Canton de Calais 1



Pose de la première pierre de la piscine intercommunale de Calais

Publié le 1 septembre 2025


Mercredi 25 juin 2025 – 11h

Le projet en deux mots :

Pose de la 1ère pierre de la 3ème piscine intercommunale de la CA Grand Calais Terres Mers.

Zone du Chemin Vert à Calais. Quartier en Politique de la Ville.

2 autres piscines : Piscine Emile Ranson (centre-ville) et ICEO (proche de Stade de l’Epopée)

Coût du projet : 10 M€ / Département : 1,5 M € (1M€ équipements sportifs + 500 000 € FIT)

Financement Etat : 80% (6,5 M€) :

– Contrat de Relance et de Transition Ecologique : 2,9 M€

– Agence Nationale du Sport : 3,6 M€

– CA Grand Calais : 2 M€

Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés des divers notes) :

* La construction d’une piscine est toujours une bonne nouvelle surtout pour l’apprentissage de la natation des enfants.

– Parce que nous savons qu’il y a un déficit de piscines dans les territoires et le Pas-de-Calais n’y échappe pas. Aujourd’hui encore nous voyons des enfants arriver au collège sans savoir nager. Ce n’est pas une exception et c’est ce qui nous a conduit à intégrer une dotation budgétaire spécifique pour les collégiens non-nageurs.

– Et s’il manque des piscines c’est en partie parce que nous sommes à la fin d’un cycle :

Le premier mouvement de construction de piscines a vu le jour avec l’instauration des congés payés et le Front Populaire. avec le constat que les ouvriers et leurs enfants ne savaient pas nager. Cela a donné notamment des piscines extérieures Art Déco dans le Bassin Minier dont le plus célèbre vestige est la Piscine Roger Salengro de Bruay-la-Buissière.

Les premières piscines couvertes sont arrivées un peu plus tard, comme ici à Calais avec la Piscine Ranson et son architecture particulière.

Mais c’est surtout le vaste programme des « Mille piscines » du Secrétariat d’Etat en charge de la Jeunesses et des Sports l’Etat avec leurs célèbres piscines Tournesols qui ont structuré les territoires. Une piscine bien connue des Calaisiens puisqu’il y en avait une dans le quartier du Beau Marais où de très nombreux enfants ont appris à nager.

C’est justement une des raisons de ce plan gouvernemental de l’époque : apprendre les enfants à nager après deux accidents majeurs ayant eu lieu en 1969 (noyade dans la Loire de 19 enfants d’un centre aéré puis 24 personnes, dont 14 enfants après le naufrage d’un bateau promenade sur le Lac Léman).

L’autre raison de ce plan des « Mille piscines » de l’Etat était, semble-t-il, les mauvais résultats de l’équipe de France de natation aux Jeux Olympiques de Mexico, mais ça c’était bien avant Léon Marchand et son quadruplé historique.

Mais toutes ces piscines, les Tournesols et les autres, construites dans les années 70 – début 80, ont pris de l’âge pour devenir obsolètes à un moment où la charge financière est devenue bien trop lourde pour les seules communes.

Les intercommunalités acteurs majeurs des reconstructions

Aujourd’hui, ce sont surtout les intercommunalités qui sont à la manœuvre, comme ici à Calais, à Desvres ou à Lumbres avec des équipements reconstruits. Sur d’autres territoires, comme à Lens-Liévin, les intercommunalités retravaillent actuellement sur maillage d’équipements à reconstruire. La piscine olympique de Lens, en face de Stade Bollaert, est opérationnelle, Liévin, Harnes, Billy-Montigny, Bully-les-Mines arrivent.

C’est tout le sens des contrats de développement que le Département a signé avec les intercommunalités. Cela nous permet d’aller au-delà de ce qui est prévu dans nos dispositifs de droit commun pour le sport et les collèges.

Reste que pour faire face à cet enjeu, les collectivités locales doivent pouvoir disposer de marges budgétaires. En asphyxiant financièrement les Départements, comme c’est le cas actuellement, on nous empêche de venir accompagner les projets tels que celui-ci.

De même, en souhaitant que le Département se recentre uniquement sur ses compétences obligatoires nous en viendrons à ne construire que des bassins d’apprentissage pour nos collégiens et surement pas un programme aussi complet. Ce serait là un bien mauvais calcul.

Une piscine pour tous les habitants

Parce qu’un centre aquatique c’est un des rares lieux où toute la population et toutes les générations se retrouvent.

Un lieu de loisirs tout d’abord, familial, respirant la joie de vivre.

Un lieu d’activité physique aussi, un des plus complet ; Et nous avons tous conscience de l’importance de pouvoir nager, avoir une activité sportive financièrement accessible pour notre bonne santé.

Un lieu de compétition enfin où on apprend l’exigence. Et les Jeux Olympiques de Paris on était une formidable vitrine pour la natation française. Et si nous avons la Béthunoise Cyrielle DUHAMEL dans le Pas-de-Calais (qualifiée aux JO de Tokyo mais pas à ceux de Paris), je ne doute pas que cette équipement fabriquera prochainement un champion Calaisien.