Le projet en deux mots :
Restructuration de l’EHPAD « Les Pommiers », de l’EHPAD « Allart de Fourment » et du Foyer de vie « La Pannerie » de Frévent.
– C’est le moment de rappeler ce que nous devons à nos aînés.
Il est normal que la solidarité s’exerce pour tous ceux qui, par leur travail, ont tant donné à notre pays.
A une des périodes les plus difficile de notre histoire, au sortir de la guerre, nous avons été capable de mettre en œuvre la Sécurité Sociale pour tous, issue des travaux du Conseil de la Résistance. Pourquoi dans une période bien plus faste serions-nous incapables de faire au moins aussi bien ?
– L’enjeu c’est donc d’abord de tout faire pour favoriser le bien vieillir chez soi, auprès des siens, de repousser au maximum cette dépendance et d’accompagner les aidants.
– L’enjeu c’est ensuite de pouvoir continuer à bien vivre, malgré la dépendance, même quand celle-ci est très importante. C’est tout le sens d’un établissement tel que celui-là. Les EHPAD jouent un rôle essentiel dans l’accompagnement et le soin des personnes âgées dépendantes
– Bien vivre c’est de disposer d’espaces confortable et adaptés, c’est d’avoir suffisamment de personnel pour l’écoute et le soin, ce sont des repas qui nous rappellent ceux de la maison… C’est le minimum que nous devons à nos aînés qui ont tant travailler pour notre vie et notre confort.
– Le Centre Hospitalier du Ternois dispose d’une capacité d’accueil médico-social située sur les communes de Saint-Pol-sur-Ternoise, d’Auxi-le-Chateau et de Frévent.
– Le projet de restructuration concerne le site de Frévent, et plus précisément l’EHPAD « Les Pommiers » (80 places), l’EHPAD « Allart de Fourment » (40 places) et le Foyer de vie « La Pannerie » (50 places), ces deux dernières structures se situant dans le même bâtiment.
– Ce projet répond Problématique de vétusté importante des locaux, et volonté de regroupement des places des EHPAD de Frévent sur un même site.
– A l’heure où le département fait le choix de poursuivre ses actions volontaristes et
son accompagnement des publics éloignés de l’emploi, ce projet de Clauses Sociales
s’inscrit pleinement dans une démarche voulu par le Département du Pas-de-Calais
de financer des postes facilitateurs en appui des PLIE et des Maisons de l’Emploi
dans l’ensemble des territoires du département.
Le projet en deux mots :
La « Maison Saint-Raphaël », située sur la commune d’Ablain-Saint-Nazaire est portée par l’association Artois Handicap, a ouvert le 25 janvier 2025. A terme, ce sont 11 personnes adultes porteurs de handicap (déficience mentale ou physique moyenne) qui pourront être accueillies.
Les habitants qui disposeront de leur propre studio vivront en colocation dans une grande maison de type ferme artésienne (réhabilitation d’un ancien gîte). La maison est composée de trois bâtiments accolés où se situent les 11 studios de 20 à 27 m² avec salles de bain individuelles (de plain-pied et à étage) ainsi qu’un espace collectif en rez-de-chaussée (grande cuisine-salle à vivre, séjour, véranda) ainsi qu’un grand terrain pour les activités en plein air et une grange pour de l’activité dédiée au sport. Deux maisons annexes et accolées sont réservées aux coordonnateurs-animateurs (logement de fonction), bénévoles stagiaires ou en services civiques et aux familles de passage.
Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés de la note)
Le bâtiment que nous inaugurons aujourd’hui cet habitat inclusif, un lieu qui n’est pas seulement un bâtiment, mais un véritable projet de société.
Un lieu qui affirme le droit fondamental à l’autonomie et à la dignité
Ici, il est proposé un habitat inclusif à taille humaine, répondant aux besoins des familles et favorisant la vie en autonomie des résidents.
Ces résidents ceux sont des Adultes en situation de handicap physique ou mental moyen, âgés de 17 à 77 ans.
Cet habitat inclusif reconnaît à chaque personne en situation de handicap le droit de choisir son cadre de vie, de décider de son quotidien et de bénéficier d’un environnement respectueux de sa singularité.
Ici, l’autonomie n’est pas une idée abstraite, elle prend forme concrètement, dans chaque espace et chaque accompagnement proposé.
Une réponse innovante aux besoins de vie sociale et de citoyenneté
Cet habitat n’est pas un lieu de repli, mais un lieu d’ouverture.
En fonction du souhait et des attentes des habitants, différentes activités composées de temps communs fixes et libres pourront être proposées telles que du sport, des activités manuelles, culinaires, des sorties, du jardinage avec également la création d’une ferme pédagogique ; celles-ci viendront s’étoffer avec l’arrivée des prochains habitants.
L’inclusion, ce n’est pas seulement vivre « à côté », c’est vivre « avec », au cœur de la communauté.
Modèle fondé sur la solidarité et la coopération
La Maison Saint-Raphaël a été créée en 2020, dans le sillage de deux premières maisons issues de l’œuvre Sainte Jeanne de Valois situées dans l’ouest de la France.
Le projet est porté localement par l’association Artois Handicap, présidée par Mme Anne de Bussy, mère d’un adulte en situation de handicap.
Ce projet est le fruit d’un travail collectif entre associations, collectivités, familles, professionnels et habitants. C’est la preuve que lorsque nous mettons en commun nos compétences, nos convictions et nos énergies, nous pouvons bâtir des solutions humaines et durables.
Un symbole d’avenir et d’espoir
Enfin, cet habitat inclusif incarne une vision de société que nous voulons transmettre : une société qui ne laisse personne de côté, qui valorise les différences, et qui considère la diversité comme une richesse.
Ce lieu que nous inaugurons aujourd’hui est bien plus qu’une construction : c’est une promesse tenue, celle de l’inclusion réelle, vécue au quotidien. Puissions-nous, ensemble, multiplier ces initiatives sur notre canton.
LUMBRES – Mardi 15 juillet 2025 – 15h
ELEMENTS DE LANGAGE POSSIBLES
Le projet en deux mots :
Rénovation énergétique de 16 logements collectifs (Résidence François HAVET) et 15 individuels (Résidence Guy MOLLET – essentiellement occupés par des personnes âgées).
Montant des travaux : 2,8 M€ dont 221 000 € issus de la subvention d’investissement du Département (3 M€).
* Il est assez rare que le nom d’une rue ou d’une résidence soit le fruit du hasard ; Illustration avec ces deux résidences.
– François HAVET est une figure de Lumbres, résistant connu sous le pseudonyme de « Rick ».
Au-delà de la lutte pour la liberté, la Résistance a aussi travaillé sur « la France d’après » avec un programme du Conseil National de la Résistance intitulé « Les jours heureux ». C’est la démonstration qu’il est possible de préparer l’avenir même quand les jours sont difficiles, c’est une question de volonté.
Le CNR a posé les bases de la Sécurité Sociale et la première des sécurités c’est d’avoir un toit sur la tête.
– Guy MOLLET avait lui, dans son gouvernement, un secrétaire d’Etat à la Reconstruction et au Logement bien connu à Lumbres, Bernard CHOCHOY.
En mai 1956 celui-ci a fait adopter une loi cadre, dîtes « loi Chochoy », sur le logement social avec un engagement de près de 800 milliards sur 5 ans. L’objectif était la mise en chantier chaque année d’au moins 100 000 logements à loyer modéré. Là aussi c’était une question de volonté dans une période pourtant confrontée à des problèmes complexes.
* Cette volonté de favoriser l’accès au logement pour tous, nous la partageons avec Pas-de-Calais Habitat qui est un véritable service public du logement dans notre département.
Ce partenariat est notamment construit autour de la notion de parcours résidentiel. Nous savons par exemple que des solutions nouvelles doivent être trouvées quand vient la dépendance. Nous savons aussi que l’accès au premier logement pour les jeunes doit être favorisé. A cet égard, nous travaillons ensemble sur le dispositif « un logement, un jeune » ainsi que sur des solutions pour des jeunes en situation de précarité.
* Mais pour penser les parcours, il d’abord construire et rénover.
* Construire n’est pas la mission du Département mais en garantissant les prêts bancaires des offices HLM et des bailleurs sociaux, nous prenons notre part. Rien qu’à la Commission Permanente du 7 juillet dernier, nous avons garanti les emprunts bancaires permettant la réhabilitation de 134 logements à Boulogne-sur-Mer.
* Nous accompagnons également, de manière exceptionnelle, Pas-de-Calais Habitat, à hauteur de 3 M€ pour la réhabilitation thermique des logements. C’est un enjeu fondamental !
* L’enjeu premier c’est évidemment la lutte contre le dérèglement climatique dont il faut arrêter de minimiser l’impact. C’est la responsabilité première de notre génération ; nous ne pouvons pas léguer à nos enfants et nos petits-enfants une planète inhabitable. Rien n’est jamais trop tard mais c’est maintenant qu’il nous faut agir et l’échelon local est le plus pertinent pour être efficace.
* Le 2ème enjeu c’est le coût de l’énergie quand les factures du gaz et de l’électricité vont devenir bien plus importantes que le coût du loyer si nous ne faisons rien.
* Ce qui est fait à Lumbres montre la voie à suivre.
Mercredi 20 août 2025 – 11h
Le projet en deux mots :
Lancement de travaux requalification des espaces publics dans le cadre de la rénovation de la cité minière Crombez en cours.
Pas d’infos précises sur ce qui est prévu pour ces espaces publics hormis le fait que le Département a été sollicité au sujet d’un projet de reconversion d’un ancien bâtiment FILIERIS en limite de la cité Crombez (acquis par la commune) pour en faire un pôle petite enfance (crèche 33 places + relais petite enfance).
Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés des divers notes) :
* Le logement est une des premières sécurités
– Avoir un toit sur la tête, être à l’abri reste plus que jamais ce que nous devons garantir à chaque citoyen.
– A cet égard, l’action des pouvoirs publics et de l’Etat en particulier est fondamentale.
C’est ce qui a été fait en 1956 quand le gouvernement de Guy Mollet, avec la « loi Chochoy » sur le logement social s’est engagé sur la mise en chantier chaque année d’au moins 100 000 logements à loyer modéré. Je vous rappelle que Bernard CHOCHOY avait été au préalable Président du Conseil Général du Pas-de-Calais.
C’est aussi l’engagement qui a été pris près d’ici, au nom de l’Etat, par le Premier Ministre de l’époque, Bernard CAZENEUVE, pour réhabiliter nos cités minières et les rendre moins énergivores pour préserver le pouvoir de vivre des familles. Aujourd’hui, aux 4 coins du Bassin Minier, les travaux se poursuivent, comme ici à la Cité Crombez, avec le soutien des collectivités locales.
* Au-delà du logement, c’est une opportunité pour l’emploi
– Pour les élus de la majorité au Département, il était important que ces travaux de rénovation puissent servir à accompagner à l’emploi les bénéficiaires du RSA et les jeunes sans qualification, particulièrement ceux des communes concernées et des cités minières.
– Tout le monde joue parfaitement le jeu, le bailleur Maisons & Cités, les entreprises qui les accueillent, la Région qui organise la formation, les structures d’insertion qui encadrent et le Département qui accompagne chaque bénéficiaire. C’est aujourd’hui un pari gagné dans la mesure où pour chaque rénovation de cités nous avons des personnes qui sortent de la précarité, sont formées et pour beaucoup retrouvent un emploi durable.
La Cité Crombez ne fait pas exception et derrière les plus de 10 500 heures d’insertion prévues il y a des situations sociales et professionnelles qui se stabilisent et s’améliorent.
* l’ERBM c’est donc des conditions de logement qui s’améliorent, c’est de l’emploi qui se crée mais il est important qu’il favorise aussi la qualité de vie et le lien social.
* C’est la revendication des élus de notre majorité départementale qui n’a de cesse de revendiquer un véritable ANRU bassin minier où certes on améliore le logement mais aussi les espaces de vie. Nous avons tous ici le souvenir, ou le souvenir qui nous a été rapporté, de ce qu’étaient les cités minières, de la solidarité entre voisins, de la vie, des commerces, des activités des associations… C’est cette âme là que nous devons collectivement retrouver.
* Alors, comme s’y est engagé le Président Jean-Claude LEROY, le Département est et sera aux côtés des maires et des intercommunalités pour accompagner les projets, que ce soit sur nos politiques de droits de commun, pour des équipements sportifs ou culturels, mais aussi sur une ligne spécifique dédiée concernant l’accueil de l’enfance.
Nous sommes donc à l’écoute du projet de la commune de Noyelles-Godault, comme nous l’avons été très récemment à propos du City-stade.
* Nous savons ce qu’il faut faire, nous savoir faire ensemble, alors il reste juste à comprendre du côté de Bercy et du Gouvernement que la pire des options serait de vouloir asphyxier, encore et encore, les collectivités locales qui sont au cœur des solutions quotidiennes.