Solidarités



Pose de la 1ère pierre Habitat inclusif Lili Keller-Rosenberg à Liévin

Publié le 16 octobre 2025


Jeudi 16 octobre 2025 – (Canton de Liévin)



L’évènement en deux mots :

Le projet d’habitat inclusif sur Liévin dénommé « Lili Keller-Rosenberg »

L’habitat pourra accueillir 7 personnes adultes en situation de handicap intellectuel (travailleurs en Etablissements et Services d’Aide par le Travail) en capacité de prendre leur autonomie.

Parmi ces personnes, 6 participeront au projet de vie sociale et partagée favorisant l’entraide et le lien social et une personne occupera un logement « tremplin » en rez-de-chaussée indépendant et accessible PMR.

Le projet architectural vise la réhabilitation complète d’une ancienne maison des mines. Le rez-de-chaussée se composera d’une cuisine partagée et d’une salle à manger commune, d’espaces de services ainsi que d’un logement indépendant. Le premier étage comprendra les six logements individuels. S’agissant des espaces extérieurs, un jardin paysager sera aménagé avec une terrasse et un espace de convivialité.

Le coût total du projet est de 971 117 €.

En complément d’un emprunt bancaire, différentes subventions seront allouées au projet telles que

  • subvention d’Action Logement (74 970 €),
  • subvention de la CALL (10 500 €),
  • subvention de l’ANAH (264 863 €),
  • subvention du Département (42 000 €).

Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés de la note) 

Lily Keller-Rosenberg dit Lily Leignel a 93 ans

Déportée à 11 ans avec ses deux jeunes frères, Lili est l’une des rares survivantes enfantines françaises à être revenue avec sa fratrie. Marquée par l’horreur des camps de Ravensbrück et Bergen-Belsen, elle consacre sa vie à raconter son histoire pour que l’oubli ne triomphe jamais. Au-delà de sa propre histoire, Lili met en lumière les persécutions subies par les enfants juifs et tziganes du Nord et du Pas-de-Calais, rappelant que la mémoire doit être entretenue et transmise aux générations futures. Ses interventions sont marquées par une sincérité et une émotion qui touchent profondément les jeunes auditeurs.

« Transmettre pour ne jamais oublier”

C’est donc tout un symbole testimonial vivant et particulièrement vivace encore aujourd’hui dans l’actualité de cette semaine.

Notre Politique de financement de l’Habitat Inclusif

Le Fonctionnement de l’Aide à la Vie partagée :

Le développement d’une offre d’hébergement intermédiaire à destination des personnes âgées et en situation de handicap constitue une priorité du Département.

Ce sont ainsi au total 408 solutions nouvelles et alternatives à l’hébergement institutionnel à destination des personnes âgées et/ou personnes en situation de handicap qui sont ou seront créées sur l’ensemble du territoire départemental.

Les dépenses prévisionnelles en année pleine sont estimées à 2 565 994 € d’ici 2027.

Un nouvel accord-cadre entre la CNSA, l’Etat et le Département a fait l’objet d’une signature officielle le 10 juin 2024. Il garantit la pérennisation du dispositif par la poursuite de la couverture des dépenses d’aide à la vie partagée à hauteur de 50% au travers du concours de la CNSA à l’issu des 7 années de conventionnement.

Nos Investissement liés à l’habitat accompagné pour personnes en situation de handicap

Il s’agit d’une politique volontariste déployée dès 2011 ayant permis de soutenir un premier projet innovant et qui s’inscrit désormais dans la stratégie de l’habitat inclusif.

Ce soutien couvre deux volets :

  • Mise en accessibilité (ex : adaptation d’une cuisine, d’une salle de bain…)
  • Outils favorisant l’autonomie des personnes (ex : motorisation des équipements)

Dans le cas des projets mixtes avec des personnes âgées, seuls les logements pour adultes en situation de handicap sont donc concernés par le soutien à l’investissement.

C’est grâce à ce dispositif que nous sommes intervenus ici à Lievin

Il y a aussi les appels à manifestation d’intérêt en habitat inclusif de la CNSA

La Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie (CNSA) a lancé, en juillet 2025, un Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) auquel les Départements, chef de file de l’habitat inclusif, ont la possibilité de candidater.

L’objectif est d’attribuer une subvention, aux porteurs de projets, inscrits dans la programmation départementale de l’Aide à la Vie Partagée (AVP), ayant identifié la nécessité d’effectuer des travaux entrant dans au moins deux des trois catégories prévues dans le cadre d’adhésion, à savoir :

  • La réhabilitation du bâti, des logements individuels, des espaces partagés. Cela peut concerner notamment : le changement des menuiseries, la réfection des façades ou de la toiture, le ravalement, la rénovation énergétique, la climatisation changement des menuiseries, réfection des façades ou toiture, ravalement, rénovation énergétique, climatisation etc.
  • L’accessibilité des salles d’eau, des toilettes, des cuisines, … et tout ce qui est nécessaire à la circulation (supports de barres amovibles, rampe d’accès), l’installation d’un ascenseur etc.
  • Les solutions connectées ou technologiques solidaires du bâti, comme par exemple : des capteurs de mouvement, de la domotique, des chemins lumineux, de l’éclairage adapté etc.

Depuis 2023, 7 porteurs d’habitat inclusif pour personnes âgées ont été soutenus pour un montant total de 379 430 € via le Département avec une compensation à 100% de la CNSA.

Vous pouvez le constater tous nos dispositifs de financements de l’habitat inclusif sont mobilisés pour permettre aux personnes en situations de handicap d’avoir des solutions d’habitats adaptés.

Nous sommes ravis de mettre ces solutions en place avec nos partenaires du monde et particulièrement, ici, à Liévin avec l’APEI.




10 ans du dispositif Emautis

Publié le 9 octobre 2025


Vendredi 10 Octobre – St Martin-lez-Tatinghem

(Canton de St Omer)



L’évènement en deux mots :

Le dispositif est porté par un Groupement de Coopération Médico-Sociale (GCSMS) composé des deux membres fondateurs : l’APEI de St Omer et La Vie Active. Il vise à répondre au manque de places adaptées aux besoins des enfants de 2 à 20 ans présentant des troubles du spectre autistique. Le dispositif est soutenu par l’Agence Régionale de Santé (ARS).

En fonctionnement depuis octobre 2017, Emautis est une offre d’accompagnement modulable composée de :

  • 14 places en accueil de jour à l’IME de Longuenesse (La Vie Active) ;
  • 10 places en milieu ordinaire au sein du SESSAD le Patio (APEI de St Omer) ;
  • 6 places d’hébergement temporaire destinées à accueillir les enfants avec un objectif de développement de leur autonomie.

Ces moyens permettent à une trentaine de professionnels (23 ETP) d’assurer une prise en charge très individualisée et s’assurer de la continuité des parcours des enfants accompagnés.

 Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés de la note) 

Aujourd’hui c’est l’anniversaire des 10 ans d’Emautis.

Emautis est un dispositif qui contribue à coordonner les parcours des enfants et adolescents avec des troubles envahissants du développement.

Un projet personnalisé est élaboré pour chaque enfant en fonction des besoins, en s’appuyant sur le milieu ordinaire, le milieu spécialisé et l’hébergement.

Le passage de l’un à l’autre est facilité, avec une notification en dispositif permettant de s’adapter à l’évolution de chacun.

C’est donc la coopération des acteurs qui favorise les partenariats et la complémentarité.

En France, les troubles du spectre de l’autisme (TSA) représentent entre 0,9 % et 1,2 % des naissances, soit environ 7 500 nouveau-nés chaque année. La Haute Autorité de santé estime donc qu’environ 100 000 jeunes de moins de 20 ans et près de 600 000 adultes sont autistes en France.

Au 31 décembre 2022, les établissements et services médico-sociaux pour enfants et adolescents handicapés proposaient 173 790 places dans 4 030 structures, et accompagnent 174 160 enfants et adolescents dont 34% atteints de « Troubles du psychisme, du comportement et de la communication » (environ 59 000).

la prise en charge de l’autisme en France est largement insuffisante

Le Diagnostic est tardif et insuffisant

Beaucoup d’enfants ne sont diagnostiqués qu’après 3 ans, voire vers 6 ans, alors que le diagnostic précoce est crucial pour maximiser les progrès.

Chez les adultes, de nombreuses personnes restent non diagnostiquées ou mal diagnostiquées

Insuffisance des structures adaptées

Manque de places dans les unités spécialisées, dans les établissements médico-sociaux, ou structures intermédiaires.
Scolarisation incomplète : certaines classes ou unités pour enfants autistes insuffisantes, ou les enfants sont scolarisés très peu de jours ou dans des conditions non adaptées.

Approche encore trop médicalisée / psychanalytique
Une partie des professionnels continue de privilégier des approches traditionnelles ou psychanalytiques, alors que les recommandations internationales ou de la Haute Autorité de santé (HAS) insistent sur les approches éducatives et comportementales.

Manque de formation des professionnels
Professionnels de santé, enseignants, éducateurs souvent peu formés aux TSA (troubles du spectre autistique).
Difficulté pour les familles de trouver des praticiens compétents.

Nous devons donc souvent nous tourner vers l’étranger et principalement en Belgique

En 2023 il restait 1250 enfants français accompagnés dans des établissements Wallons (dont 32% originaires des HDF), la plupart porteurs de TSA.

Le plan 50 000 solutions 2024-2030, prévoit la création de 1 000 solutions nouvelles à destination des enfants en situation de handicap afin de prévenir leur départ non souhaité en Belgique 

Il faut donc nous améliorer et au Département du Pas de Calais nous soutenons toutes les initiatives permettant de :

  1. Repérer et diagnostiquer très tôt
    • Améliorer l’accès aux centres de dépistage avec des délais courts.
    • Sensibiliser les professionnels de la petite enfance, PMI, médecins généralistes.
  2. Renforcer les approches éducatives, comportementales validées
    • Favoriser les méthodes reconnues
    • Encourager l’expérimentation et l’évaluation pour remplacer les pratiques inefficaces ou empiristes.
  3. Créer davantage de structures adaptées
    • Places supplémentaires dans les établissements médico-sociaux, unités d’enseignement spécialisées, structures de jour / hors temps scolaire.
    • Dispositifs modulables / flexibles selon les besoins (certains autistes ne nécessitent pas d’internat, mais un accompagnement à domicile ou en milieu ordinaire).
  4. Assurer une meilleure équité territoriale
    • Déployer des ressources dans les zones rurales / défavorisées.
    • Financement spécial pour les départements sous-équipés.
  5. Soutien aux familles
    • Dispositifs de répit, soutien psychologique, information claire.
    • Accompagner les parents dans les démarches (diagnostic, scolarisation, aides financières).

En ce qui concerne le répit, nous étions à Bouvelighem samedi dernier avec Sophie Warot et le Président Jean Claude Leroy au 20ème anniversaire de La Maison de Pierre qui permet un accueil temporaire pour que les aidants puissent souffler un peu, avoir un peu de répit.

Malgré le soutien important du Conseil Général de l’époque, Il n’a pas été simple de convaincre les différentes instances administratives pour ce qui est aujourd’hui, fort heureusement, reconnu, la nécessité de faire une pause.

Nous continuerons avec vous à être force de proposition en faveur du handicap.




Inauguration de la Maison des Aidants du Boulonnais

Publié le 2 octobre 2025


Vendredi 3 octobre à 11h à Boulogne-sur-Mer

(Canton de Boulogne-sur-Mer 2)



L’évènement en deux mots :

L’objectif initial de la création de cette maison des aidants visait à créer un lieu central dédié afin de simplifier l’orientation du public par les professionnels et son repérage par les aidants: 1 lieu unique – 1 numéro de téléphone unique.

La réunion des deux plateformes de répit dédiée aux aidants de personnes âgées et aux aidants de personnes en situation de handicap dans les mêmes locaux est un avantage.

Le Département avec le soutien de la Conférence des Financeurs et de la CNSA au titre du fonds d’intervention soutient en 2025 les 2 plateformes à hauteur de 27 672 €. L’aide financière intervient en complément des subventions de fonctionnement de l’ARS.

Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés de la note) 

Dès lundi prochain nous allons célébrer la journée nationale des aidants.

Et aujourd’hui nous inaugurons la maison des aidants du Boulonnais

Au département du pas de calais cet accompagnement nous tient vraiment à cœur.

Car il faut…

Reconnaître et soutenir les aidants

Les aidants jouent un rôle essentiel mais souvent invisible. Cette maison leur offre un lieu d’écoute, d’accompagnement et de formation, reconnaissant enfin leur engagement et leur donnant des outils pour mieux vivre leur rôle.

Prévenir l’épuisement et favoriser le bien-être

En proposant du répit, des conseils pratiques et un soutien psychologique, la maison contribue à préserver la santé des aidants et à éviter l’isolement, l’épuisement ou le découragement.

Un maillon fort du parcours de vie des personnes aidées

En soutenant les aidants, on améliore directement la qualité de vie des personnes âgées et des personnes en situation de handicap. La maison devient ainsi un pilier d’inclusion sociale, de solidarité et de cohésion territoriale.

A ce titre, le Département s’engage depuis de nombreuses années auprès des aidants pour qu’ils accompagnent leur proche le plus longtemps possible et dans les meilleures conditions. Ainsi depuis 2010 le Département anime localement les réseaux d’aide aux aidants et soutient financièrement le développement et la structuration de solutions de répit (haltes répit, actions de sensibilisation/d’information, soutien psychosocial individuel ou collectif, forums, actions de prévention santé/bien être, ligne d’écoute…)

Le répit des aidants passe également par une offre d’accueil institutionnel séquentiel à destination des publics âgés et handicapés : l’hébergement temporaire d’une part (jusqu’à 90 jours, consécutifs ou non, par an) l’accueil de jour d’autre part.

Par ailleurs, les services associatifs sont destinés à accueillir, en journée, des personnes en situation de handicap, sans solution d’accompagnement durable ou en attente d’une place en établissement. A ce titre, le Département soutient depuis 2018 trois (4 depuis 2021) services associatifs à hauteur de 25 000 € par service et par an.

En 2021, une plaquette de communication a été réalisée à destination des aidants du Pas-de-Calais afin de les informer des solutions de répits institutionnelles et non institutionnelles.

En octobre 2025, le Département du Pas-de-Calais, en coopération avec Ma Boussole Aidants, a décidé de lancer aidants62.pasdecalais.fr, un service qui centralise l’ensemble des informations nécessaires dans le parcours d’aide. Ce nouveau service est un moyen de communication partagé avec les partenaires et facilement identifiable par l’usager.

Vous pouvez le constater au-delà même des aides financières, le Département est à vos côtés et nous mettons tout en œuvre pour faciliter la vie de ceux qui vienne en aide et les accompagner.




Inauguration de la Fonderie “Maison de l’entraide et de l’insertion » à Aire-sur-la-Lys

Publié le 1 octobre 2025


Vendredi 3 octobre 2025 – (Canton d’Aire-sur-la-Lys)



Le projet en deux mots :

Réhabilitation d’une friche urbaine en Maison pour les associations caritatives de la commune (Secours Populaire, Restos du Cœur, Association des Demandeurs d’Emploi et des Précaires …)

Eléments de langage possibles :

* La reconquête urbaine est un véritable acte politique

– Pendant de trop nombreuses années, la France s’est reconstruite en marchant sur la tête, en abandonnant ses centres-villes pour se développer dans les périphéries. Et avec le déclin industriel, cela a laissé des friches au cœur des villes dont on se savait quoi faire sinon les détruire. Mais c’est du Patrimoine qui s’est mis à disparaître peu à peu.

– Il faut donc rendre hommage à ces maires qui ont très vite compris qu’il y avait là des espaces à reconquérir pour mieux se développer et Jean-Claude DISSAUX en est sans doute l’un des meilleurs exemples. C’est cette stratégie de reconquête qui a déjà été adoptée avec le Pôle Social et Culturel et, avec le travail engagé depuis longtemps sur le Patrimoine ancien, cela donne une ville particulièrement attractive.

* Un Maison pour les associations caritatives

– Rénover du Patrimoine c’est bien mais encore faut-il que cela soit utile. Et faire le choix d’y accueillir les associations caritatives est particulièrement pertinent.

– Nous ne dirons jamais assez combien le rôle de ces associations est essentiel ; Elles tiennent véritablement le pays en évitant à toute une franche de la population de se mettre en marge de la société.

– Et chaque citoyen devrait passer un jour ou deux avec vous pour comprendre qui est le public bénéficiaire de votre action bénévole, bien loin de ce que l’on pense et des idées reçues.

– Il y a tous ceux qui ont connu un accident de la vie, un divorce, la maladie, la perte d’un emploi ou d’un proche… tous ceux qui connaissent un moment de bascule pour aller vers la précarité et les difficultés quotidiennes.

– Il y a aussi les mères isolées, qui représentent d’ailleurs la moitié des bénéficiaires du RSA dans le Pas-de-Calais, qui ne demandent qu’à élever dignement leur famille.

– Il de plus en plus de retraités qui, comme l’indiquent Les Petits Frères des pauvres, connaissent de plus en plus l’isolement relationnel.

– Il y a aussi de plus en plus de jeunes et d’étudiants pour qui manger un repas par jour est devenu la norme. Comment pouvons-nous accepter qu’aujourd’hui des jeunes se privent de manger pour payer des études ou un hébergement ?!

– Il y a enfin, les travailleurs pauvres qui sont eux-aussi de plus en plus nombreux dans cette société « Smicardisée » où le salaire ne suffit plus toujours pour s’en sortir.

– C’est tout ça le public des associations caritatives et c’est finalement la même population que nous accompagnons au Département.

– Alors cette main tendue par Les Restos du cœur, le Secours Populaire, l’Association des Demandeurs d’Emploi et des Précaires et tous les autres, n’a pas de prix et peut tous nous concerner à un moment de notre vie.

– Il y a 40 ans, presque jour pour jour, Coluche lançait cet appel pour les Restos du cœur. Il avait cette phrase aux abords assez absurdes… « La France, comme elle est, c’est pas plus mal que si c’était pire ». Mais si ce n’est pas pire c’est justement parce qu’il y a l l’action des associations caritives et de ses bénévoles qui n’ont pas oublié que dans la devise de notre République il y avait le mot Fraternité.

* Rendre hommage à l’action des bénévoles

– Les associations caritatives fonctionnement uniquement parce que certains de nos concitoyens acceptent d’offrir leur temps libre aux autres ; C’est tout simplement exceptionnel.

– Des bénévoles à la mission si difficile quand il faut en plus multiplier les démarches pour trouver des subventions qui se font de plus en rares. Evidemment la réduction des déficits publics de notre pays est un enjeu important. Mais nous devrions tous faire très attention aux conséquences de ces réductions, et parfois même ces suppressions de budgets, sur l’activité et le moral des bénévoles associatifs.

– Finalement cette manière de mutualiser les coûts est une réponse intelligente et collective à la nécessité de faire des économies.

– Vous pouvez en tout cas compter sur l’engagement du Département qui reste à vos côtés et de ceux de la commune d’Aire-sur-la-Lys. Cette réhabilitation mise à votre disposition est un signe de reconnaissance de votre engagement quotidien. Et cette volonté de faire ensemble n’en sera que plus efficace pour la population.




20 ans de la Maison de Pierre à Bouvelinghem – samedi 4 Octobre

Publié le 1 octobre 2025


(Canton de Lumbres)



L’évènement en deux mots :

20 ans d’existence de la Maison de Pierre à Bouvelinghem

La Maison de Pierre qui a ouvert ses portes en 2005, est une Maison d’Accueil Temporaire, établissement médico-social exclusivement dédié à l’accueil temporaire, porté par la Fondation « La Maison de Pierre ».

Elle accueille les personnes (enfants à partir de 6 ans, adolescents et adultes jusqu’à 60 ans et plus sur dérogation) souffrant de toutes formes de handicap et a vocation à assurer leur bien-être tout en œuvrant pour leur inclusion sociale et le maintien de leur autonomie au quotidien.

La Maison de Pierre permet surtout aux aidants de pouvoir prendre du répit, de souffler, de se reposer physiquement et psychologiquement, de se ressourcer pour reprendre l’accompagnement de leur proche atteint(e) d’un handicap.

Notre financement représente 87.5 % des charge de la structure.

Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés de la note) 

Être aidant, c’est accompagner au quotidien un proche fragilisé par l’âge, la maladie ou le handicap. C’est donner de son temps, de son énergie, de soi-même, pour que l’autre puisse vivre dignement. C’est un geste d’amour et de solidarité. Mais c’est aussi une charge immense, trop souvent portée dans l’ombre.

Les aidants, ce sont des parents qui veillent jour et nuit sur un enfant malade. Ce sont des conjoints qui mettent entre parenthèses leur vie professionnelle pour soutenir l’autre. Ce sont des enfants devenus adultes qui prennent soin de leurs parents vieillissants. Leur engagement est une richesse pour notre société. Sans eux, combien de personnes vulnérables resteraient seules, isolées, sans accompagnement ?

Pourtant, derrière ce mot si noble – « aidant » – se cache aussi une grande fragilité. Fatigue, isolement, précarité, difficultés professionnelles… Les aidants s’épuisent, parfois jusqu’à l’effondrement. Trop souvent, ils sacrifient leur santé, leur carrière, leur équilibre personnel. Ils donnent tout, mais qui prend soin d’eux ?

Aujourd’hui, un Français sur cinq est aidant et s’occupe d’un proche en perte d’autonomie, malade, ou en situation de handicap. Créée en 2010, la journée nationale des aidants qui aura lieu le 6 octobre a pour objectif de rendre visibles les aidants et de faciliter l’accès à l’information sur les aides existantes, les différentes solutions de répit et d’accompagnement afin de soutenir et de prévenir l’isolement social des aidants.

Cette journée poursuit plusieurs objectifs majeurs :

  • Sensibiliser la société aux réalités du quotidien des aidants et aux difficultés qu’ils rencontrent, tant sur le plan physique que psychologique.
  • Informer les aidants sur leurs droits, les aides existantes et les dispositifs de répit disponibles.
  • Encourager la reconnaissance institutionnelle et sociale de leur rôle, notamment en matière de protection sociale et de conciliation entre vie professionnelle et engagement d’aidant.
  • Favoriser l’échange et la mise en réseau entre aidants, associations et professionnels du secteur médico-social.
  • En France, on estime à plus de 9 millions le nombre d’aidants non professionnels s’occupant d’un proche en perte d’autonomie.
  • Près d’un aidant sur deux est salarié, ce qui pose des défis importants en termes d’articulation entre vie professionnelle et engagement personnel.
  • Selon une étude de la DREES, 30 % des aidants déclarent ressentir une fatigue importante, et 20 % estiment que leur état de santé s’est dégradé en raison de leur rôle d’aidant.
  • Depuis 2020, un congé proche aidant indemnisé a été mis en place pour permettre aux salariés de s’absenter temporairement afin d’accompagner un proche en situation de dépendance.

Il est de notre devoir collectif de reconnaître leur rôle essentiel et d’agir.
Reconnaître, d’abord, par des mots, par un regard, par un statut. Mais reconnaître aussi par des droits : du répit, un meilleur accompagnement financier, une prise en compte dans le monde du travail, un accès facilité aux dispositifs de santé et d’aide sociale.

Au Département du pas de calais nous avons mis en places en plus des solutions et des outils existants au niveau national des aides très concrètes :

Comme une ligne d’écoute et d’accueil téléphonique le 03 21 21 69 99 ainsi qu’un site internet unique Aidants62.pasdecalais.fr  

Depuis 2010 le Département anime localement les réseaux d’aide aux aidants et soutient financièrement le développement et la structuration de solutions de répit (haltes répit, actions de sensibilisation/d’information, soutien psychosocial individuel ou collectif, forums, actions de prévention santé/bien être, ligne d’écoute…)

Les dynamiques territoriales s’inscrivent dans un projet territorial d’aide aux aidants co–écrit avec les acteurs et se traduit par l’animation de 8 plateformes territoriales d’aide aux aidants (PTAA) pilotées par les Maisons de l’Autonomie.

Leurs missions sont :

  • Coordonner et animer le réseau des acteurs porteurs de solutions de répit et d’accompagnement en direction des proches aidants avec les autres partenaires ;
  • Assurer l’accueil, l’information et l’orientation des aidants ;
  • Organiser une offre d’écoute, évaluation, traitement de la demande et de l’accompagnement de l’aidant vers la réponse d’aide ;
  •  Mettre en œuvre des réponses d’aide aux aidants complémentaires à l’existant. 

Les projets territoriaux d’aide aux aidants s’articulent avec les dispositifs développés et soutenus financièrement par l’Agence Régionale de Santé (ARS) plus particulièrement les Plateformes de Répit des aidants familiaux (PFR).

La Maison de Pierre constitue une véritable ressource pour le territoire et le Département en la matière.

 La Maison de l’Autonomie travaille régulièrement en étroite collaboration avec elle et notamment pour les situations complexes lorsqu’il est observé ou pressenti un risque d’épuisement de l’aidant. En effet, l’offre d’accueil proposée par la Maison de Pierre permet de favoriser le maintien à domicile en organisant des périodes de répit en établissement limitant ainsi les situations de rupture à domicile ou en accueil familial. Lors de situations de crise, nous faisons également appel à cette structure. Ce dispositif d’accueil temporaire est encore renforcé par la mise en place de Réponse Accompagnée pour Tous.

La Direction participe régulièrement au staff territorial de la Communauté 360° relancé en septembre 2023.

Par ailleurs, la maison de Pierre est membre fondateur du GCMS « plateforme territoriale d’aide aux aidants ELSAA » et s’implique activement dans les instances et projets menés par le groupement (comité stratégique, AG, fête des aidants…). »

Nous sommes vraiment heureux de fêter ce trentième anniversaire ici, à vos côtés, aux côtés des familles, sachez que le Département est restera votre partenaire dans cet accompagnement si primordial qu’est celui de l’aide aux aidants.




Inauguration du Clos du Bord des Eaux

Publié le 1 octobre 2025


Vendredi 3 octobre à 10h à Hénin Beaumont

(Canton d’Hénin-Beaumont 2)



L’évènement en deux mots :

Le site dénommé « Clos du Bord des Eaux » s’inscrit dans une opération de recomposition de l’offre et d’amélioration des conditions d’accueil et d’accompagnement des personnes mise en œuvre par l’APEI d’Hénin-Carvin.

Sont rassemblés désormais sur un même site situé à Hénin-Beaumont : les établissements et services rattachés au Pôle Habitat et Vie Sociale ainsi que la plateforme d’accompagnement et de répit pour les familles et proches aidants de personnes en situation de handicap Lens/Hénin (EMAA), le service associatif solidaire « La Passerelle » et les bureaux du siège social dudit gestionnaire.

S’agissant plus précisément des établissements et services du Pôle Habitat et Vie Sociale concernés par ce projet de mutualisation, l’opération a porté sur un déménagement et un regroupement sur le même site de l’Établissement d’Accueil Médicalisé (EAM) dédié à l’Accueil de Jour et du Service d’Accueil de Jour (SAJ) non médicalisé qui ont été renommés « L’Archipel » (arrêté en date du 15 novembre 2024 et décision conjointe en date du 9 décembre 2024).

En parallèle, le foyer de vie, qui était déjà installé à Hénin-Beaumont (sur le même site), a été renommé « résidence de l’Archipel » (arrêté en date du 15 novembre 2024).

Le projet de réalisation de travaux d’amélioration des conditions d’accueil au foyer de vie d’Hénin-Beaumont et de lui octroyer dans ce cadre une subvention d’investissement de 342 400 €. Le solde restant de la subvention est de 15 376 €, celui-ci devrait être liquidé en novembre de cette année.

Le projet de déménagement et de regroupement des établissements et services mentionnés ci-dessus pour un montant de 1 881 457 € et représentant près de 51 % du coût total du projet. Le solde de la subvention a été versé en mai 2024.

S’agissant du Service associatif « La Passerelle », ce service fait l’objet d’un soutien financier annuel du Département depuis 2018, le montant octroyé pour l’année 2025 est de 25 000 €

Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés de la note) 

Je suis très heureuse d’être ici avec vous, quelle autre meilleure période que celle-ci pour inaugurer cet établissement, l’accomplissement de ce beau projet mené par l’APEI d’Henin Carvin.

En effet dès lundi prochain nous allons célébrer la journée nationale des aidants.

Au cœur de ce projet il y a la plateforme d’accompagnement et de répit pour les familles et proches aidants de personnes en situation de handicap Lens/Hénin.

Au département du pas de calais cet accompagnement nous tient vraiment à cœur.

En effet, Le maintien à domicile pour les personnes en perte d’autonomie constitue un enjeu majeur pour le Département. Soutenir les aidants c’est améliorer leur accompagnement au quotidien.

A ce titre, le Département s’engage depuis de nombreuses années auprès des aidants pour qu’ils accompagnent leur proche le plus longtemps possible et dans les meilleures conditions. Ainsi depuis 2010 le Département anime localement les réseaux d’aide aux aidants et soutient financièrement le développement et la structuration de solutions de répit (haltes répit, actions de sensibilisation/d’information, soutien psychosocial individuel ou collectif, forums, actions de prévention santé/bien être, ligne d’écoute…)

Les dynamiques territoriales s’inscrivent dans un projet territorial d’aide aux aidants co–écrit avec les acteurs et se traduit par l’animation de 8 plateformes territoriales d’aide aux aidants (PTAA) pilotées par les Maisons de l’Autonomie.

Le répit des aidants passe également par une offre d’accueil institutionnel séquentiel à destination des publics âgés et handicapés : l’hébergement temporaire d’une part (jusqu’à 90 jours, consécutifs ou non, par an) l’accueil de jour d’autre part.

Par ailleurs, les services associatifs sont destinés à accueillir, en journée, des personnes en situation de handicap, sans solution d’accompagnement durable ou en attente d’une place en établissement. A ce titre, le Département soutient depuis 2018 trois (4 depuis 2021) services associatifs à hauteur de 25 000 € par service et par an.

En 2021, une plaquette de communication a été réalisée à destination des aidants du Pas-de-Calais afin de les informer des solutions de répits institutionnelles et non institutionnelles.

En octobre 2025, le Département du Pas-de-Calais, en coopération avec Ma Boussole Aidants, a décidé de lancer aidants62.pasdecalais.fr, un service qui centralise l’ensemble des informations nécessaires dans le parcours d’aide. Ce nouveau service est un moyen de communication partagé avec les partenaires et facilement identifiable par l’usager.

Au-delà de cette préoccupation de l’aide aux aidants qui est d’actualité nous avons favorisé par nos subventions le regroupement de ces deux structures.

En subventionnant à plus de la moitié du cout de ce regroupement nous nous impliquons pour favoriser un meilleur accueil pour les résidents et leurs familles.

Pour le Département, être à vos côtés est impératif pour que des lieux comme le clos du bord des eaux puissent exister car ce sont des lieux d’inclusion et de dignité.

Le foyer de vie offre un espace où les personnes en situation de handicap peuvent bénéficier d’un accompagnement adapté tout en menant une vie sociale riche. C’est un symbole concret d’inclusion et de respect des droits fondamentaux. Et aussi un moteur pour le territoire.

L’ouverture du foyer crée des emplois, dynamise la vie locale et sensibilise la société au handicap. C’est aussi une opportunité pour développer des partenariats avec les associations, les écoles, et les acteurs économiques locaux.

Bref, au-delà de la gestion du handicap ce type de lieux est une vraie opportunité pour le territoire du bassin minier.




Inauguration unité de vie « OREE DU BOIS »

Publié le 23 septembre 2025


Mercredi 24 septembre 2025 – 15h00 – IME « le Château neuf »

MONCHY LE PREUX – (Canton d’Arras 2)



Mesdames, Messieurs,

Je suis honorée de représenter ce jour le Président du Conseil Départemental Jean Claude Leroy.

En qualité de Vice-Présidente, Enfance Famille et Protection Maternelle et Infantile, je suis très heureuse de prendre la parole aujourd’hui pour l’inauguration de l’unité de vie « l’Orée du Bois » au sein de votre IME « le Château neuf » à Monchy le Preux.

Que de chemin parcouru depuis 1959, date de la création de l’APEI de Montreuil sur mer et 1963, date de la création de l’APEI d’Arras et l’agrément de l’IME en octobre 1973, disposant alors d’une capacité d’accueil de 55 places en semi internat et internat de semaine. Le GAM verra le jour en 2008 avec en 2011 le transfert final du fonctionnement des deux structures.

Votre structure n’a plus à prouver son expertise remarquable dans l’accompagnement des personnes en situation de handicap avec ou sans troubles associés.

L’ouverture de ce jour est le fruit d’une collaboration étroite entre le Groupement des APEI d’Arras et de Montreuil-sur-mer, l’ARS et le Département. Pour mémoire, sans en faire un historique exhaustif, cela fait suite à l’expérimentation en accord avec l’ARS menée en 2021 auprès d’un jeune garçon « pupille de l’état » présenté comme un « cas complexe » ayant besoin d’un accompagnement « isolé et individualisé ».

Cette expérimentation a démontré tout l’intérêt d’une telle prise en charge mais également les limites liées à son caractère individuel et isolé (ouverture de l’établissement le week-end et les vacances scolaires pour un seul enfant engendrant un coût en moyens humains et logistiques conséquents, sollicitation importante des professionnels ayant entrainé la démission d’une des deux assistantes familiales mobilisées).

À la demande de l’ARS et du Département, désireux de développer notamment de nouvelles solutions pour des enfants en situation de handicap confiés à l’aide sociale à l’enfance, vous avez su nous proposer fin 2021, à partir de cette expérimentation, la création d’une véritable unité de plusieurs places au sein de l’IME avec un fonctionnement sur 365 jours par an.

Ce projet a fait l’objet d’un accord de principe au début de l’année 2022 ouvrant la voie aux discussions entre les trois parties prenantes qui aboutissent aujourd’hui à l’inauguration de l’unité et à la signature d’une convention tripartite pluriannuelle (signée par la GAM et le PCD, et en cours de signature par le DG ARS).

  L’unité de vie est donc composée de 5 places d’hébergement permanent et une place d’hébergement temporaire.

Elle a pour vocation d’accueillir 3 types de publics :

  • Des jeunes en situation de handicap n’ayant pu acquérir un minimum d’autonomie ;
  • Des jeunes dits « sans solutions » confiés à l’ASE du Pas-de-Calais et dont l’accompagnement n’est plus satisfaisant (3 places) ;
  • Des jeunes ayant des comportements problématiques en attente d’une place en secteur adulte.

Elle répond aux besoins des enfants à travers un projet personnalisé d’accompagnement élaboré et mis en œuvre par une équipe pluridisciplinaire. Des complémentarités entre l’unité et les acteurs du réseau local seront développés notamment le parcours de l’usager, la coopération inter-établissements sanitaires, médico-sociaux et l’intervention de professionnels spécialisés au sein de l’établissement.

Cette unité novatrice, la première du genre dans le Département, répond parfaitement aux besoins constatés actuellement chez les jeunes en situation de double vulnérabilité. Elle peut être considérée comme une préfiguration de ce que pourrait être l’offre à venir en direction de ce public, celle-ci faisant actuellement l’objet de discussions avec l’ARS dans le cadre de la mise en œuvre du plan « 50 000 solutions ».

La réussite de ce projet témoigne de l’engagement collectif de tous, et je tiens encore une fois à vous remercier chaleureusement de ce beau projet mené à terme.




Lancement de la restructuration de l’EHPAD « Les Pommiers » – Frévent

Publié le 23 septembre 2025


Mercredi 24 septembre 2025 – 10h30 – (Canton de Saint-Pol-sur-Ternoise)



Le projet en deux mots :

Restructuration de l’EHPAD « Les Pommiers », de l’EHPAD « Allart de Fourment » et du Foyer de vie « La Pannerie » de Frévent.

  • Dans quelques jours nous fêterons le 80ème anniversaire de la Sécurité Sociale

–  C’est le moment de rappeler ce que nous devons à nos aînés.

Il est normal que la solidarité s’exerce pour tous ceux qui, par leur travail, ont tant donné à notre pays.

A une des périodes les plus difficile de notre histoire, au sortir de la guerre, nous avons été capable de mettre en œuvre la Sécurité Sociale pour tous, issue des travaux du Conseil de la Résistance. Pourquoi dans une période bien plus faste serions-nous incapables de faire au moins aussi bien ?

  •  La dépendance est un enjeu majeur qui nécessite une attention particulière de la part de la nation et ce à sa juste valeur.

– L’enjeu c’est donc d’abord de tout faire pour favoriser le bien vieillir chez soi, auprès des siens, de repousser au maximum cette dépendance et d’accompagner les aidants.

– L’enjeu c’est ensuite de pouvoir continuer à bien vivre, malgré la dépendance, même quand celle-ci est très importante. C’est tout le sens d’un établissement tel que celui-là. Les EHPAD jouent un rôle essentiel dans l’accompagnement et le soin des personnes âgées dépendantes

– Bien vivre c’est de disposer d’espaces confortable et adaptés, c’est d’avoir suffisamment de personnel pour l’écoute et le soin, ce sont des repas qui nous rappellent ceux de la maison… C’est le minimum que nous devons à nos aînés qui ont tant travailler pour notre vie et notre confort.

  • Le projet de restructuration

– Le Centre Hospitalier du Ternois dispose d’une capacité d’accueil médico-social située sur les communes de Saint-Pol-sur-Ternoise, d’Auxi-le-Chateau et de Frévent.

– Le projet de restructuration concerne le site de Frévent, et plus précisément l’EHPAD « Les Pommiers » (80 places), l’EHPAD « Allart de Fourment » (40 places) et le Foyer de vie « La Pannerie » (50 places), ces deux dernières structures se situant dans le même bâtiment.

– Ce projet répond Problématique de vétusté importante des locaux, et volonté de regroupement des places des EHPAD de Frévent sur un même site.

  • La poursuite d’actions volontaristes dans un contexte budgétaire contraint.

    –  A l’heure où le département fait le choix de poursuivre ses actions volontaristes et

       son accompagnement des publics éloignés de l’emploi, ce projet de Clauses Sociales       

       s’inscrit pleinement dans une démarche voulu par le Département du Pas-de-Calais

       de financer des postes facilitateurs en appui des PLIE et des Maisons de l’Emploi

       dans l’ensemble des territoires du département.

  • L’opération comporte une action d’insertion avec 2 795 heures de travail inscrites à destination de publics éloignés de l’emploi et 9 entreprises sont concernées. 
  • Cette clause sociale s’inscrit dans une dynamique plus large de partenariat avec le maitre d’ouvrage puisqu’une convention a été signée entre le centre hospitalier d’Arras et la maison de l’emploi et des métiers (MEM) située à Arras et ses facilitateurs des clauses sociales afin d’accompagner le centre hospitalier dans sa démarche d’achat socialement responsable.




Inauguration de la Maison Saint-Raphaël à Ablain-Saint-Nazaire

Publié le 23 septembre 2025


27septembre à 11h à Ablain-Saint-Nazaire – (Canton de Bully-les-Mines



Le projet en deux mots :

La « Maison Saint-Raphaël », située sur la commune d’Ablain-Saint-Nazaire est portée par l’association Artois Handicap, a ouvert le 25 janvier 2025. A terme, ce sont 11 personnes adultes porteurs de handicap (déficience mentale ou physique moyenne) qui pourront être accueillies.

Les habitants qui disposeront de leur propre studio vivront en colocation dans une grande maison de type ferme artésienne (réhabilitation d’un ancien gîte). La maison est composée de trois bâtiments accolés où se situent les 11 studios de 20 à 27 m² avec salles de bain individuelles (de plain-pied et à étage) ainsi qu’un espace collectif en rez-de-chaussée (grande cuisine-salle à vivre, séjour, véranda) ainsi qu’un grand terrain pour les activités en plein air et une grange pour de l’activité dédiée au sport. Deux maisons annexes et accolées sont réservées aux coordonnateurs-animateurs (logement de fonction), bénévoles stagiaires ou en services civiques et aux familles de passage.

Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés de la note) 

Le bâtiment que nous inaugurons aujourd’hui cet habitat inclusif, un lieu qui n’est pas seulement un bâtiment, mais un véritable projet de société.

Un lieu qui affirme le droit fondamental à l’autonomie et à la dignité

Ici, il est proposé un habitat inclusif à taille humaine, répondant aux besoins des familles et favorisant la vie en autonomie des résidents.

Ces résidents ceux sont des Adultes en situation de handicap physique ou mental moyen, âgés de 17 à 77 ans.

Cet habitat inclusif reconnaît à chaque personne en situation de handicap le droit de choisir son cadre de vie, de décider de son quotidien et de bénéficier d’un environnement respectueux de sa singularité.

Ici, l’autonomie n’est pas une idée abstraite, elle prend forme concrètement, dans chaque espace et chaque accompagnement proposé.

Une réponse innovante aux besoins de vie sociale et de citoyenneté

Cet habitat n’est pas un lieu de repli, mais un lieu d’ouverture.

En fonction du souhait et des attentes des habitants, différentes activités composées de temps communs fixes et libres pourront être proposées telles que du sport, des activités manuelles, culinaires, des sorties, du jardinage avec également la création d’une ferme pédagogique ; celles-ci viendront s’étoffer avec l’arrivée des prochains habitants.

L’inclusion, ce n’est pas seulement vivre « à côté », c’est vivre « avec », au cœur de la communauté.

Modèle fondé sur la solidarité et la coopération

La Maison Saint-Raphaël a été créée en 2020, dans le sillage de deux premières maisons issues de l’œuvre Sainte Jeanne de Valois situées dans l’ouest de la France.

Le projet est porté localement par l’association Artois Handicap, présidée par Mme Anne de Bussy, mère d’un adulte en situation de handicap.

Ce projet est le fruit d’un travail collectif entre associations, collectivités, familles, professionnels et habitants. C’est la preuve que lorsque nous mettons en commun nos compétences, nos convictions et nos énergies, nous pouvons bâtir des solutions humaines et durables.

Un symbole d’avenir et d’espoir

Enfin, cet habitat inclusif incarne une vision de société que nous voulons transmettre : une société qui ne laisse personne de côté, qui valorise les différences, et qui considère la diversité comme une richesse.

Ce lieu que nous inaugurons aujourd’hui est bien plus qu’une construction : c’est une promesse tenue, celle de l’inclusion réelle, vécue au quotidien. Puissions-nous, ensemble, multiplier ces initiatives sur notre canton.




Inauguration des nouveaux locaux de l’Association Aide Familiale Populaire d’Arras (AAFP)

Publié le 18 septembre 2025


Jeudi 18 Septembre 2025 (Canton d’Arras 3)



Monsieur le Président

Mesdames et Messieurs,

Chers amis, membres de l’Association Aide Familiale Populaire d’Arras (AAFP)

c’est avec une immense joie et un profond honneur que je représente ce jour Jean Claude Leroy, Président du Département et que je me tiens devant vous  pour inaugurer ces nouveaux locaux. Ils représentent un symbole fort de l’engagement collectif et commun envers le soutien des familles et le renforcement des liens sociaux.

L’Association Familiale Populaire d’Arras est bien plus qu’une simple organisation. Par son action sociale, elle incarne l’esprit de solidarité, de partage et de soutien qui caractérise votre association. Au fil des années, vous avez su apporter à chaque famille écoute, réconfort et accompagnement.

Ce qui nous anime tous ici, et le département est et restera à vos côtés, c’est de rendre le meilleur service possible à nos concitoyens, et notamment ceux qui en ont le plus besoin, pour aider les enfants à grandir, les moins jeunes à être pleinement acteurs dans la société et les familles à s’épanouir.

Je tiens à préciser que le département accompagne et finance votre structure à hauteur de 595 669 € pour la dotation 2025 dans le cadre du  service d’aide à domicile. Il permet d’assurer notamment la mise en œuvre sur l’Arrageois des décisions de justice relatives aux droits d’hébergement des familles d’enfants confiés à l‘ASE avec intervention de TISF au domicile. Le service dépasse régulièrement ses objectifs d’activités.

Ce service s’est également particulièrement mobilisé afin d’assurer l’accueil en journée des enfants en attente de solutions d’accueil dans les locaux de la MDS d’Arras, et je tiens particulièrement, au nom du département et du Président, à vous en remercier.

En effet, les services de l’enfance de la Maison du Département Solidarité de l’Arrageois doivent faire face à une charge importante d’enfants en souffrance et en attente d’un placement.

En 2024, un partenariat ponctuel s’est engagé avec la TISF via l’association aide familiale populaire d’Arras. L’objectif permettait à ces jeunes d’être accueillis dans un cadre plus approprié, pour prendre des repas et participer à des activités, notamment l’élaboration de repas équilibrés.

Cette expérimentation a permis de poursuivre ce partenariat en formalisant une convention entre le Département du Pas-de-Calais et l’association qui se poursuit en 2025.

Ces nouveaux locaux sont le fruit d’un travail acharné, de visions partagées et de l’implication de nombreux acteurs. Ils offrent désormais un cadre adapté pour accueillir vos nombreuses activités, vos rencontres et vos projets. Ces locaux ne sont pas seulement un espace physique, mais un véritable symbole de votre engagement envers le bien-être de chacun.

Votre engagement financier et humain a été essentiel pour faire de ce projet une réalité. Ensemble, nous avons la responsabilité de bâtir un avenir meilleur pour nos familles, et de veiller à ce que chaque personne puisse bénéficier de l’aide et du soutien dont elle a besoin.

Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont contribué à la réalisation de ce projet et vous féliciter. Votre détermination et votre passion sont une source d’inspiration pour nous tous.

Dans cette perspective ambitieuse, je terminerai en rappelant le dynamisme de votre association, la qualité et la diversité de vos actions, tout en soulignant et rappelant l’importance du partenariat local.




La Fête des vacances – 10 000 départs en vacances

Publié le 3 septembre 2025


Samedi 28 juin 2025 – 14h30 au Stade Bollaert Lens

Le projet en deux mots :

Après-midi festive, conviviale et populaire offerte aux bénéficiaires du dispositif « 10 000 départs en vacances » sur le territoire de Lens-Liévin. 12 000 personnes invitées.

Budget de l’opération « 10 000 départs en vacances » : 1,3 M€ dont 150 000 € de la part du Département. Multiples financeurs publics et privés : CA Lens-Liévin, Département, Région, Etat, CAF du Pas-de-Calais, ANCV…)

Eléments de langage possibles :

* Nous sommes sur un territoire où les vacances populaires sont historiquement ancrées.

– 1936, les congés payés, les premières vacances à la mer. On ne part pas forcément loin, parfois à mobylette, sur la côte en camping plus ou moins sauvage (à Berck mais aussi au Portel où des particuliers louaient des parcelles de jardin).

– Mais il y a aussi les départs dans les centres de vacances des houillères, au Régina de Berck ou Château de La Napoule. Chaque famille espérant être « tirée au sort » et partir en vacances.

* Aujourd’hui encore, 40% des français ne partent pas en vacances

– Il y a surtout une véritable inégalité pour les revenus modestes et les classes moyennes puisque 76% des personnes disposant d’un revenu de plus de 2 700 € elles partent en vacances.

– Et le revenu n’est pas le seul critère à prendre en considération puisqu’il y a aussi des différences selon le statut dans l’emploi ou la taille de l’entreprise où l’on travaille ; Par exemple, il y a une différence quand il y a un Comité d’Entreprise, un C.O.S ou non. Ainsi certains publics passent à travers les radars, c’est le cas notamment des salariés des Très Petites Entreprises, des couples sans enfant ou des jeunes. Ce dispositif permet de n’oublier personne.

* La mobilisation des bénévoles

Partir en vacances quand on est peu habitué est parfois un véritable projet à construire. A cet égard, le travail d’accompagnement des bénévoles de Vacances Ouvertes, Solidarité Laïque, du Secours Populaire et de l’association Enjeu est à souligner.

« Il m’est égal de lire que les sables des plages sont chauds, je veux que mes pieds nus le sentent » disait André GIDE, avec les 10 000 départs en vacances c’est le moment pour tous de retrouver cette sensation.




Pose de la 1ère pierre de l’EHPAD Résidence de la Lys / Aire-sur-la-Lys

Publié le 3 septembre 2025


Vendredi 29 août – 10h30 – Aire-sur-la-Lys

ELEMENTS DE LANGAGE POSSIBLES

Le projet en deux mots :

Extension et travaux de l’EHPAD du Centre Hospitalier d’Aire-sur-la-Lys

Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés des divers notes) :

* La dépendance est une insécurité que la nation doit prendre en considération à sa juste valeur.

– L’enjeu c’est donc d’abord de tout faire pour favoriser le bien vieillir chez soi, auprès des siens, de repousser au maximum cette dépendance et d’accompagner les aidants.

– L’enjeu c’est ensuite de pouvoir continuer à bien vivre, malgré la dépendance, même quand celle-ci est très importante. C’est tout le sens d’un établissement tel que celui-là.

– Bien vivre c’est de disposer d’espaces confortable et adaptés, c’est d’avoir suffisamment de personnel pour l’écoute et le soin, ce sont des repas qui nous rappellent ceux de la maison… C’est le minimum que nous devons à nos aînés qui ont tant travailler pour notre vie et notre confort.

* Certes cela réclame un investissement financier important à une période où on ne parle que d’économies.

Le Rapport Libault estime le besoin pour la dépendance à 6 milliards € par an à partir de 2024 et à 9 milliards € dès 2030. Ce sont effectivement des sommes conséquentes. Aujourd’hui, à travers l’Aide Sociale à l’Hébergement et le forfait dépendance, le Département consacre plus de 100 millions chaque année pour les 130 EHPAD du Pas-de-Calais. C’est une somme considérable mais nous savons que cela reste difficile pour les établissements.

Mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de solutions, tout est question de choix !

* Le mois prochain nous fêterons le 50ème anniversaire de la Sécurité Sociale

– A une des périodes les plus difficile de notre histoire, au sortir de la guerre, nous avons été capable de mettre en œuvre la Sécurité Sociale pour tous, issue des travaux du Conseil de la Résistance. Pourquoi dans une période bien plus faste serions-nous incapables de faire au moins aussi bien ?

– Si aujourd’hui on n’écoute plus les corps intermédiaires et que seuls les financiers de Bercy semblent avoir raison, il faut se souvenir que c’est un ouvrier ajusteur, syndicaliste, Ambroise CROIZAT, qui a mis en œuvre cette solidarité entre les générations avec un haut-fonctionnaire, Pierre LAROQUE. Là aussi je ne vois pas pourquoi nous ne serions pas capables d’avoir la même intelligence collective !

Les pistes de financements existent et elles ne résident sûrement pas dans la suppression de jours fériés.

– La première piste c’est la Taxe Zucman de 2% appliquée aux 1 800 contribuables dont le patrimoine dépasse les 100 millions € qui rapporterait 20 milliards € par an pour la solidarité entre les générations.

Cette solution juste a été validée à l’Assemblée Nationale en février dernier pour finalement être écartée, j’espère temporairement, par le Sénat en juin.

– L’autre solution c’est la création d’une 5ème branche de la Sécurité Sociale ; Un 5ème risque c’est bien mais une 5ème branche c’est mieux.

– Les solutions résident de toute façon dans des solutions solidaires entre les citoyens et sûrement pas dans actes individuels qui ne feront que creuser les inégalités entre ceux qui pourront payer et les autres.

– L’hôpital public a un avenir, la Sécurité Sociale aussi et le Département sera toujours un partenaire fidèle d’une solidarité qui profite à tous.




Lancement des travaux Centre Hospitalier de Bapaume

Publié le 3 septembre 2025


Lundi 26 mai – 10h30 – Bapaume

Le projet en deux mots :

Réhabilitation de l’ancien EHPAD Henri Guidet afin de déplacer les 83 places de la Maison d’Augustine et ainsi proposer un Pôle handicap.

Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés des divers notes) :

* La présence du Département est assez naturelle et pour plusieurs raisons :

– Il y a d’abord le lien avec Henri GUIDET qui était Conseiller Général et a donc porté les politiques sociales sur le territoire ; l’histoire se poursuit donc. (note : Henri Guidet, Député SFIO puis du FGDS de François Mitterrand).

– Henri GUIDET était aussi un résistant et le fils d’Abel GUIDET (maire de Bapaume, député) mort en déportation ; Cela nous renvoie à la transmission et au devoir de mémoire. Et lorsqu’on est dans un EHPAD ces notions ont vraiment du sens. Nous avons besoin de nos anciens, de leur mémoire, de leur vécu, pour comprendre le monde actuel et éviter de faire des erreurs.

– Nous sommes dans un Centre Hospitalier, au cœur de la ville. Alors, même si cela ne relève pas de nos compétences, nous tenons particulièrement à l’accès à la santé pour tous et au plus proche de la population.

– Nous lançons les travaux d’un établissement au cœur de l’action du Département puisqu’il s’adresse aux personnes âgées dépendantes et celles en situation de handicap.

* Pour nous le vieillissement de la population n’est pas un problème :

– Le vieillissement de la population s’accélère, c’est un fait. En 2050, les plus de 65 ans représenteront environ 30% de la population de notre pays. Cela demande effectivement des adaptions et un changement de regard.

– Le problème ce n’est pas le vieillissement c’est la dépendance.

L’enjeu c’est donc d’abord de tout faire pour favoriser le bien vieillir chez soi, auprès des siens, de repousser au maximum cette dépendance.

L’enjeu c’est ensuite de pouvoir continuer à bien vivre, malgré la dépendance, même quand celle-ci est très importante. C’est tout le sens d’un établissement tel que celui-là.

* Reste que cela réclame des moyens :

Le Rapport Libault estime le besoin pour la dépendance à 6 milliards € par an à partir de 2024 et à 9 milliards € dès 2030. Cela réclame des choix.

Depuis longtemps je milite pour la création d’une 5ème branche de la Sécurité Sociale ; C’est la seule issue. Un 5ème risque c’est bien mais une 5ème branche c’est mieux.

Aujourd’hui, à travers l’Aide Sociale à l’Hébergement et le forfait dépendance, le Département consacre plus de 100 millions chaque année pour les 130 EHPAD du Pas-de-Calais. C’est une somme considérable mais nous savons que cela reste difficile pour les établissements.

Nous savons à quoi mène des dotations sous-calibrées face aux besoins alors personne n’a intérêt à ce que les finances des Départements soient asphyxiées. Lorsque nous nous mobilisons pour retrouver de l’autonomie et des marges de manœuvre c’est aussi pour les établissements spécialisés que nous le faisons.

Malgré ces difficultés budgétaires, et au-delà du fonctionnement, depuis 2 ans nous avons voulu aussi aider les EHPAD à repenser leurs bâtiments, à s’adapter aux besoins nouveaux et à améliorer le cadre de vie. Pour l’établissement de Bapaume c’est 2 Millions €.

* Une nouvelle réponse pour le handicap à Bapaume qui entre dans la stratégie du Département

Le physicien Stephen HAWKING avait l’habitude de dire « le handicap ne peut pas être un handicap » ; Lorsqu’on voit l’immensité de ces travaux malgré la maladie, cette phrase ne peut qu’être inspirante.

C’est ce qui nous a conduit à mettre en place un plan d’action complet, un « Rélexe handicap », pour changer de regard et mobiliser l’ensemble de nos politiques publiques en faveur des personnes en situation de handicap, qui représentent 10% de la population.

Dans cette ambition, nous renforçons les solutions d’accompagnement à domicile et en habitat inclusif, sans diminuer le nombre de places en établissements. Chaque personne de vivre où elle le souhaite, en vertu du principe d’autodétermination.

Par ailleurs, nous renforcerons notre soutien financier aux foyers de vie publics, confrontés à des déséquilibres financiers.

S’il semble dans l’ère du temps de trouver tous les maux aux politiques de solidarité de notre pays, nous pensons, au contraire, que notre modèle social, celui qui ne laisse personne au bord du chemin, est à défendre. C’est ce que nous faisons ce matin à Bapaume par respect pour nos anciens et par fraternité avec ceux qui éprouvent des difficultés.




Pose de la Première pierre de l’Espace des familles à Audruicq

Publié le 3 septembre 2025


Jeudi 18 juin 2025 – 11h

Le projet en deux mots :

Bâtiment destiné à l’animation d’ateliers pluridisciplinaires visant des publics multigénérationnels animés par des agents de la CCRA mais également ouvert à des structures extérieures (ateliers parentalité, petite enfance, assistantes maternelles…)

Coût du projet : 930 000 € / Participation Département : 240 000 € au titre de la contractualisation (avis favorable en Commission. Passe au Conseil Départemental du 24 juin prochain)

Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés des divers notes) :

Si le Département s’est intéressé au projet de cet Espace des familles c’est parce qu’il s’inscrit pleinement dans plusieurs objectifs de notre Projet de mandat départemental :

* C’est tout d’abord un projet qui amènera de l’égalité territoriale dans un territoire rural

– La population rurale représente 1/3 de la population en France et pourtant il y a souvent cette impression d’inégalité de traitement avec les grandes métropoles et la ville. C’est en tout cas ce que démontre une vaste enquête publiée la semaine dernière où on parle de « profond sentiment de relégation ».

– C’est une véritable préoccupation pour le Département et c’est la raison pour laquelle nous tenons par exemple à notre FARDA, notre fonds de développement pour la ruralité, ainsi qu’au maintien des collèges ruraux. L’idée n’est évidemment pas d’opposer le rural à la ville, et nous avons d’ailleurs des dispositifs spécifiques à la politique de la ville, mais plutôt de contribuer à aménager harmonieusement le territoire et à amener de l’égalité. Notre ambition c’est de pouvoir bien vivre là où on habite sans devoir faire des kilomètres en voiture pour trouver des services.

– Sous fonds d’économies, notre pays a parfois organisé le déménagement du territoire et l’affaiblissement des Services publics ; Il est temps de remettre de l’égalité. Ce projet de maison des familles va je pense dans ce sens.

*  L’autre raison de notre intérêt pour le projet c’est sa capacité à faire du lien social.

– Le lien social ce n’est pas un gros mot et le lien social c’est ce qui fait la République au quotidien.

– Il est dans l’ère du temps de remettre en cause notre modèle social, de considérer que c’est la cause de tous nos maux. Mais de quoi parlons-nous en fait ? nous parlons de cette main tendue quand arrive un coût dur, nous parlons des enfants à protéger, de nos aînés à faire face à la dépendance, d’une vie normale à avoir malgré un handicap, de freins à lever pour accéder à l’emploi…

– Alors, évidemment il est important d’éviter les dérives ; Nous n’avons aucun problème avec cela. Mais doit-on prendre le risque de sortir d’une solidarité qui s’adresse à tous à un moment de notre vie pour tenter l’aventure de l’individualisme à outrance ? Nous savons qu’il y aura plus de perdants que de vainqueurs.

– Alors, disposer d’un espace faisant la part belle aux collaborations, au développement, à l’accompagnement et à l’émancipation ne peut que favoriser l’unité et le lien social ; nous nous en réjouissons.

* Enfin, la 3ème raison de notre intérêt pour le projet c’est l’ambition du territoire pour la prévention santé notamment autour de l’activité physique et l’alimentation.

– C’est un véritable enjeu de société !

– C’est aussi une démarche que nous partageons à partir de l’alimentation dans nos collèges, en favorisant les circuits courts et l’alimentation durable, en favorisant les équipements sportifs de proximité et le sport pour tous.

* Mais partager des ambitions n’est efficace que si cela ne se concrétise pas par un partenariat construit.

– C’est le sens du Contrat de développement que nous avons signé avec la Communauté de Communes et la proposition qui sera faite lundi d’un accompagnement du projet à hauteur de 240 000 €. C’est de l’intelligence collective au service de la population et du territoire.

– Reste que pour y parvenir il faut des moyens, notamment quand nous sommes sur le champ de l’action volontaire, comme c’est le cas ici. Or les Départements sont particulièrement impactés par les décisions budgétaires ce qui contraint fortement nos marges de manœuvre. Il est temps de mettre fin à cette asphyxie financière aux effets délétères.

– Par ailleurs, il simple de comprendre que plus on réclamera une concentration de notre action sur nos compétences obligatoires et moins nous pourrons accompagner les projets innovants des territoires. C’est ce que nous voulons éviter, justement pour continuer à accompagner les formidables projets comme celui de l’Espace des familles d’Audruicq ; Pour y parvenir, là aussi nous préconisons la solidarité de tous et l’intérêt commun.




Inauguration de l’espace de jeux intergénérationnel – BOYELLES

Publié le 3 septembre 2025


Dimanche 29 juin 2025 – 11h à Boyelles.

Le projet en deux mots :

Création d’un grand parc comme un espace de respiration, un lieu de rencontre, de détente, de loisirs et de sport. Sans oublier les structures de jeux pour les jeunes enfants, des endroits pour les lecteurs et la possibilité de pique-niquer avec des bancs et des tables prévues à cet effet.

Eléments de langage possibles (intégrants les éléments clés des divers notes) :

Quelle bonne idée de créer un espace de respiration pour la population !

– Il y a peu de temps, je suis allée à Reims où la commune a fait disparaître un vaste parking aérien en plein centre-ville pour le transformer en un grand parc, très arboré, avec des coins repos, des tables pour se rassembler et de multiples jeux pour les enfants. L’atmosphère de la ville est transformée.

– C’est d’ailleurs ce que nous faisons avec le Parc Départemental d’Olhain qui devient, année après année, l’espace de respiration des habitants du Bassin Minier.

– Alors le faire dans un village est une excellente idée.

Un parc c’est toujours un lieu de lien social

Un lieu où l’on rencontre ses voisins, où les enfants jouent ensemble, où on prend plaisir à discuter ; Un parc c’est « l’anti CNews » ! Nous avons besoin de retrouver des lieux qui nous font sortir de chez nous et des images anxiogènes qui déforme souvent la réalité de la vie.

Un parc c’est l’endroit idéal pour la lecture !

– C’est un combat du Département du Pas-de-Calais !

– Auprès des tout-petits particulièrement parce que leur lire une histoire développe l’imaginaire et prépare la pensée. On voit rarement un enfant sourire lorsqu’il est devant un écran alors que sa mine est radieuse quand il entend une histoire. Alors les parents et les nounous pourront venir lire des histoires au Parc.

–  Même combat pour les ados quand une étude récente indique que près de 70% des jeunes font autre chose en même temps qu’ils lisent, ce qui ne semble pas être le meilleur moyen de s’immerger dans une histoire. En venant lire au parc ils seront totalement immergés.

Bref, il n’y a que des vertus à avoir créé ce parc que le Département accompagne bien évidemment.




Lancement du chantier de création de l’épicerie sociale et solidaire à Rouvroy

Publié le 3 septembre 2025


ROUVROY / Vendredi 29 août 2025 – 15h

ELEMENTS DE LANGAGE POSSIBLES

Le projet en deux mots :

Lancement d’un projet d’épicerie sociale et solidaire dans le périmètre d’un quartier ERBM.

Montant estimé : 725 000 € – Total des subventions du Département (instructions en cours) : 250 000 € (fonds ERBM, fonds alimentation durable et fonds Biodiv).

Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés des divers notes) :

*  Quand une nation se fragmente, la solidarité doit être au cœur de l’action publique

Dans notre pays, la solidarité concerne bien plus de personne qu’on ne pense. On peut travailler et être pauvre, cela concerne 1,5 millions de personnes. On peut aussi être étudiant et mal manger. Quant aux bénéficiaires du RSA qui sont régulièrement stigmatisés, une large part d’entre eux dans notre département sont des femmes isolées élevant seules leurs enfants. Alors tout le monde à un moment donné a besoin d’une main tendue pour ne pas basculer. Et toutes les insécurités doivent être pris en considération et particulièrement l’insécurité sociale.

C’est précisément ce qui sera fait ici avec cette épicerie Sociale et Solidaire.

* La solidarité ce n’est pas la charité

C’est ce qui différencie les progressistes des conservateurs. Notre ambition collective doit être l’émancipation, c’est-à-dire de donner la possibilité à chacun de sortir de sa condition, surtout si elle est insatisfaisante. Aussi, il convient de saluer ici l’intérêt de créer une épicerie solidaire qui sera aussi un Espace de Vie Sociale (EVS), avec son projet, son accompagnement et la possibilité pour chacun de s’y engager. A cet égard, je tiens à saluer le rôle de la CAF du Pas-de-Calais, et de son Président, qui accompagne un nombre incalculable de projets dans les villages et les quartiers et développent ces EVS.

* Ouvrir une épicerie solidaire n’est pas un acte neutre

Pour nos collégiens, j’ai l’habitude de dire que nous favorisons l’égalité par l’assiette. Dans notre accompagnement de la dépendance et des personnes âgées, la question des repas, de la vraie cuisine est particulièrement importante. Venir, comme tout le monde, à l’épicerie et acheter les produits pour cuisiner et manger en famille est aussi un acte important.

* Une épicerie solidaire au cœur de la Cité minière

Le coron est historiquement un espace de vie ; Aussi, en complément de la nécessaire rénovation énergétique des maisons dans le cadre de l’ERBM, il est important de développer le cadre de vie, les services publics, les écoles, les structures sociales…

* Un projet témoignant de l’engagement du Conseil Municipal et de sa maire Valérie CUVILLIER.

Une vice-Présidente au Conseil Départemental totalement impliquée comme pouvait l’être Yves COQUELLES (lui aussi VP culture avant de devenir sénateur). Elle est une voix qui compte dans le Bassin Minier et au Département.




Clôture des travaux de la MECS La Charmille

Publié le 3 septembre 2025


Vendredi 27 juin 2025 – 14h30 – Sainte-Catherine

ELEMENTS DE CONTEXTE

Seront présents : le maire de la commune, Alain Van Ghelder,

le président de l’association, Denis Delerue,

les membres du conseil d’administration,

le directeur de l’association, monsieur Faddoul

le directeur de la Charmille, monsieur Rogner

L’association :  Depuis sa naissance en décembre 94, sur l’Arrageois, l’association a très vite géré 3 maisons d’enfants (la Charmille à Sainte Catherine, la MECS de Bapaume et le centre maternel la Marelle à Achicourt).

L’association s’est diversifié, fin des années 90 – début 2000, dans l’autonomie avec les maisons de retraite « Saint Nicolas » à Saint-Nicolas-lez-Arras puis « Saint Landelin » à Vaux-Vraucourt et aussi un EHPAD et un SSIAD dans le Val de Marne.

Accueil et Relais a ensuite poursuivi sa croissance dans le domaine de l’enfance avec la fusion absorption de l’association « Asermines », gestionnaire de la MECS de Oignies.

ELEMENTS DE LANGAGE

Sur l’association :

Association dynamique, avec laquelle le département travaille bien, notamment dans le processus d’accompagnement des enfants et qui est plutôt « entraînante » dans le secteur de la protection de l’enfance, à l’initiative notamment d’une plateforme interassociative qui gère les fonctions de plusieurs asso du domaine, dans l’Arrageois.

Elle a répondu à la sollicitation du département d’ouverture de places dans le cadre des 300 places d’ici la fin du mandat.

Inscrite dans une dynamique constante d’amélioration des conditions d’accueil des agents qu’il s’agisse de la rénovation (ex : MECS de Bapaume) ou de l’accompagnement des jeunes au quotidien.

Elle a fêté ses 30ans mardi dernier (Evelyne y était – Evelyne absente ce jour (obsèques de Jacques Larivière))

La diversité de l’offre qu’elle propose est à l’image de ce que la collectivité promeut en termes de diversifications des lieux et des types d’accueil. Ainsi, la MECS « La charmille » accueille en mixité, des jeunes âgés de 3 à 18 ans. Elle dispose de 74 places d’accueil classique, réparties sur les sites de Sainte-Catherine et de Bully-les-Mines (10 places au 63 rue Roger Salengro récemment inaugurées), 2 places d’accueil d’urgence et 6 places d’appartements en diffus depuis septembre 2024 (« Tremplin autonomie »).

Sur la protection de l’enfance en général :

  • Le département à fait de la protection l’une de ses priorités du mandat par ce que c’est dans ses valeurs d’accompagner les plus fragiles de ses habitants, parce que l’on se doit de donner ces enfants cabossés par la vie les mêmes chances que les autres jeunes, parce que l’on se doit d’aider ces jeunes qui sont les adultes, qui sont la société de demain de pouvoir grandir se construire et s’épanouir du mieux possible.
  • L’effort budgétaire de la collectivité pour la protection de l’enfance est ainsi très significatif : le budget de la protection de l’enfance s’élève en 2025 à 345 M€, en hausse de 4,77%.  En 5 ans, ce budget a augmenté de 100 M€, soit 40% d’augmentation.  Ce qui a permis créer 200 places d’accueil sur les 300 prévues, de créer 1 000 mesures de suivis à domicile (on est là dans la prévention du placement), de financer les augmentations de salaire (Ségur et assistants familiaux), d’améliorer la qualité de l’accueil (réduction de la taille des unités notamment), de développer l’accueil chez les tiers dignes de confiance, de permettre une augmentation du taux directeur des établissements.
  • Dernière mesure en date (qui illustre bien le fait que l’on essaie d’intervenir sur toutes les dimensions du sujet, le dispositif « ambition jeunes » adoptée lors de la plénière du CD ce lundi).
  • Peu de Départements ont réalisé de tels efforts. Et le Pas-de-Calais lui-même ne pourra faire plus surtout si l’Etat confirme le traitement infligé aux départements (se traduisant par une baisse des recettes et une hausse des dépenses de solidarité non compensées).
  • Certes, il reste des difficultés, le Département en est pleinement conscient et met en œuvre ce qui relève de sa responsabilité.
  • MAIS le Département ne peut pas porter seul tous les dysfonctionnements des politiques publiques en faveur des mineurs. Or, et les opérateurs comme l’association Accueil et Relais, ne le savent et le ne vivent que trop, les problématiques de santé mentale, celles liées à des comportements de jeunes relevant du judiciaire se multiplient.

Des situations difficiles que nous rencontrons qui ne sont donc que rarement en lien avec l’action du Département, mais pour lesquelles le Département sont souvent condamnés à faire « l’impossible ».