Un équipement qui contribue au dynamisme de la commune
L’aménagement de ce type d’équipements sportifs est une réelle plus-value pour la commune et va véritablement contribuer à améliorer le quotidien des habitants.
Cet investissement est tout sauf dérisoire, tout sauf inutile. Ce type d’équipement n’est pas rien pour une petite commune. Bien au contraire, parce que ce city stade, ce n’est pas de l’argent injecté seulement dans des matériaux, c’est aussi un investissement dans de l’humain parce que nous sommes conscients que ces équipements sont surtout des créateurs de lien social. Ils sont les lieux à destination des associations communales, là où se retrouveront encore autour de passions communes les habitantes et les habitants, les jeunes comme les moins jeunes. J’ai souvent l’occasion de me rendre compte de l’intérêt de ces espaces de rassemblement où l’ambiance est toujours bon enfant et où toutes les générations cohabitent pour faire du sport. C’est avec des lieux comme celui-ci que nous pouvons développer un dynamisme dans nos communes.
Le sport local, vivier du sport de haut-niveau
Bien que ces lieux soient destinés à tout un chacun, ce sont bien sûr les jeunes de la commune qui en seront les principaux bénéficiaires et qui viendront passer de bons moments sur ce site avec leurs amis ou leurs camarades de classe.
Ce sont souvent sur ces petits équipements locaux que, chez les plus jeunes, naissent les vocations sportives qui mènent parfois au haut-niveau, sinon à une pratique régulière dont on sait qu’elle est importante pour la santé de chacun.
Exemple du parcours d’Antonin Marquant, originaire d’Elnes, à quelques kilomètres de Quelmes et qui performe dans les catégories jeunes en athlétisme. Le sport commence dès le plus jeune âge, dans les villages, dans les quartiers. Il ne suffit donc pas de soutenir le haut-niveau qui ne serait rien et n’existerait pas sans l’échelon le plus local qui soit.
Le sport, une activité qui fédère
Le sport a cette vertu de rapprocher, de façonner les rencontres, d’effacer mieux que bon nombre d’autres tentatives les barrières sociales qui existent encore trop souvent. C’est souvent aussi à travers le sport que se diffusent des valeurs comme l’entraide, la solidarité, le dépassement de soi. C’est avec de tels investissements que nos villes et nos villages pourront maintenir un tissu associatif nécessaire pour que nos villes et nos villages ne se transforment pas en communes dortoirs.
Investir pour créer le tissu associatif local de demain
On a coutume de dire que la jeunesse d’aujourd’hui, c’est le monde de demain. On peut ajouter que la jeunesse d’aujourd’hui, c’est aussi l’avenir de nos associations.
Nous voyons toute l’importance des associations dans la vie de nos communes. Et c’est aussi tout cela que nous nous devons de préserver. Un lien. Un tissu social. Des mots qui recouvrent d’importantes valeurs et qui sont le socle sur lequel reposent la fraternité et la solidarité.
Pour assurer la continuité d’un monde solidaire, nous devons agir en conséquence. C’est pourquoi il est essentiel que nous ne négligions pas d’agir pour nos jeunes et pour tous ces petits équipements qui sont autant de pierres à l’édifice d’une société apaisée, solidaire et dynamique.
Le Département, acteur incontournable pour le développement du sport et de la ruralité
C’est pour préserver nos territoires, leur dynamique et l’accès aux services de proximité que le Département a mis en place un véritable accompagnement auprès des communes à travers non seulement des dispositifs comme le FARDA et une politique sportive ambitieuse.
Cela nous permet donc, entre de nombreuses autres actions, d’accompagner le financement de travaux pour les communes de notre Département, qui souffrent souvent de moyens budgétaires limités et qui ont besoin de l’aide du Département.
Malgré les contraintes budgétaires qui touchent les départements, nous avons donc souhaité garder le cap et nos objectifs et maintenir au mieux notre aide en faveur du monde rural pour assurer l’égalité entre tous les citoyens, quel que soit l’endroit où ils vivent.
Contexte politique
Point d’encrage très solide pour la Gauche.
Commune historiquement socialiste ; Gilbert MARQUETTE maire durant 30 ans.
En 2008, Christian MUSIAL prend la ville au maire sortant Michel RODRIGUES (DVG). Le même duel en 2014 donnera le même résultat, Christian MUSIAL réélu au 1er tour (60%).
En 2020, le maire sortant (qui a quitté le PS) s’impose au 1er tour avec 84% face à un divers droite.
Aux législatives de 2024, les résultats sont conformes à ceux de la 11ème Circonscription : Marine LE PEN à 58% au 1er tour, Samira LAAL (PS) : 25,5%.
Score particulièrement intéressant aux Départementales de 2021 où Christian MUSIAL est candidat titulaire, avec une EELV inconnue. Il réalise 55% au 1er tour dans sa commune (Marine Le Pen : 39%) et conforte largement son score au 2ème tour (63%) alors que Marine LE PEN recule de 2 points (37%).
2ème Vice-Président de la CAHC – Président du Groupe Socialiste, Verts et Apparentés.
Pas de candidat RN connu à ce jour pour les Municipales (il devrait tout de même y avoir une liste)
L’accompagnement au maillage du territoire en piscine répond d’abord à une problématique bien identifiée : celle de l’apprentissage de la natation, et notamment pour les plus jeunes.
Si les chiffres divergent parfois quelque peu, près d’un enfant sur trois en France ne maîtrise pas la pratique de la natation au sortir de l’école primaire. Il est difficile d’admettre qu’à l’heure actuelle un enfant n’ait pas toujours l’occasion d’apprendre à nager. C’est pourtant une réalité, avec une grande diversité selon les territoires et malheureusement encore une fois les territoires les moins aisés qui en font souvent les frais.
Voilà pourquoi l’apprentissage de la natation est un combat que nous menons au quotidien.
Voilà pourquoi le Département et sa majorité départementale agissent pour résorber ce problème depuis de nombreuses années en accompagnant les territoires là où ils veulent se lancer dans un projet. Il en va de l’égalité des chances que nous défendons pour tous et partout dans le territoire du Pas-de-Calais.
Cet engagement s’inscrit pleinement dans la politique que mène le Département en faveur du sport et qui dispose d’un axe particulier en ce qui concerne l’apprentissage de la natation. Notre collectivité accompagne ainsi très largement la construction ou la rénovation des piscines, mais aussi les clubs de natation des deux premières divisions en amateur ou encore le comité départemental de natation.
Cette thématique du savoir nager d’autant plus une préoccupation pour les autorités publiques dans le Pas-de-Calais que nous comptons encore aujourd’hui un déficit d’équipements aquatiques dans le Département, mais qui s’atténue ces dernières années grâce à l’action collective des différents acteurs locaux. Peu à peu, en accompagnant les projets des collectivités, récemment encore à Marquise, à Lumbres, Lens, Billy-Montigny, à Liévin, à Harnes, à Hénin-Beaumont ou à Carvin, parmi tant d’autres, nous résorbons progressivement ce déficit.
C’est une réelle volonté politique que de mettre les moyens pour accompagner les collectivités du territoire à proposer une offre adaptée pour les collégiens mais aussi plus globalement pour la population dans son ensemble.
Ce centre aquatique fait partie de l’avenir du territoire, du développement du cadre de vie des habitants. Il permettra de créer aussi une dynamique sportive et de renforcer le tissu social. Le choix de réaliser ce centre aquatique est donc courageux mais il est résolument tourné vers l’intérêt de la population et du territoire. Cet équipement va soutenir le dynamisme du territoire et son attractivité pour les habitants de la commune mais aussi des communes voisines dans une logique intercommunale, d’où notre souhait de compléter notre subvention de droit commun avec une subvention liée à la contractualisation.
Le sport a cette vertu de rapprocher, de façonner les rencontres, d’effacer mieux que bon nombre d’autres tentatives les barrières sociales qui existent encore trop souvent. C’est souvent aussi à travers le sport que se diffusent des valeurs comme l’entraide, la solidarité, le dépassement de soi. C’est enfin à travers le sport que peuvent être véhiculés des pratiques concourant à une meilleure santé des populations.
Donner à tous les habitants du Pas-de-Calais les mêmes chances et réduire les inégalités, c’est un combat qui est cher aux élus de la majorité départementale et c’est en ce sens que le Département accompagne un projet comme celui-ci qui y participe grandement.
Le maillage du territoire en équipement sportif permet enfin de faire émerger des talents, de susciter des vocations sportives. C’est dans les petits équipements que naissent les champions de demain. Plusieurs nageuses du Département (Cyrielle DUHAMEL et Lison NOWACZYK) ont ainsi participé aux Jeux de Paris en 2024.
Un lancement de saison sportive est toujours un moment particulier pour le Pas-de-Calais parce que nous sommes une terre de sports et que les résultats sont au rendez-vous.
Comme vous le savez, la semaine dernière l’athlète Boulonnais Jimmy GRESSIER est entré dans la légende du sport français en devenant Champion du monde du 10 000 mètre à Tokyo. C’est une véritable fierté pour le Pas-de-Calais.
Et si le Pas-de-Calais est une terre de sports, la ville de Calais est-elle une véritable terre de volley-ball.
Personne dans le département n’a oublié le palmarès des filles de la Stella Calais. Et je suis persuadé que bientôt c’est vous messieurs du LISSP Calais qui serait en haut de l’affiche de ce championnat Elite.
Comme je suis Conseillère départementale je me dois à un devoir d’égalité et je dois également avoir un mot pour l’autre club du Pas-de-Calais de ce championnat Elite, le Harnes volley… Et comme il s’agit du club formateur de l’international Nicolas MARECHAL, cela doit nous inciter au respect… Mais à Calais nous avons Thomas LAPIERRE alors je ne doute pas que vous serez bien meilleur que le club du Bassin Minier !!!
Au-delà de la plaisanterie, je dois dire que vous faite un sport formidable et que nous avons tous vibré devant cette incroyable victoire l’équipe de France aux Jeux Olympiques de Paris. Je n’oublie pas non plus l’équipe de France féminine qui est de retour au Championnat du monde après 50 ans d’absence.
Au nom de l’Assemblée départementale, je tenais donc à vous témoigner toute notre gratitude et vous assurer le soutien indéfectible de notre collectivité à votre club.
Evidemment, comme tous les Départements en France, nous connaissons des difficultés budgétaires majeures du fait de dotations insuffisantes au regard des besoins. Mais, même si le sport n’est pas pour nous une compétence obligatoire, nous tenons à maintenir notre soutien, quitte à le réduire un peu. Après ces formidables Jeux Olympiques de Paris et son engouement populaire personne ne comprend d’ailleurs pourquoi le sport n’est pas mieux soutenu.
Pour cette année 2025 nous serons donc au rendez-vous des clubs amateurs de haut niveau parce que portez les valeurs du Pas-de-Calais à travers la France et parce que vous êtes des exemples pour notre jeunesse. 850 000 € sont ainsi consacrés à nos clubs du haut niveau.
Nous serons également au rendez-vous des équipements sportifs, des grandes manifestations, des comités départementaux, du sport au collège et de leurs sections sportives, parce que nous croyons aux vertus du sport et nous sommes conscients du rôle éducatif des enseignants, des entraineurs et des bénévoles des clubs.
Nous sommes également conscients qu’il ne pourra jamais y avoir de sport de haut-niveau sans le vivier et la formation du sport amateur.
Je vous souhaite donc une magnifique saison 2025-2026 au cours de laquelle vous porterez haut, j’en suis sûr, les couleurs du Pas-de-Calais et de ses habitants !
Sous l’impulsion de son Président, Jean-Claude LEROY, le Pas-de-Calais a fait le choix de ne pas s’en tenir aux simples compétences obligatoires des Départements notamment pour pouvoir favoriser le lien social. C’est ce qui nous permet d’être aujourd’hui partenaire de la Commune de Gavrelle pour ces deux projets.
Accompagner les aménagements du Stade Municipal c’est favoriser le sport pour tous et être aux côtés des bénévoles associatifs.
– La seule compétence obligatoires des Départements en matière de sport concerne les schémas de randonnée et des sports de pleine nature ainsi que le sport au collège. Mais nous avons fait de choix d’aller bien au-delà en favorisant l’émergence de salles de sport, d’équipements sportifs de proximité, comme les terrains synthétiques et les skatepark, en permettant aux clubs de s’ouvrir à d’autres publics, en finançant les comités départementaux, les clubs de haut niveau et les manifestations sportives.
– A Gavrelle, nous avons pu intervenir financièrement sur cet aménagement du stade dans le cadre d’un Contrat de développement avec la Communauté Urbaine d’Arras.
– Si nous tenons à cette politique sportive c’est parce que derrière tout cela il y a du lien social, un encadrement éducatif pour les jeunes, une possibilité pour les jeunes de s’exercer aux responsabilité et un travail préventif de fond pour une meilleure santé.
– Nous y accordons une importance d’autant plus grande quand cet équipement sportif peut aussi servir aux écoles.
– C’est l’occasion pour moi, au nom du Département, de remercier chaleureusement les éducateurs, les dirigeants, les bénévoles qui assurent une mission qui n’a pas de prix. Donner son temps pour les autres, et surtout pour la jeunesse, est en tout point remarquable, nous ne le dirons jamais assez.
Le Département accompagne également Les Jardins familiaux de Gavrelle parce que nous souhaitons favoriser l’alimentation durable.
– Les jardins c’est une tradition dans le Pas-de-Calais ! Il faut rappeler que les jardins ouvriers sont nés chez nous, dans notre région, sous l’impulsion de l’Abbé LEMIRE, qui était maire d’Hazebrouck et Député Radical de Gauche du Nord. Cette tradition c’est aussi celle des mines et des corons où chacun avait son jardin pour nourrir la famille et les voisins pour échanger des graines.
– Les temps ont changé et le « tout gazon » est passé par là en même temps que l’alimentation s’est industrialisée et formatisée. Nous en connaissons aujourd’hui toutes les limites et il temps d’inverser la tendance en revenant à une alimentation plus saine et naturelle.
– La loi EGALIM impose désormais aux établissements chargés d’une mission de service public l’utilisation de produits de qualité et durables dont au moins 20 % de produits biologiques. C’est une véritable avancée sociétale.
Mais comment fait-on quand, dans le Pas-de-Calais, moins de 2% de la surface agricole est en bio ? Comment font également les producteurs quand les aides au maintien de l’activité bio disparaissent du jour au lendemain, dans un secteur particulièrement fragile ?
L’Agence Bio, qui assure la promotion et l’accompagnement de la filière Bio au niveau national, est même menacée de suppression au motif d’économies budgétaires et de rationalisation. C’est un véritable non-sens !
– C’est la raison pour laquelle nous avons créé un « Fonds Alimentation Durable » pour les projets portés par les communes ou les associations, comme ici à Gavrelle.
– Il n’y a pas de petits projets et il est important de voir se développer ce genre d’initiative.
Le sport, un enjeu social et sociétal
Le sport, c’est un formidable vecteur d’animation, de lien social et de solidarité qui fait rayonner nos territoires, grâce à de nombreuses associations et un tissu de bénévoles que nous devons préserver. C’est pour eux aussi que nous agissons lorsque nous mettons en place des structures de qualité qu’ils pourront utiliser. Faire vivre le sport, c’est faire vivre nos territoires
Promouvoir le sport, c’est aussi agir en faveur d’une pratique de bien-être et en faveur d’une bonne santé. En cela, le sport, même s’il s’agit d’une politique volontariste pour le Département, s’inscrit pleinement dans les priorités de notre action politique.
Que seraient nos territoires sans les acteurs du mouvement associatif ?
La nécessité de mailler les territoires en équipements sportifs
Permettre aux acteurs du monde sportif de pratiquer dans de bonnes conditions, c’est notamment leur offrir des bâtiments adéquats, pour des raisons de confort et de sécurité d’abord. Et parce que nous sommes la collectivité en charge des collèges, nous mettons un point d’honneur à accompagner financièrement la construction ou la rénovation des salles de sports qui serviront à nos collégiens. Cette pratique sportive dans le cadre du cursus « collège » est souvent le premier pas pour faire découvrir le sport à nos enfants, et pour les inciter à poursuivre le sport à l’avenir. C’est comme cela que naissent les vocations et que commencent les parcours des champions et des championnes de demain.
Pour cela, il est nécessaire que les jeunes puissent s’épanouir dans un environnement sain et adapté.
Une action départementale efficace en faveur du sport dans le Pas-de-Calais
Bien que ce ne soit pas une politique obligatoire mais purement volontariste, le Pas-de-Calais est un des départements de France les plus actifs en matière sportive, en aidant les comités départementaux, les clubs, les sections sportives rectorales ou encore les organisateurs de manifestations sportives.
Notre action collective, en lien avec les acteurs de proximité dont les comités départementaux, a permis de contribuer à développer et entretenir le tissu associatif et nous pouvons nous réjouir aujourd’hui que le territoire départemental compte plus de 3 200 associations sportives dans notre département pour plus de 300 000 pratiquants licenciés, sans compter donc les pratiquants non-licenciés qui sont aujourd’hui de plus en plus nombreux en raison des évolutions sociétales et à l’adaptation des modes de vie que nous constatons.
Pour toutes ces raisons, malgré le contexte budgétaire complexe que l’Etat impose aux collectivités, la majorité départementale a souhaité préserver au maximum la dynamique sportive et le monde sportif.
Le Département, un acteur du sport majeur à Arras et dans l’Arrageois
Notre action en faveur est particulièrement visible sur l’Arrageois. On peut citer l’exemple de la dynamique Paris 2024 qui l’an dernier a permis à Arras, grâce au Département du Pas-de-Calais, d’accueillir la flamme olympique puis la flamme paralympique. Des moments qui resteront gravés dans les mémoires de tous ceux qui ont pu participer à cette belle fête populaire.
Et comment ne pas évoquer l’ASL Canoë-Kayak Grand Arras, qui est un des clubs les plus structurants dans notre département, reconnu à l’échelle nationale et qui est un des principaux viviers de notre équipe olympique et paralympique Pas-de-Calais, avec notamment l’exemple d’Adrien Bart qui a terminé au pied du podium aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2021 (4ème dans la catégorie C1 1000 mètres).
Soutenir le sport pour soutenir la jeunesse et le dynamisme local
Même si le sport est une politique tout à fait volontariste pour un conseil départemental, les élus départementaux du Pas-de-Calais ont fait du sport à proximité des collèges une de leurs priorités. Avec le soutien à la construction des salles de sport mais aussi nos aides aux différents clubs ou encore aux sections sportives rectorales, nous considérons en effet qu’il est essentiel que les jeunes puissent exercer le sport dans les meilleures conditions possibles.
Il en va de notre responsabilité d’élu de faire en sorte d’offrir des bâtiments adéquats, pour des raisons de confort et de sécurité d’abord, mais aussi et surtout parce que nous sommes convaincus de l’importance de la pratique sportive. Et cette pratique sportive dans le cadre du cursus « collège » est souvent le premier pas pour faire découvrir le sport à nos enfants, et pour les inciter à poursuivre le sport à l’avenir.
Pour cela, il est nécessaire que les jeunes puissent s’épanouir dans un environnement sain et adapté. Et ce n’est pas Olivier MAJEWICZ qui me dira le contraire, lui qui fut vice-président du Département chargé de la jeunesse et qui a posé les fondations de ce qui est encore notre politique jeunesse aujourd’hui.
Le sport, c’est aussi un formidable vecteur d’animation, de lien social et de solidarité qui fait vivre et rayonner nos territoires, grâce à de nombreuses associations et un tissu de bénévoles que nous devons préserver. C’est pour eux aussi que nous agissons lorsque nous mettons en place des structures de qualité qu’ils pourront utiliser.
Une nouvelle salle de sport pour Oye-Plage qui était très attendue pour les collégiens et les associations
Les équipements sur le territoire n’étaient plus suffisants pour répondre aux sollicitations de créneaux par le collège, les écoles et les associations. Je me souviens très bien que lorsqu’il était conseiller général du canton d’Audruicq, Olivier MAJEWICZ avait très largement défendu les dossiers de construction de salles de sport à la fois pour le collège d’Audruicq et pour celui d’Oye-Plage. A l’époque, le budget ne permettait de financer qu’un seul des deux équipements dans un premier temps, et c’est la salle de sports d’Audruicq qui avait vu le jour. Depuis, Olivier a gardé toute sa persévérance pour qu’Oye-Plage bénéficie aussi d’un nouvel équipement. C’est chose faite aujourd’hui avec cette salle de sport, que le Département n’a certes pas porté mais tout de même accompagné à hauteur de 2 millions d’euros.
Une contractualisation qui vient saluer la mutualisation d’un équipement qui rayonne au-delà de la commune d’Oye-Plage
Les bourgs-centres doivent souvent assumer des charges qui dépassent leur seule commune. Bon nombre d’habitants des communes alentours y viennent pour accéder aux services et commerces de proximité mais aussi pour bénéficier d’une offre culturelle et sportive plus étoffée. Ces charges ont un coût et c’est pour favoriser l’émergence de ces projets à dimension intercommunale que nous avons mis en place une politique de contractualisation. Nous encourageons ainsi avec un coup de pouce financier les projets qui vont dans le bon sens, au service de la population.
Cette salle sera mutualisée pour les pratiques scolaires mais aussi associatives, il faut aussi le saluer car cette intelligence de gestion participe à mieux utiliser les deniers publics dans un équipement qui sera occupé 100% du temps.
La marque d’un soutien à la ruralité et au territoire
Le soutien départemental s’inscrit plus largement ici dans un accompagnement depuis de nombreuses années sur de multiples projets sur le secteur pour permettre le développement des bourgs-centres et des villages et l’amélioration du cadre de vie des habitants.
Si le Département du Pas-de-Calais s’engage pour aider notre ruralité, c’est qu’elle est si souvent éprouvé par la disparition des services publics, la désertification médicale ou encore les difficultés de mobilité. Nous ne pouvons nous résoudre à cela. C’est d’ailleurs le combat que j’ai toujours mené, dans les instances municipales, départementales ou nationales où j’ai été élu. Et c’est pourquoi j’ai souhaité que le Département du Pas-de-Calais soit plus que jamais le principal soutien de la ruralité, un des remparts contre la désertification de nos campagnes. Notre soutien aux communes, à travers le FARDA notamment, mais aussi à travers notre accompagnement en ingénierie le démontre chaque jour. Quelques exemples parmi d’autres avec la création par le Département du centre de santé d’Oye-Plage / Audruicq dans lequel nous salarions des médecins, ou encore avec les travaux de voirie engagés ces dernières années sur la commune.
Et comment parler d’Oye-Plage sans évoquer la réserve naturelle nationale du Platier d’Oye, gérée par EDEN 62 qui est, il faut le rappeler, une structure financée presque intégralement par le Département.
Sur le nom Amélie Mauresmo
Saluer enfin le nom qui a été donné à cet équipement. Celui d’Amélie Mauresmo. Un nom qui sonne Wimbledon et Open d’Australie, un nom qui résonne sur l’ensemble du territoire français, au-delà du tennis, et qui est celui d’une championne inspirante pour les jeunes et notamment pour les petites filles. Un nom qui montre que le sport n’est pas masculin mais bien aussi féminin, à l’heure où nous parvenons à réduire les inégalités d’accès au sport entre filles et garçons même si du chemin est encore à parcourir.
Message de Jean-Claude LEROY Président du Département du Pas-de-Calais
Un lancement de saison sportive à Harnes est toujours un moment particulier pour le Pas-de-Calais puisque bien peu de communes concentre autant de clubs de Haut niveau dans des disciplines aussi différentes.
Un lancement de saison au Club de volley-ball d’Harnes est aussi un évènement pour le Pas-de-Calais parce que nous connaissons tous son palmarès au plus haut niveau national, les joueurs qui se sont distingués et le rôle formateur pour la jeunesse du Bassin Minier.
Au nom de l’Assemblée départementale, je tenais donc à vous témoigner toute notre gratitude et vous assurer le soutien indéfectible de notre collectivité.
Evidemment, comme tous les Départements en France, nous connaissons des difficultés budgétaires majeures du fait de dotations insuffisantes au regard des besoins. Mais, même si le sport n’est pas pour nous une compétence obligatoire, nous tenons à maintenir notre soutien, quitte à le réduire un peu. Après ces formidables Jeux Olympiques de Paris et son engouement populaire personne ne comprend d’ailleurs pourquoi le sport n’est pas mieux soutenu.
Pour cette année 2025 nous serons donc au rendez-vous des clubs amateurs de haut niveau parce que portez les valeurs du Pas-de-Calais à travers la France et parce que vous êtes des exemples pour notre jeunesse. 850 000 € sont ainsi consacrés à nos clubs de l’élite.
Nous serons également au rendez-vous des équipements sportifs, des grandes manifestations, des comités départementaux, du sport au collège et de leurs sections sportives, parce que nous croyons aux vertus du sport et nous sommes conscients du rôle éducatif des enseignants, des entraineurs et des bénévoles des clubs.
Je vous souhaite donc une magnifique saison 2025-2026 au cours de laquelle vous porterez haut, j’en suis sûr, les couleurs du Pas-de-Calais et de ses habitants !
– Il faut dire que le territoire de la commune accueille de nombreux et très importants services et bâtiments départementaux ; un centre de la petite enfance, un collège, notre Maison de l’Archéologie, au rayonnement national, et un incroyable Centre des Archives départementales que vous pourrez découvrir dans quelques mois. Les travaux viennent de s’achever ; commence désormais le transfert de centaines de kilomètres de documents venus du bâtiment de la Place de Préfecture à Arras et du Centre Mahaut-d’Artois et sa célèbre tour. En fait, c’est toute la mémoire du Pas-de-Calais qui sera concentrée à Dainville ; C’est une grande fierté et vraie responsabilité !
– Mais le Département est aussi un partenaire historique des projets développés par la commune, l’équipe municipale et sa maire, Françoise ROSSIGNOL. Des projets accompagnés parce qu’ils s’inscrivent pleinement dans les priorités et l’ambition de la majorité départementale, Présidée par Jean-Claude LEROY. Et ce projet de Pôle sportif développe plusieurs de ces priorités.
– La seule compétence obligatoires des Départements en matière de sport concerne les schémas de randonnée et des sports de pleine nature ainsi que le sport au collège. Mais nous avons fait de choix d’aller bien au-delà en favorisant l’émergence de salles de sport, d’équipements sportifs de proximité, comme les terrains synthétiques et les skatepark, en permettant aux clubs de s’ouvrir à d’autres publics, en finançant les comités départementaux, les clubs de haut niveau et les manifestations sportives.
– Si nous tenons à cette politique sportive c’est parce que derrière tout cela il y a du lien social, un encadrement éducatif pour les jeunes, une possibilité pour les jeunes de s’exercer aux responsabilité et un travail préventif de fond pour une meilleure santé.
– Alors, au moment où les collectivités locales connaissent des difficultés budgétaires du fait de dotations insuffisantes de l’Etat, certains voudraient que nous abandonnions nos politiques volontaristes, comme le sport, la culture, l’éducation populaire, l’Economie Sociale et Solidaire, pour se concentrer sur nos politiques sociales. Ce serait une erreur fondamentale ! Ce que nous finançons ici pour le sport c’est ce que la Sécurité Sociale n’aura pas à payer demain !
– Lorsqu’on décide de créer un Pôle sportif spécifique pour accompagner le foot féminin on renforce la notion d’égalité dans notre République.
– Il n’est pas si loin le temps des railleries quand on parlait de sport féminin ; Pas si loin le temps des difficultés pour que le talent de Marinette PICHON puisse être reconnu. Mais heureusement les temps changent et ce soir le RC LENS de Sarah M’BAREK défiera le grand PARIS SG devant plus de 10 000 personnes à Bollaert. Comme quoi, il faut avoir confiance en l’avenir dans une société qui peut tout à fait être meilleure.
– Un club de foot ce n’est pas que des activités pour occuper les enfants les mercredis et le week-end ; Un club c’est avant tout une association sportive où on apprend des règles de vie, C’est un espace de démocratie et de lien social parfaitement complémentaire avec la famille et l’école.
– C’est l’occasion pour moi, au nom du Département, de remercier chaleureusement les éducateurs, les dirigeants, les bénévoles qui assurent une mission qui n’a pas de prix. Donner son temps pour les autres, et surtout pour la jeunesse, est en tout point remarquable, nous ne le dirons jamais assez.
– C’est d’ailleurs à ces bénévoles que j’ai pensé en premier quand le 1er ministre a annoncé cet été l’idée de supprimer deux jours fériés… Le week-end de Pâques, comme celui de la Pentecôte et le 8 mai, est traditionnellement celui des tournois sportifs et des grandes manifestions. Nous serions donc bien inspirés de faire attention à tout cela.
– En revanche, lorsqu’on construit et entretient des équipements comme ce Pôle sportif on fait un acte profondément respectueux de l’engagement des dirigeants, des éducateurs, des bénévoles associatifs et vous aurez toujours le Département à vos côtés pour vous aider à cela.
La rénovation de vestiaires n’entre pas dans les compétences d’un Département ni dans la politique sportive du Département du Pas-de-Calais. Ce que nous finançons ce sont les équipements sportifs à proximité de nos collèges et les équipements sportifs de proximité comme les terrains synthétiques ou les city-stade.
Mais si nous sommes intéressés à ce projet de rénovation présenté par la commune de Bonnières et son équipe municipale c’est pour plusieurs raisons :
– La population rurale représente 1/3 de la population en France et pourtant il y a souvent cette impression d’inégalité de traitement avec les grandes métropoles et la ville. C’est en tout cas ce que démontre une vaste enquête publiée récemment où on parle de « profond sentiment de relégation ».
– C’est une véritable préoccupation pour les élus de la Majorité au Département et son Président Jean-Claude LEROY. C’est la raison pour laquelle nous tenons par exemple à notre FARDA, notre fonds de développement pour la ruralité, ainsi qu’au maintien des collèges ruraux.
– L’idée n’est évidemment pas d’opposer le rural à la ville, et nous avons d’ailleurs des dispositifs spécifiques à la politique de la ville, mais plutôt de contribuer à aménager harmonieusement le territoire et à amener de l’égalité. Notre ambition c’est de pouvoir bien vivre là où on habite sans devoir faire des kilomètres en voiture pour trouver des services ou une association sportive.
– Il y a quelques années, nous avons commandé une étude à un laboratoire de sociologie de l’Université d’Artois pour qu’il aille comprendre pourquoi dans certains secteurs ruraux du Pas-de-Calais la vie associative est dynamique alors qu’il y a ailleurs des débuts de désert associatif. L’une des raisons de la vitalité c’est l’existence d’infrastructures ; Alors tout doit être fait pour qu’existe des stades, des salles d’activités et des équipements attractifs dans nos villages.
– Un club de foot ce n’est pas que des activités pour occuper les enfants les mercredis et le week-end ; Un club c’est avant tout une association sportive où on apprend des règles de vie, le respect et où les jeunes peuvent commencer à prendre des responsabilités. C’est un espace de démocratie et de lien social parfaitement complémentaire avec la famille et l’école.
– Et quand cette association sportive décide en plus de développer le foot féminin, comme c’est le cas ici, alors elle amène de l’égalité au sein de notre société.
– C’est l’occasion pour moi, au nom du Département, de remercier chaleureusement les éducateurs, les dirigeants, les bénévoles qui assurent une mission qui n’a pas de prix. Donner son temps pour les autres, et surtout pour la jeunesse, est en tout point remarquable, nous ne le dirons jamais assez.
– C’est d’ailleurs à ces bénévoles que j’ai pensé en premier quand le 1er ministre a annoncé cet été l’idée de supprimer deux jours fériés… Le week-end de Pâques, comme celui de la Pentecôte et le 8 mai, est traditionnellement celui des tournois sportifs et des grandes manifestions. Nous serions donc bien inspirés de faire attention à tout cela.
– Au moment où on fait que parler d’économies à réaliser, il peut paraître incongru de financer la création d’un club-house. Mais on pourrait prendre l’habitude de traduire cet anglicisme et plutôt dire qu’il s’agit en réalité d’un espace de convivialité !
– Et à une période où l’isolement est sans doute le pire danger social, où les réseaux sociaux et les chaines d’information continues renforcent cet isolement, il devient indispensable de développer ces espaces collectifs où l’on se parle, où on prend plaisir à se voir après un match et autour d’un verre.
– Vous pourrez donc toujours compter sur le Département pour vous accompagner dans ces projets collectifs qui mettent du sens dans nos vies et de la relation humaine dans notre quotidien !
Le projet en deux mots :
Création d’un terrain synthétique de football à 5
Coût du projet : 83 694 € / Département : 25 108 € (30%)
Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés des divers notes) :
– Evidemment c’est un équipement sportif supplémentaire à disposition des bénévoles, des centres de loisirs ou des écoles mais c’est surtout un support supplémentaire pour la démocratie locale.
– Le FC Hersin et le club de futsal sont bien sûr des clubs sportifs mais ce sont surtout des associations, des lieux de citoyenneté active, où l’on apprend des règles et de la discipline. En ce sens, leur rôle est tout aussi important que celui de la famille ou de l’école.
Ce sont aussi des lieu d’émancipation où les jeunes peuvent prendre des responsabilités et être reconnu pour leur engagement. Là aussi cette acquisition du savoir-être est tout aussi important que l’apprentissage à l’école.
– Alors il convient de souligner le rôle prépondérant de tous ces bénévoles associatifs et des éducateurs. Il ne faut pas avoir peur de dire qu’eux aussi sont les représentants de la République dans les territoires.
Le mieux manger et l’activité physique sont devenus des enjeux de société (lutte contre l’obésité, maladies cardio-vasculaires…).
Quel que soit son âge, rien n’est pire que l’isolement. Alors une association, un club de sport, c’est très souvent une main tendue plus qu’utile. Et quand on est dans un stade portant le nom de Marian KACZMAREK, on sait forcément combien le sport est un facteur efficace d’intégration, de lien social et de fraternité !
– La seule compétence obligatoire pour le Département en matière de sport ce sont les schémas de randonnées pédestres et les sports de pleine nature. Or nous intervenons aussi sur la création de city-stade, de terrains synthétiques, de skate-parks et de pumptracks, en y consacrant 1 million € chaque année.
– Nous consacrons aussi 3 millions € pour les piscines et les salles de sports à proximité des collèges, près de 100 000 € pour les 63 sections sportives des collèges, nous accompagnons l’UNSS, l’USEP et les comités départementaux si précieux pour les clubs, près de 850 000 € sont consacrés aux clubs amateurs de haut-niveau, comme le Club de badminton d’Hersin ou le Handball club lorsqu’il évoluait en Nationale 3. 790 000 € sont aussi dédiées aux manifestations sportives…
Tout cela nous le faisons de manière volontaire et en dehors de ce que la loi nous demande de faire.
Aussi, quand l’opposition demande un recentrage de l’action du Département sur ses compétences obligatoires et ne vote pas le budget c’est toute cette aide là qui est remise en cause.
Mais la majorité départementale, emmenée par le Président Jean-Claude LEROY, a fait un choix, celui de parfois réduire un peu la voilure parce que les difficultés budgétaires sont là mais ne rien abandonner parce que toutes nos politiques sont utiles.
C’est un chemin vers lequel nous invitons d’ailleurs le gouvernement parce qu’après avoir ébloui le monde entier et rassemblé notre Nation durant les Jeux Olympiques de Paris, c’est un bien mauvais signal envoyé au monde du sport que de réduire ainsi les budgets des fédérations et des collectivités qui accompagnent les clubs.
Mais soyez certains que le Département restera à vos côtés Monsieur le Maire, comme c’est le cas aujourd’hui pour ce terrain synthétique. Et, pour en discuter régulièrement avec vous, je sais qu’il y a bien des projets sont encore dans vos cartons.
– Ce sont évidemment des solutions supplémentaires pour les entrainements et notamment quand la météo est mauvaise.
– Mais la mission d’un club de foot ce n’est pas de proposer des activités pour occuper les enfants les mercredis et le week-end ; Un club c’est avant tout une association sportive où on apprend des règles de vie, le respect et où les jeunes peuvent commencer à prendre des responsabilités. C’est un espace de démocratie et de lien social parfaitement complémentaire avec la famille et l’école.
– C’est l’occasion pour moi, au nom du Département, de remercier chaleureusement les éducateurs, les dirigeants, les bénévoles qui assurent une mission qui n’a pas de prix. Donner son temps pour les autres, et surtout pour la jeunesse, est en tout point remarquable, nous ne le dirons jamais assez.
– C’est d’ailleurs à ces bénévoles que j’ai pensé en premier quand le 1er ministre a annoncé cet été l’idée de supprimer deux jours fériés… Le week-end de Pâques, comme celui de la Pentecôte et le 8 mai, est traditionnellement celui des tournois sportifs et des grandes manifestions. Nous serions donc bien inspirés de faire attention à tout cela.
– La seule compétence obligatoire pour le Département en matière de sport ce sont les schémas de randonnées pédestres et les sports de pleine nature. Or nous intervenons aussi sur la création de city-stade, de terrains synthétiques, de skate-parks et de pumptracks, en y consacrant 1 million € chaque année.
– Nous consacrons aussi 3 millions € pour les piscines et les salles de sports à proximité des collèges, près de 100 000 € pour les 63 sections sportives des collèges, nous accompagnons l’UNSS, l’USEP et les comités départementaux si précieux pour les clubs, près de 850 000 € sont consacrés aux clubs amateurs de haut-niveau et 790 000 € sont aussi dédiées aux manifestations sportives…
Tout cela nous le faisons de manière volontaire et en dehors de ce que la loi nous demande de faire.
Aussi, quand parfois, pour faire des économies, on nous demande un recentrage de l’action du Département sur ses compétences obligatoires il faut bien être conscients que c’est cette aide-là qui pourrait être remise en question.
– Pourtant nous le faisons et pour plusieurs raisons :
– La première tient à la fonction même de cette aire de jeux qui peut paraître anodine. Or, c’est un lieu de rassemblement et de partage pour les enfants ; Un lieu autour duquel on peut discuter pour les parents. Tout cela me paraît préférable à l’isolement et au temps passé sur les réseaux sociaux. Sous couvert d’économie, on en vient parfois à négliger les lieux de socialisation et de convivialité. Il est grand temps de les réhabiliter.
– La seconde tient à la nécessité de développer les équipements et les services dans nos secteurs ruraux. C’est l’objectif que nous avons avec ce Fonds de développement rural qui accompagne le projet de Croisette.
– L’idée n’est évidemment pas d’opposer le rural à la ville, et nous avons d’ailleurs des dispositifs spécifiques à la politique de la ville, mais plutôt de contribuer à aménager harmonieusement le territoire et à amener de l’égalité. Notre ambition c’est de pouvoir bien vivre là où on habite sans devoir faire des kilomètres en voiture pour trouver des services ou une association sportive.
– Il y a quelques années, nous avons commandé une étude à un laboratoire de sociologie de l’Université d’Artois pour qu’il aille comprendre pourquoi dans certains secteurs ruraux du Pas-de-Calais la vie associative est dynamique alors qu’il y a ailleurs des débuts de désert associatif. L’une des raisons de la vitalité c’est l’existence d’infrastructures ; Alors tout doit être fait pour qu’existe des stades, des salles d’activités et des équipements attractifs dans nos villages.
– Or lorsqu’on s’attaque aux budgets des collectivités locales, en leur demandant de faire toujours moins, de dépenser toujours moins, il faut bien comprendre que ce sont aussi les projets locaux que nous mettons en difficulté et les possibilités de chantiers pour les entreprises locales aussi par la même occasion.
– Mais je suis certains que notre pays finira par comprendre que les solutions les plus pertinentes sont dans l’hyper proximité, au plus proche de la population et, pour y parvenir, peut-être faudra-t-il engager un nouvel acte de la décentralisation. Finalement, avec les collectivités locales nous ne risquons pas un constant chamboule tout qui désespère les bonnes volontés…
Samedi 30 août 2025 – 10h
Grâce à vos équipements, Monsieur le maire, la démonstration est faite que la ruralité n’est pas condamné à l’isolement et à l’immobilisme
– La population rurale représente 1/3 de la population en France et pourtant il y a souvent cette impression d’inégalité de traitement avec les grandes métropoles et la ville. C’est en tout cas ce que démontre une vaste enquête publiée récemment où on parle de « profond sentiment de relégation ».
– C’est depuis très longtemps une véritable préoccupation pour les élus de la Majorité au Département et son Président Jean-Claude LEROY et c’est ce qui a motivé la création en son temps de notre Fonds de développement rural, le FARDA, qui accompagne chaque année des centaines de projets des communes rurales, comme c’est le cas ici à Cambrin. Cela me donne l’occasion de saluer Odette DURIEZ qui a été une artisane de ce dispositif.
– L’idée n’est évidemment pas d’opposer le rural à la ville, et nous avons d’ailleurs des dispositifs spécifiques à la politique de la ville, qui ont permis par exemple d’accompagner la rénovation de l’école Jules Andrieux à Vermelles.
– Notre volonté c’est de contribuer à aménager harmonieusement le territoire et à amener de l’égalité. Notre ambition c’est de pouvoir bien vivre là où on habite sans devoir faire des kilomètres en voiture pour trouver des services ou une association sportive.
– Il y a quelques années, le Département et l’Association d’Action Educative du Pas-de-Calais ont commandé une étude à un laboratoire de sociologie de l’Université d’Artois pour qu’il aille comprendre pourquoi dans certains secteurs ruraux du Pas-de-Calais la vie associative est dynamique alors qu’il y a ailleurs des débuts de désert associatif. L’une des raisons de la vitalité c’est l’existence d’infrastructures sur lesquelles la vie associative va pouvoir s’appuyer; Alors tout doit être fait pour qu’existe des stades, des salles d’activités et des équipements attractifs dans nos villages.
Votre projet fait également la part belle aux équipements sportifs de proximité.
– Cela rejoint pleinement le constat que nous avions fait sur l’évolution des pratiques sportives et nous avons donc créé un dispositif d’accompagnement, à hauteur d’un million d’€ chaque année, pour les projets de city-stade, de terrains synthétiques, de skate-parks et autres pumptracks. Pour avoir un Pumptrack dans ma commune, à Noeux-les-Mines, je peux témoigner de l’engouement que cela suscite auprès de la jeunesse.
– Nous accompagnons les équipements sportifs de proximité même si cela ne relève pas de nos compétences obligatoires. Mais cela nous oblige à devoir dégager des marges de manœuvres budgétaires qu’il est de plus en plus difficile de trouver. Cette asphyxie organisée des budgets des collectivités est d’ailleurs un bien mauvais calcul pour les projets locaux et un très mauvais signal envoyé au monde sportif un an après ces formidables Jeux Olympiques de Paris.
Et puisque j’évoque le sport, permettez-moi d’adresser, au nom du Département, mes remerciements les plus chaleureux aux bénévoles associatifs.
Nous ne mesurons sans doute pas assez le rôle fédérateur qu’ils peuvent jouer dans notre société et il faudra un jour aller au bout de la reconnaissance de leur engagement.
En attendant ils disposent ici à Cambrin d’équipements de qualité et je suis certaines qu’ils en feront bon usage.
Pernes-les-Boulogne – Vendredi 13 juin 2025 – 10h30
Le projet en deux mots :
* Rénovation et transformation de la Salle polyvalente, qui servait à la fois de cantine pour les enfants du RPI, le lieu d’activités pour le club des ainés et les associations, en un espace de restauration commun pour les enfants et les aînés et de développement d’activités culturelles.
Montant du projet : 1,4 millions € dont 226 000 € du Département (FARDA)
* Création d’un terrain multisports (tennis, Volley, Badminton)
Montant du projet : 140 872 € dont 33 000 € du Département (23 779 € d’aide aux équipements sportifs locaux + 9 240 € du FARDA)
Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés de la note) :
* Une salle polyvalente dans un village c’est ce qui permet le maintien et le développement du lien social. C’est la raison pour laquelle le Département accompagne par le biais du FARDA.
* Ici le ciment du projet c’est le rassemblement des générations autour de la table. Ce n’est pas qu’une mesure de rationalisation des derniers publics ou de la bonne gestion des espaces ; C’est un vrai projet politique autour du lien intergénérationnel et de la transmission de ce qu’il y a de plus sensible en nous : le goût !
* On se souvient tous du goût particulier qu’avait un plat de notre grand-mère ou de l’odeur d’une cuisine. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si les plus grands chefs cuisiniers du monde cherchent toujours à retrouver un plat de leur enfance. Pas un hasard non plus si nos anciens retrouvent le sourire quand la cuisine est maison et pas un plat insipide de la restauration industrielle.
* Manger et faire la cuisine avec les enfants c’est aussi une réjouissance pour nos aînés, surtout quand on passe une grande partie de la journée seul devant sa télé. C’est ce qui a été compris par exemple à Barlin où la nouvelle école maternelle a été construite avec le foyer des personnes âgés, ponctués de moments et d’ateliers communs. Finalement un enfant de maternelle et une personne âgée en perte de dépendance ont souvent les mêmes problèmes de motricité !
* Ce partage de la table entre les générations et cette éducation par la transmission des enfants au goût est aujourd’hui essentiel dans cette époque de « mal-bouffe » où l’obésité et les problèmes de santé sont devenus centraux.
* Et le meilleur moyen de lutter contre ces problèmes de santé c’est de bien manger et de faire du sport ; cela fait le lien avec le 2ème projet de la commune.
* Il y a deux ans, le Département a travaillé avec un laboratoire de sociologie de l’Université d’Artois sur les associations sportives et culturelles dans les communes du Pas-de-Calais et notamment les communes rurales où l’existence de la vitalité associative se pose régulièrement. Un des enseignements majeurs apportés par le sociologue Williams NUYTEENS après son étude est l’existence dans le village d’une structure sur laquelle les bénévoles vont pouvoir prendre appui et les collaborations entre associations dans un système d’entraide. C’est exactement ce qu’il y a à Pernes avec cet équipement et le lien qui est fait avec le club de tennis voisin de Saint-Martin-Boulogne.
Samedi 21 juin 2025 – 11h
Le projet en deux mots :
Création d’un terrain multisports en accès libre
Coût du projet : 116 000 € / Département : 26 600 €
Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés des divers notes) :
* Un city-stade en accès libre pour tous
– Dans une commune il est important d’avoir des lieux ouverts où il est possible de se retrouver pour faire du sport et se défouler en sécurité. Nous avons connu « les terrains vagues » qui n’existent plus aujourd’hui ou les buts improvisés avec des habits en pleine rue du temps où les voitures n’étaient pas si nombreuses. Il faut bien trouver des solutions adaptées à notre temps.
– Il ne faudra assurément pas longtemps pour que l’équipement trouve son public.
* Un city-stade à proximité des écoles
C’est une des raisons majeures de l’engagement du Département pour ces équipements de proximité, en dehors de nos compétences.
Le sport est devenue une matière éducative à part entière.
* A Noyelles-Godault la démarche va même plus loin puisqu’il y a un lien avec la Médiathèque et la culture
Lien symbolisé à la craie par un concours de dessins.
C’est le lien qui a été fait au cours des Jeux Olympiques de Paris avec une cérémonie d’ouverture hautement culturelle qui a éblouie le monde.
Tony ESTANGUET répète d’ailleurs souvent qu’il y a une filiation entre le sport et la culture, avec le dépassement de soi et l’émancipation.
* Le sport c’est aussi un vecteur de bonne santé
* Le sport c’est enfin des règles de vie et de la citoyenneté
Vendredi 6 juin 2025 – 18h
Le projet en deux mots :
Construction d’un complexe sportif, à proximité du Collège de l’Alloeu et des écoles de la commune. Gros projet à hauteur de 2,1 M€ avec une subvention du Département de 1,05 M€.
Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés des divers notes) :
Une salle de sports peut contribuer à dynamiser un territoire
* Dans un territoire rural ou péri-urbain, il y a des équipements structurants qui peuvent dynamiser tout un territoire ; Cela peut être une maison pluridisciplinaire de santé, un espace dédié aux associations mais ça peut aussi être une salle de sports qui va réunir une multitude d’acteurs. C’est le cas ici, à Laventie, avec cette salle Omnisports dédiée à la fois aux écoles, aux clubs sportifs et, bien sûr, aux collégiens. Et des acteurs sportifs à Laventie, il y en a beaucoup !
Une salle omnisports pour les collégiens
* Il y a les collégiens tout d’abord c’est la raison principale de l’accompagnement financier du Département, à hauteur d’un plus d’un million €.
* Le Collège de l’Alloeu porte bien son nom puisqu’il accueille 650 élèves et plus de 500 demi-pensionnaires, venant, certes, de Laventie mais aussi de toutes les communes du territoire. Le Département vient d’ailleurs de consacrer 9,5 M€ pour la restructuration et l’agrandissement de ce collège.
9,5 M€ pour le collège, plus d’un million pour la salle de sport… On ne pourra pas dire que les conseillers départementaux, Raymond GAQUERE et Emmanuelle LEVEUGLE n’ont pas fait leur travail !
Une salle omnisports pour les écoles
* Les enfants des classes primaires sont également accueillis dans cette salle ; C’est tout simplement de l’intelligence collective.
* A Laventie il y a une véritable prise de conscience de l’importance du sport dès le plus jeune âge et la création de l’Ecole Municipale des sports, dédiée aux enfants de 3 à 8 ans, est vraiment à souligner ! C’est un élément fondamental tant pour la socialisation des enfants que d’un point de vue de la prévention pour la santé des plus jeunes.
Une salle omnisports pour les clubs sportifs
* A voir le nombre d’associations sportives dans la commune et la diversité des disciplines, on comprend facilement le besoin en équipement ; Des associations de Basket, Karaté, boxe française, randonnée pédestre, vélo, foot, judo, triathlon…J’ai même vu l’existence d’un institut de formation au catch !
* Au-delà d’être un vrai sport, le catch est une véritable tradition régionale et les plus anciens se souviennent tous du Bourreau de Béthune ou de l’Ange Blanc ; Nous avions même à une époque au Département un conseiller général, André DELCOURT, le maire de Calonne-Ricouart, qui était organisateur de galas de catch. Alors, pourquoi pas du catch, tant que l’on fait du sport !
* Et derrière tous ces clubs c’est aussi le rôle des éducateurs et des bénévoles qui est à souligner. La citoyenneté se forge à l’école et dans les familles ; Mais elle se forge aussi dans les associations, au contact des éducateurs. Nous ne les remercierons jamais assez pour ce temps et ces valeurs qu’ils donnent à notre jeunesse.
Le sport n’est pas une compétence du Département c’est un engagement.
* Si le Département est partenaire de la vie sportive à Laventie ce n’est pas parce que la loi l’exige. La seule compétence obligatoire consiste à donner les moyens de faire du sport au collège et à gérer des schémas pour les itinéraires de randonnée et les sports de pleine nature.
* Si nous sommes là c’est parce que nous avons fait le choix d’avoir une politique sportive complète et globale.
– Ainsi nous accompagnons la création et la rénovation d’équipements sportifs, comme cette salle omnisports mais aussi de plus petits équipements de proximités dans les quartiers et les villages (city-stade, pumptracks, terrains synthétiques et même des terrains de padel comme à Libercourt). Chacun doit pouvoir faire du sport près de chez soi.
– Nous aidons les comités sportifs départementaux parce qu’il est indispensable d’avoir des structures en soutien aux clubs.
– Nous versons des dotations sports aux collèges, nous accompagnons les sections sportives, l’UNSS au collège et l’USEP à l’école parce que le sport scolaire permet le sport pour tous.
– Nous accompagnons les clubs de haut-niveau, le sport amateur et les manifestations sportives parce que les bénévoles doivent être soutenus.
– Il faut comprendre que plus les Départements seront asphyxiés financièrement et plus on nous demandera de nous recentrer sur nos compétences obligatoires, moins il y aura de soutien pour le sport, la culture, la jeunesse et la vie associative. Malgré nos difficultés financières, notre choix c’est donc de réduire la voilure, à regret, mais surtout de ne rien abandonner, de ne pas renoncer à être aux côtés des communes et des acteurs du sport.
Enfin, nous accompagnons le handisport
– La non plus ce n’est pas une question de compétence obligatoire mais d’un « Réflexe handicap » que nous appliquons à toutes nos politiques et le sport est donc forcément concerné.
– Ce sont par exemple des équipements spécifiques que nous accompagnons, comme très récemment pour le Cécifoot au terrain synthétique d’Angres. Mais ce sont aussi des aides spécifiques pour les clubs et les athlètes paralympiques faisant naturellement partis de notre équipe Pas-de-Calais Olympique.
La présence d’Antoine PEREL (médaillé de bronze en para-triathlon aux JO de Paris)
* Etant donné notre engagement, forcément, la présence d’Antoine PEREL a énormément de sens.
* Tout d’abord ce n’est pas la présence d’un médaillé olympique qu’il convient de souligner mais celle d’un sportif hors-norme. Il y a peu de champion capable de briller dans plusieurs disciplines ; Il y a Jesse OWENS, il y a Karl LEWIS et il y a Antoine PEREL, passant du para-athlétisme au para-triathlon.
* Il y a aussi l’émotion procurée par cet incroyable para-triathlon au JO de Paris. Ce départ en trombe à la natation puis ce petit grain de sable qui complique la course (perte de ses lunettes) ; Cette remontada ensuite pour faire la course en tête puis cette lutte épique pour décrocher la médaille de bronze. Tout le monde se souvient je pense de l’ambiance incroyable durant cette course et la performance d’Antoine PEREL y était pour beaucoup.
* Enfin, il y a cette façon chez Antoine PEREL de toujours mettre en avant le travail qu’il est nécessaire de fournir pour y arriver. C’est une valeur importante à véhiculer.
Des valeurs de travail mais aussi d’écoute et de solidarité lorsqu’on court ainsi en binôme avec un guide.
* Pourtant, il y a un reproche à faire à Antoine. C’est celui de porter les couleurs du Nord quand on est natif du Pas-de-Calais (Béthune) ! Mais maintenant qu’il y a un très bel équipement sportif à Laventie, peut-être qu’il pourra reconsidérer la question ?!
* En attendant, longue vie à la salle Omnisport de Laventie qui verra assurément pousser les champions de demain.
Mercredi 25 juin 2025 – 11h
Le projet en deux mots :
Pose de la 1ère pierre de la 3ème piscine intercommunale de la CA Grand Calais Terres Mers.
Zone du Chemin Vert à Calais. Quartier en Politique de la Ville.
2 autres piscines : Piscine Emile Ranson (centre-ville) et ICEO (proche de Stade de l’Epopée)
Coût du projet : 10 M€ / Département : 1,5 M € (1M€ équipements sportifs + 500 000 € FIT)
Financement Etat : 80% (6,5 M€) :
– Contrat de Relance et de Transition Ecologique : 2,9 M€
– Agence Nationale du Sport : 3,6 M€
– CA Grand Calais : 2 M€
Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés des divers notes) :
* La construction d’une piscine est toujours une bonne nouvelle surtout pour l’apprentissage de la natation des enfants.
– Parce que nous savons qu’il y a un déficit de piscines dans les territoires et le Pas-de-Calais n’y échappe pas. Aujourd’hui encore nous voyons des enfants arriver au collège sans savoir nager. Ce n’est pas une exception et c’est ce qui nous a conduit à intégrer une dotation budgétaire spécifique pour les collégiens non-nageurs.
– Et s’il manque des piscines c’est en partie parce que nous sommes à la fin d’un cycle :
Le premier mouvement de construction de piscines a vu le jour avec l’instauration des congés payés et le Front Populaire. avec le constat que les ouvriers et leurs enfants ne savaient pas nager. Cela a donné notamment des piscines extérieures Art Déco dans le Bassin Minier dont le plus célèbre vestige est la Piscine Roger Salengro de Bruay-la-Buissière.
Les premières piscines couvertes sont arrivées un peu plus tard, comme ici à Calais avec la Piscine Ranson et son architecture particulière.
Mais c’est surtout le vaste programme des « Mille piscines » du Secrétariat d’Etat en charge de la Jeunesses et des Sports l’Etat avec leurs célèbres piscines Tournesols qui ont structuré les territoires. Une piscine bien connue des Calaisiens puisqu’il y en avait une dans le quartier du Beau Marais où de très nombreux enfants ont appris à nager.
C’est justement une des raisons de ce plan gouvernemental de l’époque : apprendre les enfants à nager après deux accidents majeurs ayant eu lieu en 1969 (noyade dans la Loire de 19 enfants d’un centre aéré puis 24 personnes, dont 14 enfants après le naufrage d’un bateau promenade sur le Lac Léman).
L’autre raison de ce plan des « Mille piscines » de l’Etat était, semble-t-il, les mauvais résultats de l’équipe de France de natation aux Jeux Olympiques de Mexico, mais ça c’était bien avant Léon Marchand et son quadruplé historique.
Mais toutes ces piscines, les Tournesols et les autres, construites dans les années 70 – début 80, ont pris de l’âge pour devenir obsolètes à un moment où la charge financière est devenue bien trop lourde pour les seules communes.
Les intercommunalités acteurs majeurs des reconstructions
Aujourd’hui, ce sont surtout les intercommunalités qui sont à la manœuvre, comme ici à Calais, à Desvres ou à Lumbres avec des équipements reconstruits. Sur d’autres territoires, comme à Lens-Liévin, les intercommunalités retravaillent actuellement sur maillage d’équipements à reconstruire. La piscine olympique de Lens, en face de Stade Bollaert, est opérationnelle, Liévin, Harnes, Billy-Montigny, Bully-les-Mines arrivent.
C’est tout le sens des contrats de développement que le Département a signé avec les intercommunalités. Cela nous permet d’aller au-delà de ce qui est prévu dans nos dispositifs de droit commun pour le sport et les collèges.
Reste que pour faire face à cet enjeu, les collectivités locales doivent pouvoir disposer de marges budgétaires. En asphyxiant financièrement les Départements, comme c’est le cas actuellement, on nous empêche de venir accompagner les projets tels que celui-ci.
De même, en souhaitant que le Département se recentre uniquement sur ses compétences obligatoires nous en viendrons à ne construire que des bassins d’apprentissage pour nos collégiens et surement pas un programme aussi complet. Ce serait là un bien mauvais calcul.
Une piscine pour tous les habitants
Parce qu’un centre aquatique c’est un des rares lieux où toute la population et toutes les générations se retrouvent.
Un lieu de loisirs tout d’abord, familial, respirant la joie de vivre.
Un lieu d’activité physique aussi, un des plus complet ; Et nous avons tous conscience de l’importance de pouvoir nager, avoir une activité sportive financièrement accessible pour notre bonne santé.
Un lieu de compétition enfin où on apprend l’exigence. Et les Jeux Olympiques de Paris on était une formidable vitrine pour la natation française. Et si nous avons la Béthunoise Cyrielle DUHAMEL dans le Pas-de-Calais (qualifiée aux JO de Tokyo mais pas à ceux de Paris), je ne doute pas que cette équipement fabriquera prochainement un champion Calaisien.
Samedi 21 juin 2025 – 11h
Le projet en deux mots :
City stade de 12 x 22 m en gazon synthétique sablé pour répondre aux besoins du RPI, de la population et du club de football.
Coût du projet : 99 000 € / Département : près de 30 000 €
Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés des divers notes) :
Un city-stade à proximité des écoles (RPI)
C’est une des raisons majeures de l’engagement du Département pour ces équipements de proximité, en dehors de nos compétences.
Le sport est devenue une matière éducative à part entière et il faut bien des équipements
Un city-stade pour le club de football
Le rôle d’une association sportive dans un village ou dans un quartier est prépondérant.
– C’est un lieu de citoyenneté où on apprend des règles mais un lieu d’émancipation aussi ; Les jeunes peuvent prendre des responsabilités et être reconnu pour leur engagement. Aujourd’hui le savoir-être est tout aussi important que l’apprentissage à l’école.
– Le rôle des bénévoles associatifs et des éducateurs est prépondérant. Tout sportif se souvient d’un de ses entraineurs et de ce qu’il lui a été inculqué.
Le sport c’est aussi la prévention santé
Le mieux manger et l’activité physique sont devenus des enjeux de société (lutte contre l’obésité, maladies cardio-vasculaires…).
Tout cela justifie l’engagement du Département au-delà de ses compétences obligatoires.
– La seule compétence obligatoire pour le Département en matière de sport ce sont les schémas de randonnées pédestres et les sports de pleine nature. Or nous intervenons aussi sur la création de city-stade, de terrains synthétiques, de skate-parks et de pumptracks, en y consacrant 1 million € chaque année.
– Nous consacrons aussi 3 millions € pour les piscines et les salles de sports à proximité des collèges, près de 100 000 € pour les 63 sections sportives des collèges, nous accompagnons l’UNSS, l’USEP et les comités départementaux si précieux pour les clubs, près de 850 000 € sont consacrés aux clubs amateurs de haut-niveau, 790 000 € aux manifestations sportives… Tout cela de manière volontaire et en dehors de ce que la loi nous demande de faire.
Aussi, quand l’opposition demande un recentrage de l’action du Département sur ses compétences obligatoires et ne vote pas le budget c’est toute cette aide là qui est remise en cause.
Mais la majorité départementale a fait un choix, celui de réduire la voilure parce que les difficultés budgétaires sont là mais ne rien abandonner parce que toutes nos politiques sont utiles. Nous resterons donc à vos côtés, soyez-en certains !