partie de l’engagement du Département pour défendre le monde rural ; cette action publique de proximité c’est le ciment de la République !
* Agir pour la rénovation énergétique, chacun à son niveau, c’est le début d’une réponse pour préserver les ressources et la planète
– Nous pouvons nous féliciter d’une forme de prise de conscience des Maires, sur l’impératif d’agir pour rénover nos équipements publics et notamment pour la maitrise de l’énergie
– Déjà parce que l’entretien régulier du patrimoine communal, comme pour son habitation, c’est éviter que de trop gros travaux soient à prévoir ensuite ; faire attention aux « fausses économies » de l’instant
– Ensuite parce que qui dit « rénovation énergétique » dit moindre consommation : moins d’électricité, de gaz, de fluides : tout le monde y trouver son intérêt : la commune est satisfaite d’une baisse de ses factures et donc soulage le budget de fonctionnement ; c’est aussi, quand on globalise la somme des efforts de chaque village, chaque ville, et de même pour les particuliers, les entreprises, c’est agir – sans forcément s’en rendre compte chaque jour – pour la préservation des ressources quand il s’agit de ressources naturelles, et d’éviter une saturation inutile de nos équipements
* Autre facteur facilitant pour une ruralité attractive : le Très Haut Débit en milieu rural, une réalité rendue possible grâce aux fonds publics et le Département
– En 2025, plus rien ne se fait sans recourir au numérique, et notamment l’accès aux droits, aux démarches administratives, à la citoyenneté
– Pourtant de nombreux habitants sont encore éloignés de la pratique numérique, chez nos anciens mais aussi dans des générations plus jeunes : surfer sur TikTok ou remplir sa déclaration d’impôts ce n’est pas la même « expérience » du numérique
– Nos territoires se sont emparés de la formation des habitants à l’usage du numérique, et ce nouveau lieu sera un repère pour celles et ceux qui seront accompagnés à utiliser le numérique, réduire les appréhensions, avoir un conseil approprié à sa situation et de ce fait favoriser l’autonomie dans ses démarches
– Tout cela n’aurait pas été possible sans un accès au Très Haut Débit pour tous, au travers du déploiement de la Fibre Optique dans nos territoires ruraux, qui s’est achevé il y a déjà 4 ans (fin 2021).
Il faut rappeler que si la Fibre est aujourd’hui disponible à Villers-Châtel, c’est grâce à l’initiative du Département (en lien avec la Région et le Nord), pour déployer un réseau public du Très Haut Débit performant qui s’est déroulé entre 2016 et 2021
Nos territoires ruraux auraient souffert d’une perte importante d’attractivité, puisque la liberté avait été donnée (choix national 2011 sous présidence de N. SARKOZY) aux acteurs privés de ne déployer la fibre que dans les zones les plus rentables.
Sans cela, les villages du Pas-de-Calais (soit 1/3 de la population) seraient aujourd’hui confrontés à une fracture numérique de taille par rapport aux agglomérations
* Un chantier porté par une collectivité c’est de l’activité et de l’emploi local !
– Au travers du FARDA, le Département accompagne l’investissement porté par les communes
– C’est agir pour une amélioration du service public et pour l’égalité entre les territoires (bien souvent la commune seule ne pourrait pas supporter de tels chantiers) ; sur le plan économique également cela a un rôle moteur pour nos artisans et nos PME locales : c’est du « carnet de commandes »
– Les petits ruisseaux faisant les grandes rivières, mettre en péril l’investissement public y compris sur les petits chantiers, c’est faire peser des menaces à moyen terme sur notre tissu économique qui participent à la vitalité de nos territoires ruraux !
Un contexte climatique qui impose de considérer une stratégie de la gestion de l’eau
Cette inauguration revêt d’ailleurs un caractère très particulier au vu du contexte climatique qui nous rappelle, et plus fortement encore ces dernières années, que la ressource en eau, sa préservation en quantité et en qualité est un enjeu majeur pour aujourd’hui et pour l’avenir.
C’est pourquoi sa gestion est aussi un sujet majeur, et il est essentiel de pouvoir compter sur des installations de qualité qui sauront tirer le meilleur de la ressource en limitant au maximum son gaspillage.
Un contexte lié aux questions du dérèglement climatique de plus en plus prégnantes et qui a des impacts très préoccupants et directs sur la ressource en eau. On se souvient de la situation critique de sécheresse en 2022, suivi en 2023 d’inondations sans précédent. Et cette année encore notre département aura connu une alerte sécheresse sur la période estivale.
En tant qu’acteurs de l’eau, chacun à nos niveaux, nous savons la responsabilité qui est la nôtre, mais pour laquelle nous n’avons pas toujours les moyens et les compétences pour mettre en place les actions nécessaires à son amélioration. Pour autant, nous devons conserver notre rôle d’action et notre rôle d’alerte.
L’eau, un sujet à multiples enjeux
Au-delà de la question du dérèglement climatique, l’eau présente bien d’autres enjeux.
Sur la gestion de sa quantité, le Département dispose d’un important gisement d’eau potable, essentielle tant pour l’alimentation humaine que pour répondre aux besoins des entreprises.
La question du partage des ressources entre besoins humains et besoins des entreprises est récurrente d’autant qu’une part de la ressource est envoyée vers les entreprises du dunkerquois et de la métropole de Lille par exemple. Il est de notre devoir de partager la ressource mais aussi de la préserver, d’autant qu’elle constitue un vecteur d’avenir pour notre département : développement des entreprises et un très prochain enjeu géostratégique international majeur.
Le sujet de la qualité de l’eau potable est aussi de plus en plus sur le devant de l’actualité avec de nombreuses enquêtes qui sont sorties encore récemment dans les médias sur la présence de microparticules de plastique dans l’eau embouteillée et sur les présences de pesticides ou de CVM (chlorure de vinyle monomère) dans l’eau du robinet.
D’autres enjeux semblent à prendre en compte :
– Enjeu de la rénovation des réseaux qui a un impact sur augmentation du coût de l’eau.
– Enjeu du développement des interconnexions pour limiter les risques liés aux monoforages.
Le Département, un acteur d’appui à la conduite des politiques locales de l’eau
Pour ce qui est du rôle d’action, le Département du Pas-de-Calais prend sa part, dans la mesure des compétences qui lui sont attribuées et notamment avec l’assistance technique réglementaire.
Cette assistance est une compétence parfois méconnue du Département mais qui est largement saluée et plébiscitée par les communes qui l’utilisent.
En quelques mots, le Département a la possibilité réglementaire de réaliser des prestations d’assistance (bilans, analyse, conseil, étude, …) en matière d’eau potable ou d’assainissement pour les communes de moins de 5 000 habitants qui gèrent directement la compétence ou pour les syndicats et intercommunalités de moins de 40 000 habitants.
Le SIDEALF fait partie des structures qui bénéficient du soutien départemental et qui ont compris l’intérêt de cette assistance tout particulièrement essentielle pour le secteur rural. Ce dispositif s’inscrit dans le rôle de solidarité territoriale que joue le Département du Pas-de-Calais. Et si notre accompagnement est attractif, c’est aussi pour des raisons financières. En effet, le Département fait « payer » aux structures partenaires le bénéfice du dispositif à un tarif très intéressant et qui est stable depuis 2019. Cette adhésion peu coûteuse ne couvre bien entendu pas la totalité du coût réel dépensé par le Département pour effectuer les prestations et c’est important de le rappeler.
Dans le champ de l’action pour la préservation de la ressource en eau, on peut aussi parler des fonds environnement du Département créés en 2018 pour accompagner les projets des communes et intercommunalités en faveur de la biodiversité.
Dans la même veine, on citera encore notre politique d’aménagement foncier et d’accompagnement des collectivités à la lutte contre l’érosion et le ruissellement. Dans ce cadre, ce sont 222 000 arbustes qui ont plantés grâce au Département sur l’espace du dernier mandat correspondant à 151 kilomètres linéaires.
Le projet en deux mots :
Construction d’un Tiers lieu en milieu rural abritant :
Le Département a contribué à hauteur de 299 070 € (FARDA + contractualisation) sur une opération d’un peu plus d’1 million d’€ HT.
Le bâtiment est conçu en ossature bois-paille.
Eléments de langage possibles
La présence d’un équipement de service public dans les villages ou les quartiers c’est la présence de la République auprès de la population et c’est de l’égalité entre les citoyens.
– Chaque naissance d’un équipement comme cette Maison de services / Tiers-lieu en milieu rural est une bonne nouvelle car elle rompt avec cette politique de déménagement des territoires engagée durant toutes ces dernières années par ceux qui ne voient la France qu’à travers le prisme des grandes villes et des métropoles.
– C’est la raison de l’engagement du Département pour conserver des collèges en milieu rural, pour mettre des maisons de la solidarité accessibles, pour entretenir un réseau routier qui maille le territoire et pour accompagner les communes et les Communautés de communes à construire un équipement pour les associations, à rénover une mairie ou école, à ouvrir des lieux de culture.
– Cette action publique de proximité c’est le ciment de la République.
Regrouper des services d’horizons différents c’est sans doute la solution d’avenir
– A première vue, mêler un centre de santé, de démarches administratives, un pôle numérique et des espaces de coworking peut paraître surprenant
Mais le sens est de répondre aux aspirations des habitants ; notre rôle au Département, en accompagnant les élus locaux, est de chercher des réponses de bon sens, élaborées en fonction des réalités de chaque territoire.
Le numérique en milieu rural, une réalité rendue possible grâce aux fonds publics et le Département
– En 2025, plus rien ne se fait sans recourir au numérique, et notamment l’accès aux droits, aux démarches administratives, à la citoyenneté
– Pourtant de nombreux habitants sont encore éloignés de la pratique numérique, chez nos anciens mais aussi dans des générations plus jeunes : surfer sur TikTok ou remplir sa déclaration d’impôts ce n’est pas la même « expérience » du numérique
– Nos territoires se sont emparés de la formation des habitants à l’usage du numérique, et ce nouveau lieu sera un repère pour celles et ceux qui seront accompagnés à utiliser le numérique, réduire les appréhensions, avoir un conseil approprié à sa situation et de ce fait favoriser l’autonomie dans ses démarches
– Tout cela n’aurait pas été possible sans un accès au Très Haut Débit pour tous, au travers du déploiement de la Fibre Optique dans nos territoires ruraux, qui s’est achevé il y a déjà 4 ans.
Il faut rappeler que si la Fibre est aujourd’hui à Magnicourt en Comté, c’est grâce à l’initiative du Département (en lien avec la Région et le Nord), pour déployer un réseau public du Très Haut Débit performant qui s’est déroulé entre 2016 et 2021
Les villages du Pas-de-Calais (soit 1/3 de la population) seraient aujourd’hui confrontés à une fracture numérique de taille par rapport aux agglomérations sans cet investissement majeur
Nos territoires ruraux auraient souffert d’une perte importante d’attractivité, puisque la liberté avait été donnée (choix national 2011 sous présidence de N. SARKOZY) aux acteurs privés de ne déployer la fibre que dans les zones les plus rentables.
Avec cette maison de services et son accès au numérique, il s’agit donc pour nous d’agir pour redonner de l’égalité entre les territoires.
Un bâtiment au cœur des citoyennetés
– Pour apporter ces nouveaux services à la population, le choix a été de concevoir un bâtiment innovant et exemplaire en matière de conception bois/paille, de maîtrise de l’énergie et de développement durable.
C’est bien la démonstration que l’indispensable lutte contre le dérèglement climatique se fait essentiellement depuis les territoires !
– Plus de 70% de l’investissement public en France est porté par les collectivités locales ; Nous construisons les écoles, les collèges, les équipements publics, les infrastructures routières, nous gérons les espaces naturels… Et la prise en compte de notre environnement est devenu systématique avec une multitude de projets vertueux en milieu rural. C’est la ruralité d’aujourd’hui.
– Aussi, affaiblir financièrement les collectivités locales est un bien mauvais calcul pour l’environnement et pour l’innovation.
– Mais c’est aussi un bien mauvais calcul pour l’activité des entreprises locales qui bénéficient largement des chantiers tels que celui mené ici.
Inaugurer une Place dans une commune c’est toujours un évènement
– Lorsqu’il y en a deux c’est d’autant plus un évènement
– La Place c’est un endroit particulier.
C’est le lieu des convergences, là on l’on se croise, où l’on s’arrête pour discuter et prendre des nouvelles. C’est le lieu du lien social par excellence et depuis l’Agora antique son rôle n’a pas changé.
– Non seulement son rôle n’a pas changé mais dans l’aménagement de l’espace public actuel on redécouvre les vertus de la Place du village ou dans les villes.
Ça peut être pour des raisons environnementales ; On recréer des îlots de fraîcheur au sein des villes très souvent sur les Places.
Ça peut être aussi pour redynamiser une ville à partir des commerces. Et quand la Place s’appelle Jules LERICHE c’est certes un hommage renouvelé au soldat mort pour la France ; Mais c’est aussi un clin d’œil au boulanger qu’il a été.
– Enfin, une Place c’est l’espace de circulation à partir de quoi s’organise la ville avec forcément une voie vers la mairie et les écoles.
C’est donc un espace public particulièrement précieux et les rendre aussi belles et fonctionnelles renforcera la commune de Lumbres.
Le Département est partenaire de ce projet au nom de l’égalité entre les territoires.
– La population rurale représente 1/3 de la population en France et pourtant il y a parfois cette impression d’inégalité de traitement avec les grandes métropoles et la ville. C’est en tout cas ce que démontre une vaste enquête publiée récemment où on parle de « profond sentiment de relégation ».
– C’est depuis longtemps une véritable préoccupation pour le Département et c’est la raison pour laquelle nous tenons par exemple à notre FARDA, notre fonds de développement pour la ruralité, ainsi qu’au maintien des collèges ruraux. L’idée n’est évidemment pas d’opposer le rural à la ville, et nous avons d’ailleurs des dispositifs spécifiques à la politique de la ville, mais plutôt de contribuer à aménager harmonieusement le territoire et à amener de l’égalité. Notre ambition c’est de pouvoir bien vivre là où on habite sans devoir faire des kilomètres en voiture pour trouver des services.
– Sous fonds d’économies, notre pays a parfois organisé le déménagement du territoire et l’affaiblissement des Services publics ; Il est temps de remettre de l’égalité. Cette rénovation de va clairement dans ce sens parce qu’elle donne de l’attractivité à Lumbres et renforce son rôle de centralité.
– La population rurale représente 1/3 de la population en France et pourtant il y a parfois cette impression d’inégalité de traitement avec les grandes métropoles et la ville. C’est en tout cas ce que démontre une vaste enquête publiée récemment où on parle de « profond sentiment de relégation ».
– C’est depuis longtemps une véritable préoccupation pour le Département et c’est la raison pour laquelle nous tenons par exemple à notre FARDA, notre fonds de développement pour la ruralité, ainsi qu’au maintien des collèges ruraux. L’idée n’est évidemment pas d’opposer le rural à la ville, et nous avons d’ailleurs des dispositifs spécifiques à la politique de la ville, mais plutôt de contribuer à aménager harmonieusement le territoire et à amener de l’égalité. Notre ambition c’est de pouvoir bien vivre là où on habite sans devoir faire des kilomètres en voiture pour trouver des services.
– Sous fonds d’économies, notre pays a parfois organisé le déménagement du territoire et l’affaiblissement des Services publics ; Il est temps de remettre de l’égalité. Cette rénovation de la mairie va je pense clairement dans ce sens.
Lorsqu’on arrive en voiture dans une commune on se repère souvent au clocher pour trouver le centre du village. Mais pour trouver une explication, un accompagnement, le moyen de faire une démarche on sait que c’est la porte de la mairie qu’il faut franchir.
Aussi quand j’entends dire qu’il y a beaucoup trop de communes en France et qu’il faudrait fusionner à tout va, j’ai l’habitude de rappeler combien le rôle du maire, des conseillers municipaux et des agents territoriaux est précieux. Ce sont autant d’oreilles attentives et de bras totalement mobilisable quand vient une difficulté.
La mairie c’est la République en acte au plus proche de la population, alors cela mérite bien une rénovation.
C’est l’occasion pour moi, au nom du Département et de son Président, Jean-Claude LEROY, de remercier chaleureusement les bénévoles associatifs qui assurent une mission qui n’a pas de prix. Donner son temps pour les autres, et surtout pour la jeunesse, est en tout point remarquable, nous ne le dirons jamais assez.
– C’est d’ailleurs à ces bénévoles que j’ai pensé en premier quand le 1er ministre a annoncé cet été l’idée de supprimer deux jours fériés… Le week-end de Pâques, comme celui de la Pentecôte et le 8 mai, est traditionnellement celui des tournois sportifs et des grandes manifestions. Nous serions donc bien inspirés de faire attention à tout cela.
– En revanche, lorsqu’on dédie spécifiquement des locaux fait un acte profondément respectueux de l’engagement des des bénévoles associatifs et vous aurez toujours le Département à vos côtés pour vous aider à cela.
Vendredi 27 juin 2025 – 11h30
Le projet en deux mots :
L’Hôtel de ville, construit en béton et décors briques, souffre de pathologies liées à la carbonatation des bétons. Après une étude préalable, sept tranches de travaux ont été réalisées avec une intervention importante sur le beffroi.
Coût du projet : 8 M€ dont 736 000 € du Département dans le cadre de la contractualisation
Pour mémoire : cette inauguration se déroule dans le cadre d’un colloque national Tourisme pour lequel le Département n’a pas attribué de subvention malgré la sollicitation. Les subventions pour les colloques sont du ressort du Budget Communication qui a été réduit de 50%
Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés des divers notes) :
Au fil des ans, le Pas-de-Calais change et son image change aussi pour devenir une destination touristique qui compte.
Notre Département c’est notamment de multiples labels attribués par l’UNESCO :
– 6 beffrois classés avec ceux du Nord et de la Belgique,
– la Citadelle d’Arras classée parmi les Fortifications de Vauban,
– 14 Sites classés de la Grande Guerre dont la nécropole nationale de Lorette, le cimetière d’Etaple et de Wimereux ou le mémorial de Vimy, élément fondateur de la nation Canadienne.
– C’est aussi le classement du Bassin Minier et le Marais Audomarois en tant que biosphère.
Ils sont peu nombreux les Département à avoir obtenu autant de sites classés par l’UNESCO.
A cela il faut ajouter un Grand Site de France, les Deux Caps, qui ne cesse d’attirer du monde. En tant que maire de Wimereux, je peux vous dire qu’il n’y a plus de basse saison.
L’année dernière il y a eu 25 millions de nuités touristiques dans le Pas-de-Calais, 106 millions d’excursionnistes à la journée, c’est considérable !
Cette attractivité du Pas-de-Calais tient en partie à ces nombreux sites classés mais elle est aussi due à son patrimoine, à ses manifestations populaires, à sa manière d’accueillir et à ses paysages ; Et lorsqu’on est à deux pas de la plage du Touquet et de la Baie de Canche, cela prend tout son sens.
Mais cette attractivité n’est pas que naturelle ; Elle tient beaucoup à l’engagement des femmes et des hommes de ses territoires, à la persévérance des élus locaux aussi.
Et si les Départements n’ont plus la compétence économique et touristique, le Président Jean-Claude LEROY et notre collectivité ont souhaité poursuivre ce long travail sur l’attractivité du Pas-de-Calais, que ce soit directement ou en partenariat.
Notre engagement direct passe par l’amélioration constante de notre réseau routier, à l’image du doublement de la RD 939 pour arriver sur le littoral Montreuillois alors qu’il n’y avait pas eu de travaux conséquents pendant des décennies avant qu’elle ne soit Départementale. Ce sont les EuroVélos comme celle passant par ma commune et les dunes de la Slack vers le fort d’Ambleteuse.
Notre engagement se matérialise aussi de l’autre côté du Pont Rose, dans la ville voisine d’Etaples, où nous avons investi plus de 22 millions € sur le Port départemental depuis 2020. Avec sa promenade sur pilotis, c’est aujourd’hui un atout majeur pour tout le territoire du Montreuillois.
Et puis il y a tous les projets locaux que le Département accompagne dans le cadre de sa politique de contractualisation. C’est le cas bien évidemment ici avec ce magnifique Hôtel de ville du Touquet comme c’était déjà le cas pour le Palais des Congrès (1 M€ attribués). Tout cela contribue à l’attractivité du Pas-de-Calais.
Alors bien sûr, comme toutes les collectivités locales, et même bien plus que les autres collectivités, les Départements connaissent une asphyxie de leurs finances.
Avec une compensation à 37% des Allocations Nationales de solidarité pour les personnes âgées, celles en situation de handicap et celles à la recherche d’emploi, depuis le 18 juin dernier nous sommes seuls et sans l’Etat pour financer la solidarité, jusqu’à la fin de l’année.
Hors pour investir ou pour mener des politiques volontaristes il faut des marges de manœuvre ; C’est indispensable.
Mais nous avons fait le choix de ne rien lâcher et de ne rien abandonner ; Nous sommes certes contraints de réduire la voilure mais nous sommes là et notamment aujourd’hui aux côtés de la Ville du Touquet. Nous comptons bien aussi être là pour les projets et les manifestations à venir mais il faudra que chacun comprenne qu’asphyxier les acteurs locaux ne rend service à personne et sûrement pas aux territoires.
Des territoires qui sont de véritables lieux d’innovation et qui écrivent l’avenir ; A titre personnel, je suis persuadé que celui de la ville du Touquet, de la Côte d’ Opale et du département du Pas-de-Calais sera radieux !
Mercredi 20 août 2025 – 11h
Le projet en deux mots :
Lancement de travaux requalification des espaces publics dans le cadre de la rénovation de la cité minière Crombez en cours.
Pas d’infos précises sur ce qui est prévu pour ces espaces publics hormis le fait que le Département a été sollicité au sujet d’un projet de reconversion d’un ancien bâtiment FILIERIS en limite de la cité Crombez (acquis par la commune) pour en faire un pôle petite enfance (crèche 33 places + relais petite enfance).
Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés des divers notes) :
* Le logement est une des premières sécurités
– Avoir un toit sur la tête, être à l’abri reste plus que jamais ce que nous devons garantir à chaque citoyen.
– A cet égard, l’action des pouvoirs publics et de l’Etat en particulier est fondamentale.
C’est ce qui a été fait en 1956 quand le gouvernement de Guy Mollet, avec la « loi Chochoy » sur le logement social s’est engagé sur la mise en chantier chaque année d’au moins 100 000 logements à loyer modéré. Je vous rappelle que Bernard CHOCHOY avait été au préalable Président du Conseil Général du Pas-de-Calais.
C’est aussi l’engagement qui a été pris près d’ici, au nom de l’Etat, par le Premier Ministre de l’époque, Bernard CAZENEUVE, pour réhabiliter nos cités minières et les rendre moins énergivores pour préserver le pouvoir de vivre des familles. Aujourd’hui, aux 4 coins du Bassin Minier, les travaux se poursuivent, comme ici à la Cité Crombez, avec le soutien des collectivités locales.
* Au-delà du logement, c’est une opportunité pour l’emploi
– Pour les élus de la majorité au Département, il était important que ces travaux de rénovation puissent servir à accompagner à l’emploi les bénéficiaires du RSA et les jeunes sans qualification, particulièrement ceux des communes concernées et des cités minières.
– Tout le monde joue parfaitement le jeu, le bailleur Maisons & Cités, les entreprises qui les accueillent, la Région qui organise la formation, les structures d’insertion qui encadrent et le Département qui accompagne chaque bénéficiaire. C’est aujourd’hui un pari gagné dans la mesure où pour chaque rénovation de cités nous avons des personnes qui sortent de la précarité, sont formées et pour beaucoup retrouvent un emploi durable.
La Cité Crombez ne fait pas exception et derrière les plus de 10 500 heures d’insertion prévues il y a des situations sociales et professionnelles qui se stabilisent et s’améliorent.
* l’ERBM c’est donc des conditions de logement qui s’améliorent, c’est de l’emploi qui se crée mais il est important qu’il favorise aussi la qualité de vie et le lien social.
* C’est la revendication des élus de notre majorité départementale qui n’a de cesse de revendiquer un véritable ANRU bassin minier où certes on améliore le logement mais aussi les espaces de vie. Nous avons tous ici le souvenir, ou le souvenir qui nous a été rapporté, de ce qu’étaient les cités minières, de la solidarité entre voisins, de la vie, des commerces, des activités des associations… C’est cette âme là que nous devons collectivement retrouver.
* Alors, comme s’y est engagé le Président Jean-Claude LEROY, le Département est et sera aux côtés des maires et des intercommunalités pour accompagner les projets, que ce soit sur nos politiques de droits de commun, pour des équipements sportifs ou culturels, mais aussi sur une ligne spécifique dédiée concernant l’accueil de l’enfance.
Nous sommes donc à l’écoute du projet de la commune de Noyelles-Godault, comme nous l’avons été très récemment à propos du City-stade.
* Nous savons ce qu’il faut faire, nous savoir faire ensemble, alors il reste juste à comprendre du côté de Bercy et du Gouvernement que la pire des options serait de vouloir asphyxier, encore et encore, les collectivités locales qui sont au cœur des solutions quotidiennes.
Vendredi 29 août – 10h30 – Aire-sur-la-Lys
ELEMENTS DE LANGAGE POSSIBLES
Le projet en deux mots :
Extension et travaux de l’EHPAD du Centre Hospitalier d’Aire-sur-la-Lys
Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés des divers notes) :
* La dépendance est une insécurité que la nation doit prendre en considération à sa juste valeur.
– L’enjeu c’est donc d’abord de tout faire pour favoriser le bien vieillir chez soi, auprès des siens, de repousser au maximum cette dépendance et d’accompagner les aidants.
– L’enjeu c’est ensuite de pouvoir continuer à bien vivre, malgré la dépendance, même quand celle-ci est très importante. C’est tout le sens d’un établissement tel que celui-là.
– Bien vivre c’est de disposer d’espaces confortable et adaptés, c’est d’avoir suffisamment de personnel pour l’écoute et le soin, ce sont des repas qui nous rappellent ceux de la maison… C’est le minimum que nous devons à nos aînés qui ont tant travailler pour notre vie et notre confort.
* Certes cela réclame un investissement financier important à une période où on ne parle que d’économies.
Le Rapport Libault estime le besoin pour la dépendance à 6 milliards € par an à partir de 2024 et à 9 milliards € dès 2030. Ce sont effectivement des sommes conséquentes. Aujourd’hui, à travers l’Aide Sociale à l’Hébergement et le forfait dépendance, le Département consacre plus de 100 millions chaque année pour les 130 EHPAD du Pas-de-Calais. C’est une somme considérable mais nous savons que cela reste difficile pour les établissements.
Mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de solutions, tout est question de choix !
* Le mois prochain nous fêterons le 50ème anniversaire de la Sécurité Sociale
– A une des périodes les plus difficile de notre histoire, au sortir de la guerre, nous avons été capable de mettre en œuvre la Sécurité Sociale pour tous, issue des travaux du Conseil de la Résistance. Pourquoi dans une période bien plus faste serions-nous incapables de faire au moins aussi bien ?
– Si aujourd’hui on n’écoute plus les corps intermédiaires et que seuls les financiers de Bercy semblent avoir raison, il faut se souvenir que c’est un ouvrier ajusteur, syndicaliste, Ambroise CROIZAT, qui a mis en œuvre cette solidarité entre les générations avec un haut-fonctionnaire, Pierre LAROQUE. Là aussi je ne vois pas pourquoi nous ne serions pas capables d’avoir la même intelligence collective !
Les pistes de financements existent et elles ne résident sûrement pas dans la suppression de jours fériés.
– La première piste c’est la Taxe Zucman de 2% appliquée aux 1 800 contribuables dont le patrimoine dépasse les 100 millions € qui rapporterait 20 milliards € par an pour la solidarité entre les générations.
Cette solution juste a été validée à l’Assemblée Nationale en février dernier pour finalement être écartée, j’espère temporairement, par le Sénat en juin.
– L’autre solution c’est la création d’une 5ème branche de la Sécurité Sociale ; Un 5ème risque c’est bien mais une 5ème branche c’est mieux.
– Les solutions résident de toute façon dans des solutions solidaires entre les citoyens et sûrement pas dans actes individuels qui ne feront que creuser les inégalités entre ceux qui pourront payer et les autres.
– L’hôpital public a un avenir, la Sécurité Sociale aussi et le Département sera toujours un partenaire fidèle d’une solidarité qui profite à tous.
Lundi 26 mai – 10h30 – Bapaume
Le projet en deux mots :
Réhabilitation de l’ancien EHPAD Henri Guidet afin de déplacer les 83 places de la Maison d’Augustine et ainsi proposer un Pôle handicap.
Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés des divers notes) :
* La présence du Département est assez naturelle et pour plusieurs raisons :
– Il y a d’abord le lien avec Henri GUIDET qui était Conseiller Général et a donc porté les politiques sociales sur le territoire ; l’histoire se poursuit donc. (note : Henri Guidet, Député SFIO puis du FGDS de François Mitterrand).
– Henri GUIDET était aussi un résistant et le fils d’Abel GUIDET (maire de Bapaume, député) mort en déportation ; Cela nous renvoie à la transmission et au devoir de mémoire. Et lorsqu’on est dans un EHPAD ces notions ont vraiment du sens. Nous avons besoin de nos anciens, de leur mémoire, de leur vécu, pour comprendre le monde actuel et éviter de faire des erreurs.
– Nous sommes dans un Centre Hospitalier, au cœur de la ville. Alors, même si cela ne relève pas de nos compétences, nous tenons particulièrement à l’accès à la santé pour tous et au plus proche de la population.
– Nous lançons les travaux d’un établissement au cœur de l’action du Département puisqu’il s’adresse aux personnes âgées dépendantes et celles en situation de handicap.
* Pour nous le vieillissement de la population n’est pas un problème :
– Le vieillissement de la population s’accélère, c’est un fait. En 2050, les plus de 65 ans représenteront environ 30% de la population de notre pays. Cela demande effectivement des adaptions et un changement de regard.
– Le problème ce n’est pas le vieillissement c’est la dépendance.
L’enjeu c’est donc d’abord de tout faire pour favoriser le bien vieillir chez soi, auprès des siens, de repousser au maximum cette dépendance.
L’enjeu c’est ensuite de pouvoir continuer à bien vivre, malgré la dépendance, même quand celle-ci est très importante. C’est tout le sens d’un établissement tel que celui-là.
* Reste que cela réclame des moyens :
Le Rapport Libault estime le besoin pour la dépendance à 6 milliards € par an à partir de 2024 et à 9 milliards € dès 2030. Cela réclame des choix.
Depuis longtemps je milite pour la création d’une 5ème branche de la Sécurité Sociale ; C’est la seule issue. Un 5ème risque c’est bien mais une 5ème branche c’est mieux.
Aujourd’hui, à travers l’Aide Sociale à l’Hébergement et le forfait dépendance, le Département consacre plus de 100 millions chaque année pour les 130 EHPAD du Pas-de-Calais. C’est une somme considérable mais nous savons que cela reste difficile pour les établissements.
Nous savons à quoi mène des dotations sous-calibrées face aux besoins alors personne n’a intérêt à ce que les finances des Départements soient asphyxiées. Lorsque nous nous mobilisons pour retrouver de l’autonomie et des marges de manœuvre c’est aussi pour les établissements spécialisés que nous le faisons.
Malgré ces difficultés budgétaires, et au-delà du fonctionnement, depuis 2 ans nous avons voulu aussi aider les EHPAD à repenser leurs bâtiments, à s’adapter aux besoins nouveaux et à améliorer le cadre de vie. Pour l’établissement de Bapaume c’est 2 Millions €.
* Une nouvelle réponse pour le handicap à Bapaume qui entre dans la stratégie du Département
Le physicien Stephen HAWKING avait l’habitude de dire « le handicap ne peut pas être un handicap » ; Lorsqu’on voit l’immensité de ces travaux malgré la maladie, cette phrase ne peut qu’être inspirante.
C’est ce qui nous a conduit à mettre en place un plan d’action complet, un « Rélexe handicap », pour changer de regard et mobiliser l’ensemble de nos politiques publiques en faveur des personnes en situation de handicap, qui représentent 10% de la population.
Dans cette ambition, nous renforçons les solutions d’accompagnement à domicile et en habitat inclusif, sans diminuer le nombre de places en établissements. Chaque personne de vivre où elle le souhaite, en vertu du principe d’autodétermination.
Par ailleurs, nous renforcerons notre soutien financier aux foyers de vie publics, confrontés à des déséquilibres financiers.
S’il semble dans l’ère du temps de trouver tous les maux aux politiques de solidarité de notre pays, nous pensons, au contraire, que notre modèle social, celui qui ne laisse personne au bord du chemin, est à défendre. C’est ce que nous faisons ce matin à Bapaume par respect pour nos anciens et par fraternité avec ceux qui éprouvent des difficultés.
Samedi 5 juillet 2025 – 11h
Le projet en deux mots :
Rénovation de la Salle polyvalente avec une extension pour le restaurant scolaire. Cette salle permet l’accueil d’un centre de loisirs, d’animations du relais petite enfance, des associations sportives et des manifestations communales.
Coût du projet : 1,6 M€ – Participation du Département : 87 500 € (5,28%) + conseil architectural du CAUE.
Le maire :
Michel ROUSSEAU, agriculteur, était en 2025, le suppléant du Conseiller départemental Bruno DUVERGE (binôme avec Evelyne DROMART). Ce dernier devenant député en 2017, Michel ROUSSEAU est devenu conseiller départemental pour la 2ème partie du mandat.
Présence probable du député RN, Emmanuel BLAIRY.
Nom de la salle : Roger PANIEN – ancien maire
Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés des divers notes) :
Un week-end de fête dans le Pas-de-Calais et à Inchy
* C’est un très bon moment pour inaugurer une salle polyvalente parce que c’est un week-end de fête dans le Pas-de-Calais. Les manifestations sont très nombreuses en ce premier week-end de juillet et le Tour de France est dans notre département durant 3 jours.
* 300 km de routes départementales seront empruntés par le Tour et 101 communes verront passer la caravane et les coureurs, dans une magnifique ambiance puisque le Département a invité les fanfares et les harmonies à se mobiliser. Il passe d’ailleurs tout près d’ici demain (à 15 km, à Tortequesne), c’est l’occasion de participer à la fête.
* Mais la fête c’est aujourd’hui à Inchy. Si j’ai bien compris, les animations vont se multiplier durant toute la journée pour se conclure par une soirée dansante.
* Se rassembler pour un évènement festif est un élément majeur de la vie sociale. Il est possible de toujours rester chez soi devant internet ou les chaines d’information en continu ; Le climat devient alors vite anxiogène. Mais il est aussi possible de sortir de chez soi et de venir à la salle polyvalente d’INCHY pour faire la fête ou pratiquer des activités. Immanquablement on se sent bien mieux.
* Alors merci à Michel ROUSSEAU et son conseil municipal d’avoir engagé la commune dans la rénovation de cette fabrique du lien social. C’est tout le sens de notre fonds départemental pour la ruralité, le FARDA ; avoir des équipements utiles et fédérateurs.
Une préoccupation pour la restauration scolaire
– Cette salle polyvalente c’est aussi une extension pour la restauration scolaire. On ne dira jamais assez combien la table est un élément fondamental de notre société.
– C’est d’abord ce qui favorise la bonne santé quand les repas sont équilibrés et quand on utilise des produits frais. C’est la raison pour laquelle le Département accorde une telle importance à la restauration au collège, en favorisant les produits locaux, en continuant de fabriquer nous-même les repas.
Une salle polyvalente portant le nom d’un ancien maire
Occasion de rendre hommage aux élus locaux.
Jeudi 18 juin 2025 – 11h
Le projet en deux mots :
Bâtiment destiné à l’animation d’ateliers pluridisciplinaires visant des publics multigénérationnels animés par des agents de la CCRA mais également ouvert à des structures extérieures (ateliers parentalité, petite enfance, assistantes maternelles…)
Coût du projet : 930 000 € / Participation Département : 240 000 € au titre de la contractualisation (avis favorable en Commission. Passe au Conseil Départemental du 24 juin prochain)
Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés des divers notes) :
Si le Département s’est intéressé au projet de cet Espace des familles c’est parce qu’il s’inscrit pleinement dans plusieurs objectifs de notre Projet de mandat départemental :
* C’est tout d’abord un projet qui amènera de l’égalité territoriale dans un territoire rural
– La population rurale représente 1/3 de la population en France et pourtant il y a souvent cette impression d’inégalité de traitement avec les grandes métropoles et la ville. C’est en tout cas ce que démontre une vaste enquête publiée la semaine dernière où on parle de « profond sentiment de relégation ».
– C’est une véritable préoccupation pour le Département et c’est la raison pour laquelle nous tenons par exemple à notre FARDA, notre fonds de développement pour la ruralité, ainsi qu’au maintien des collèges ruraux. L’idée n’est évidemment pas d’opposer le rural à la ville, et nous avons d’ailleurs des dispositifs spécifiques à la politique de la ville, mais plutôt de contribuer à aménager harmonieusement le territoire et à amener de l’égalité. Notre ambition c’est de pouvoir bien vivre là où on habite sans devoir faire des kilomètres en voiture pour trouver des services.
– Sous fonds d’économies, notre pays a parfois organisé le déménagement du territoire et l’affaiblissement des Services publics ; Il est temps de remettre de l’égalité. Ce projet de maison des familles va je pense dans ce sens.
* L’autre raison de notre intérêt pour le projet c’est sa capacité à faire du lien social.
– Le lien social ce n’est pas un gros mot et le lien social c’est ce qui fait la République au quotidien.
– Il est dans l’ère du temps de remettre en cause notre modèle social, de considérer que c’est la cause de tous nos maux. Mais de quoi parlons-nous en fait ? nous parlons de cette main tendue quand arrive un coût dur, nous parlons des enfants à protéger, de nos aînés à faire face à la dépendance, d’une vie normale à avoir malgré un handicap, de freins à lever pour accéder à l’emploi…
– Alors, évidemment il est important d’éviter les dérives ; Nous n’avons aucun problème avec cela. Mais doit-on prendre le risque de sortir d’une solidarité qui s’adresse à tous à un moment de notre vie pour tenter l’aventure de l’individualisme à outrance ? Nous savons qu’il y aura plus de perdants que de vainqueurs.
– Alors, disposer d’un espace faisant la part belle aux collaborations, au développement, à l’accompagnement et à l’émancipation ne peut que favoriser l’unité et le lien social ; nous nous en réjouissons.
* Enfin, la 3ème raison de notre intérêt pour le projet c’est l’ambition du territoire pour la prévention santé notamment autour de l’activité physique et l’alimentation.
– C’est un véritable enjeu de société !
– C’est aussi une démarche que nous partageons à partir de l’alimentation dans nos collèges, en favorisant les circuits courts et l’alimentation durable, en favorisant les équipements sportifs de proximité et le sport pour tous.
* Mais partager des ambitions n’est efficace que si cela ne se concrétise pas par un partenariat construit.
– C’est le sens du Contrat de développement que nous avons signé avec la Communauté de Communes et la proposition qui sera faite lundi d’un accompagnement du projet à hauteur de 240 000 €. C’est de l’intelligence collective au service de la population et du territoire.
– Reste que pour y parvenir il faut des moyens, notamment quand nous sommes sur le champ de l’action volontaire, comme c’est le cas ici. Or les Départements sont particulièrement impactés par les décisions budgétaires ce qui contraint fortement nos marges de manœuvre. Il est temps de mettre fin à cette asphyxie financière aux effets délétères.
– Par ailleurs, il simple de comprendre que plus on réclamera une concentration de notre action sur nos compétences obligatoires et moins nous pourrons accompagner les projets innovants des territoires. C’est ce que nous voulons éviter, justement pour continuer à accompagner les formidables projets comme celui de l’Espace des familles d’Audruicq ; Pour y parvenir, là aussi nous préconisons la solidarité de tous et l’intérêt commun.
Mercredi 2 juillet 2025 – 18h
Le projet en deux mots :
Le projet de la Maison du Cheval
Créée en 2020 par la Communauté de Communes de Desvres-Samer, la Maison du Cheval Boulonnais abrite diverses installations équestres (écuries, paddocks, carrière en sable, carrière en herbe, manège couvert, ronds de longe), mais aussi un atelier de bourrellerie, un espace maréchalerie, un espace vétérinaire équin, un restaurant, une antenne de l’Office du Tourisme… La Maison accueille de grands événements de la race (concours nationaux juments et étalons boulonnais, les entraînements Salon de l’Agriculture…).
Professionnels installés : Le Syndicat Hippique Boulonnais (SHB), La Bourrellerie de Chloé, Dr Jennifer Labriffe (vétérinaire spécialisée dans la reproduction Equine), Restaurant Le Chasse Marée, Créa’Actif (association d’insertion. Travail grâce à la traction animale), SAS Formation (association d’insertion entretien des espaces verts et les installations équestres).
Soutien financier du Département à La Maison du Cheval : Plus d’un million €
Le Syndicat Hippique Boulonnais
Le Syndicat Hippique du Boulonnais (SHB) est agréé par le Ministère de l’Agriculture comme étant un Organisme de Sélection. Le but que se donne le syndicat est de relancer le nombre des naissances en race pure afin de préserver la race. Environ 240 adhérents – 200 chevaux présentés au Concours de race à Samer – 155 naissances en 2023 (dont 92 dans le 62).
Soutien du Département :
Traditionnellement le Syndicat est accompagné par le Département à hauteur de 5 600 € et les éleveurs autour de 20 000 € (100 € par cheval présenté depuis 2022). Pour 2025, pas de subvention au syndicat (informé) et 12 000 € prévus pour les éleveurs.
Eléments de langage possibles (intégrants les éléments clés des divers notes) :
* Le Cheval Boulonnais c’est du Patrimoine vivant
– De manière légitime, on classe des beffrois, des cités minières, des marais, des Grands Sites naturels au Patrimoine de l’humanité et il y a unanimité pour dire qu’il faut mettre les moyens pour les préserver.
– Le Cheval Boulonnais c’est du Patrimoine vivant ! On parle d’un cheval présent sur notre territoire depuis l’époque Romaine, héritage de ces légions qui traversaient le Boulonnais. C’est aussi « le cheval du poisson » qui était le seul capable, au Moyen Age, d’amener du poisson frais de Boulogne à Paris par la fameuse « Route du poisson ». Il fallait un cheval puissant, robuste et rapide ; Un cheval très élancé aussi, bien plus que le Percheron…
* Il faut donc préserver ce patrimoine vivant
– Préserver ce n’est pas simplement faire naitre des poulains ; Il faut pouvoir sélectionner ce qui est compliqué dans une économie de l’hyper rentabilité. La mondialisation fait qu’il y a parfois de la demande venant du monde entier pour ces chevaux ; Mais il faudrait surtout garantir des débouchés dans la proximité.
– Cela passe notamment par le retour de la fonction « travail » du cheval, comme le font par exemple des associations d’insertion ici. Mais il faudrait aussi que les acteurs du tourisme par exemple regardent ce que le Chaval Boulonnais pourrait apporter.
– Tout le monde peut y gagner parce que les éleveurs façonnent les paysages, entretiennent les territoires et donc contribuent largement à l’attractivité. Ce serait un juste retour des choses.
* La Maison du Cheval crée un écosystème unique
– En complément du travail des éleveurs dans leurs exploitations, la Maison du Cheval présente l’avantage unique de mettre des métiers complémentaires dans un même environnement. Et ces boxes supplémentaires font faire augmenter l’activité et cet écosystème.
– Il n’est pas souvent simple d’être à la base d’une innovation, d’être visionnaire sur une question ; Il faut convaincre et convaincre encore, subir des désillusions parfois et retourner expliquer inlassablement. C’est le cas de Claude PRUDHOMME et des élus de la Communauté de Communes de Desvres-Samer.
– Le Département en là depuis le début, parce que c’est un projet nécessaire. Nous sommes présents malgré les rappels à l’ordre réguliers parce que nous n’avons plus de compétence en matière de développement économique. Mais heureusement personne ne nous interdit encore de faire de l’innovation sociale, de la préservation de l’environnement, de l’alimentation durable et du soutien à la ruralité… Lorsqu’on a connu les lois de décentralisation, dans l’état d’esprit de Pierre Mauroy pour libérer les énergies dans territoires, il y a des décisions parfois difficiles à comprendre.
Samedi 7 juin 2025 – 11h
Le projet en deux mots :
Construction d’une Maison de Pays abritant un point d’accueil Maison France Services, une école de musique, une ludothèque, une médiathèque, un relai petite enfance/maison des assistantes maternelles.
Le Département a contribué à hauteur de 400 000 € (au titre de la contractualisation) sur un budget global de 5 millions €. A cela il convient d’y ajouter l’accompagnement par Ingénierie 62 et le CAUE, ainsi que l’accompagnement des bénéficiaires du RSA présents sur le chantier.
Eléments de langage possibles (intégrants les éléments clés des divers notes) :
* La présence d’un équipement de service public dans les villages ou les quartiers c’est la présence de la République auprès de la population et c’est de l’égalité entre les citoyens.
– Chaque naissance d’un équipement comme cette Maison de Pays est donc une bonne nouvelle car elle rompt avec cette politique de déménagement des territoires engagée durant toutes ces dernières années par ceux qui ne voient la France qu’à travers le prisme des grandes villes et des métropoles.
– C’est la raison de l’engagement du Département pour conserver des collèges en milieu rural, pour mettre des maisons de la solidarité accessibles, pour entretenir un réseau routier qui maille le territoire et pour accompagner les communes et les Communautés de communes à construire un équipement pour les associations, à rénover une mairie ou école, à ouvrir des lieux de culture.
– C’est la raison aussi de notre expérimentation de salariat des médecins comme ici à Licques. L’idée n’est pas de remplacer les médecins libéraux mais de trouver une solution transitoire quand il n’y a plus personne.
– Cette action publique de proximité c’est le ciment de la République.
* Regrouper des services d’horizons différents c’est sans doute la solution d’avenir.
– A première vue, mêler un centre administratif, un pôle petite enfance et des espaces pour la culture peut paraître incongru. Mais le sens est tellement fort que nous devrions tous y penser. C’est d’ailleurs une réflexion que nous avons engagé à propos de nos collèges qui subissent la baisse démographique ; les lieux doivent pouvoir s’ouvrir, notamment à la culture, et se compléter avec l’éducation.
– C’est un choix que vous faites ici et c’est à saluer. Il y a parfois des « cathédrales de la culture » dans lesquels nous n’osons pas aller. Alors, bien sûr, il faut donner les clés à tous pour pouvoir y entrer. Mais il faut aussi que la culture investisse les lieux de vie pour que les portes n’existent plus.
– Et la culture, le spectacle vivant, le livre au centre d’un lieu dédié aussi à la petite enfance c’est un exemple à suivre parce que tout se joue les 1 000 premiers jours ; C’est là que les inégalités sont les plus fortes et les plus durables.
– Apporter des solutions nouvelles pour la petite enfance c’est aussi remettre de l’égalité pour les femmes. C’est ce que démontre une récente étude pointant le fait que les femmes sont les principales victimes du manque de services publics dans les territoires ruraux puisqu’elles s’occupe encore majoritairement des enfants mais aussi souvent des démarches administratives de la famille.
Avec cette maison de Pays vous redonner de l’égalité.
* Un bâtiment au cœur des citoyennetés
– Pour apporter ces nouveaux services à la population, le choix a été de concevoir un bâtiment exemplaire en matière de maîtrise de l’énergie et de développement durable. C’est bien la démonstration que l’indispensable lutte contre le dérèglement se fait essentiellement depuis les territoires !
– Plus de 70% de l’investissement public en France est porté par les collectivités locales ; Nous construisons les écoles, les collèges, les équipements publics, les infrastructures routières, nous gérons les espaces naturels… Et la prise en compte de notre environnement est devenu systématique avec une multitude de projets vertueux en milieu rural. C’est la ruralité d’aujourd’hui.
– Aussi, affaiblir financièrement les collectivités locales est un bien mauvais calcul pour l’environnement et pour l’innovation.
– Mais c’est aussi un bien mauvais calcul pour l’activité des entreprises locales qui bénéficient largement des chantiers tels que celui mené ici. Vous êtes même allés jusqu’à utiliser la Pierre de Marquise, extraite à quelques petits kilomètres d’ici, ce qui préserve le bilan carbone tout en favorisant l’activité économique du Pas-de-Calais. C’est en tout point remarquable.
– Enfin, le Président du Département en charge de la solidarité et l’insertion que je suis ne peut que souligner les 17 contrats de travail pour les bénéficiaires du RSA et les jeunes sans diplôme qui ont été signés pour ce chantier. Ce sont des personnes du secteur à qui on a remis le pied à l’étrier, à l’exemple d’une jeune fille désormais recrutée par une entreprise de plâtrerie.
– Ce social, qu’on a l’habitude de montrer du doigt, c’est tout simplement une main tendue pouvant tous nous concerner un jour. Et cette solidarité, qui s’exerce désormais au sein de cette Maison de Pays, contribuera, j’en suis sûr, à retrouver une société plus apaisée et fraternelle.