Canton de Lumbres



Inauguration des travaux de sécurisation des RD 202 et 205 à AFFRINGUES

Publié le 14 octobre 2025


Samedi 11 octobre 2025 – (Canton de Lumbres)



ELEMENTS DE LANGAGE POSSIBLES

* Des travaux de voirie essentiels pour la sécurité dans les communes

– Les travaux de sécurisation au carrefour de la RD 202/205 avec l’implantation de feux tricolores, permettent de réguler le trafic au droit du carrefour, de sécuriser les traversées piétonnes et d’atténuer la vitesse.

– Mais ce qui a été fait à Affringues par l’équipe municipale va bien au-delà d’une simple sécurisation routière :

– C’est d’abord ce travail sur les bordurations et la continuité piétonne qui aménage le village.

– C’est ensuite ce travail sur la collecte des eaux pluviales qui renforce la sécurité des habitants dans un village qui a malheureusement les coulées de boue les inondations de 2023-2024.

C’est la démonstration que la nécessaire lutte contre le dérèglement climatique se fait au plus proche des habitants et à l’échelon hyper-local.

– Tous ces aménagements renforcent l’attractivité du village et ce n’est donc pas un hasard si la ruralité du Pas-de-Calais ne connait pas la situation d’autres départements où les villages se vident littéralement de leur population. D’ailleurs Affringues a gagné de la population durant ces dernières années.

* Le Département présent auprès des communes rurales

– Cette présence c’est d’abord les 6 200 Km de routes départementales, sur lesquels le département consacrera près de 60 M€ cette année, permettent de relier les communes rurales, les bourgs centres et les villes moyennes aux grands axes nationaux et autoroutiers

Cette mise en réseau favorise la mobilité quotidienne des habitants du Pas de Calais, l’accès à l’emploi, aux services publics, à la santé, à l’éducation.

En maillant le territoire, aucun territoire n’est enclavé, aucune commune trop à distance d’une intervention des sapeurs-pompiers, d’un hôpital, …En ce sens, nous veillons à faire vivre le principe d’égalité entre les territoires

– Mais nous venons aussi accompagner directement les communes pour améliorer la sécurité et le cadre de vie, comme c’est le cas ici avec les rues d’Affringues. Mais nous intervenons également pour un équipement sportif de proximité, une salle polyvalente, la rénovation d’une mairie ou d’un local associatif, bref tout ce qui permet de faire du lien entre la population et du service au quotidien.

Cette année, le Département consacrera encore plus 5 M€ pour les projets des communes rurales.

* L’échelon local c’est le pôle de stabilité de notre pays.

– Ces dernières semaines nous assistons à un spectacle assez affligeant dans notre pays entre l’incapacité à constituer un gouvernement stable et des dépenses somptuaires passant en notes de frais… Tout cela porte le discrédit sur tous ceux qui s’engagent au quotidien pour les autres.

– Or, le quotidien d’un élu local, comme ici au Conseil Municipal d’Affringues ou d’ailleurs, on est bien plus proche du bénévolat que de l’enrichissement personnel. Qui est présent en mairie après les heures de travail pour organiser les dossiers ? Qui est va-t-on voir à n’importe quel moment de la journée quand arrive un problème ? qui est mobilisé le week-end pour une fête, une rencontre sportive ou une manifestation ? Le maire, les adjoints et les conseillers municipaux.

C’est d’ailleurs pour cela que nous devrions bien réfléchir avant de parler de fusion de communes ou d’échelon en trop… S’il y a 10 ou 11 élus quotidiennement mobilisés dans le village aujourd’hui, il y en aurait sans doute moins dans une configuration géographique plus large.

– Et s’il faut parler d’utilisation d’argent, il n’est pas inutile de rappeler que les communes ou le Département doivent obligatoirement voter un budget en équilibre et que ne nous pouvons donc pas dépenser l’argent que nous n’avons pas.

– Un grand merci donc à la maire, Isabelle Pourchel, aux adjoints et aux conseillers municipaux ; Au même titre que les services de l’Etat, les gendarmes ou les sapeurs-pompiers, ils vont vivre la République dans nos territoires.




Pose de la première poutre de l’école maternelle du RPI

Publié le 2 octobre 2025


CLETY – Vendredi 3 octobre 2025 – (Canton de Lumbres)



* Que ce soit dans un quartier urbain ou dans un village, la rénovation d’une école est toujours un évènement !

Tous les sondages effectués sur les services à la population disent la même chose ; Il y a un attachement viscéral de tous à l’école de la commune.

– L’école reste le lieu où l’on apprend à vivre ensemble et à avoir un socle commun de valeurs. Tout commence toujours par l’école.

– Par ailleurs il y a toujours un lien très fort entre l’école, la mairie et la République. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le bureau de vote c’est généralement l’école élémentaire.

* C’est d’autant plus important quand il s’agit d’une école maternelle.

– Nous savons tous qu’une grande partie de l’avenir d’un enfant se joue dans les 1 000 premiers jours, de la naissance à l’entrée en maternelle. C’est la raison pour laquelle le Département, par le biais des PMI, est attaché à l’accompagnement des familles.

– Mais, immédiatement après ces 1 000 premiers jours, vient l’âge de l’école maternelle et là ce sont les inégalités qui viennent déjà s’installer. Pour corriger ces inégalités et donner une chance à chaque enfant, le rôle de l’école est fondamental et il est normal que les collectivités locales lui donnent les moyens d’agir. C’est ce qui est fait ici avec cette rénovation d’école.

* Rénover une école c’est aussi redonner de l’attractivité aux territoires ruraux.

– Oui dans notre pays il y a une ruralité dîtes « profonde », très éloignée des centres urbains avec peu de services et de population. On peut alors comprendre parfois un certain sentiment d’abandon.

– Mais ce n’est pas ce que nous vivons dans le Pas-de-Calais et cette rénovation d’école en est l’illustration.

– C’est tout le sens de la volonté du Département en direction du monde rural. La volonté d’amener toujours plus d’égalité entre les territoires et d’apporter des réponses aux problématiques de chacun.

Cette volonté se traduit de manière très concrète notamment à travers de notre Fonds d’Aménagement Rural, le FARDA, qui permet d’accompagner les projets d’équipements publics, les écoles, la rénovation d’équipements municipaux ou associatifs, bref, tout ce qui rend service à la population au quotidien.

Cela peut aussi passer par l’accompagnement financier d’équipements sportifs de proximité qui permettent aussi d’améliorer la pratique sportive à l’école.

Tout cela nous le faisons de manière volontaire, en dehors de nos compétences obligatoires, et nous ne sommes pas seuls avec la commune de CLETY autour de ce projet. Les financements apportés par l’Etat, la Région, l’intercommunalité et la Caisse d’Allocation Familiale du Pas-de-Calais permet de n’oublier personne. C’est quelque part la République en acte dans tous nos territoires.

* Pour finir, il convient de mettre en avant le côté environnemental de ce projet.

– Cela démontre tout d’abord la capacité à innover dans nos territoires ruraux ; Et pour arpenter régulièrement notre département, je peux vous dire que l’innovation est partout

– Cela démontre aussi notre capacité à faire face au dérèglement climatique.

Evidemment le dérèglement climatique est là et ceux qui le nient ou émettent des doutes ne font pas preuve de beaucoup de responsabilité.

Mais rien n’est jamais perdu d’avance, l’important c’est d’agir et nous en avons les moyens.

Le 16 septembre dernier, l’Organisation Météorologique Mondiale a indiqué qu’après 20 ans de détérioration, la couche d’ozone, qui menaçait l’Antarctique et dont on parlait tant, est en train de se reconstituer de manière significative. Rien ne s’est fait tout seul mais ce sont bien les décisions prises dans le quotidien de chacun (contre les CFC contenus dans les gazs des frigos, des aérosols, des mousses isolantes…) qui ont inversé la tendance.

Alors construire différemment, de manière plus respectable pour la planète, c’est le moyen de lutter contre les incendies de forêts et les inondations. Chacun doit prendre sa part, les collectivités locales y compris ; Et ce qui est fait ici est particulièrement positif pour nos enfants.




Inauguration city stade Quelmes

Publié le 2 octobre 2025


Samedi 4 octobre 2025 – (Canton de Lumbres)



Un équipement qui contribue au dynamisme de la commune

L’aménagement de ce type d’équipements sportifs est une réelle plus-value pour la commune et va véritablement contribuer à améliorer le quotidien des habitants.

Cet investissement est tout sauf dérisoire, tout sauf inutile. Ce type d’équipement n’est pas rien pour une petite commune. Bien au contraire, parce que ce city stade, ce n’est pas de l’argent injecté seulement dans des matériaux, c’est aussi un investissement dans de l’humain parce que nous sommes conscients que ces équipements sont surtout des créateurs de lien social. Ils sont les lieux à destination des associations communales, là où se retrouveront encore autour de passions communes les habitantes et les habitants, les jeunes comme les moins jeunes. J’ai souvent l’occasion de me rendre compte de l’intérêt de ces espaces de rassemblement où l’ambiance est toujours bon enfant et où toutes les générations cohabitent pour faire du sport. C’est avec des lieux comme celui-ci que nous pouvons développer un dynamisme dans nos communes.

Le sport local, vivier du sport de haut-niveau

Bien que ces lieux soient destinés à tout un chacun, ce sont bien sûr les jeunes de la commune qui en seront les principaux bénéficiaires et qui viendront passer de bons moments sur ce site avec leurs amis ou leurs camarades de classe.

Ce sont souvent sur ces petits équipements locaux que, chez les plus jeunes, naissent les vocations sportives qui mènent parfois au haut-niveau, sinon à une pratique régulière dont on sait qu’elle est importante pour la santé de chacun.

Exemple du parcours d’Antonin Marquant, originaire d’Elnes, à quelques kilomètres de Quelmes et qui performe dans les catégories jeunes en athlétisme. Le sport commence dès le plus jeune âge, dans les villages, dans les quartiers. Il ne suffit donc pas de soutenir le haut-niveau qui ne serait rien et n’existerait pas sans l’échelon le plus local qui soit.

Le sport, une activité qui fédère

Le sport a cette vertu de rapprocher, de façonner les rencontres, d’effacer mieux que bon nombre d’autres tentatives les barrières sociales qui existent encore trop souvent. C’est souvent aussi à travers le sport que se diffusent des valeurs comme l’entraide, la solidarité, le dépassement de soi. C’est avec de tels investissements que nos villes et nos villages pourront maintenir un tissu associatif nécessaire pour que nos villes et nos villages ne se transforment pas en communes dortoirs.

Investir pour créer le tissu associatif local de demain

On a coutume de dire que la jeunesse d’aujourd’hui, c’est le monde de demain. On peut ajouter que la jeunesse d’aujourd’hui, c’est aussi l’avenir de nos associations.

Nous voyons toute l’importance des associations dans la vie de nos communes. Et c’est aussi tout cela que nous nous devons de préserver. Un lien. Un tissu social. Des mots qui recouvrent d’importantes valeurs et qui sont le socle sur lequel reposent la fraternité et la solidarité.

Pour assurer la continuité d’un monde solidaire, nous devons agir en conséquence. C’est pourquoi il est essentiel que nous ne négligions pas d’agir pour nos jeunes et pour tous ces petits équipements qui sont autant de pierres à l’édifice d’une société apaisée, solidaire et dynamique.

Le Département, acteur incontournable pour le développement du sport et de la ruralité

C’est pour préserver nos territoires, leur dynamique et l’accès aux services de proximité que le Département a mis en place un véritable accompagnement auprès des communes à travers non seulement des dispositifs comme le FARDA et une politique sportive ambitieuse.

Cela nous permet donc, entre de nombreuses autres actions, d’accompagner le financement de travaux pour les communes de notre Département, qui souffrent souvent de moyens budgétaires limités et qui ont besoin de l’aide du Département.

Malgré les contraintes budgétaires qui touchent les départements, nous avons donc souhaité garder le cap et nos objectifs et maintenir au mieux notre aide en faveur du monde rural pour assurer l’égalité entre tous les citoyens, quel que soit l’endroit où ils vivent.




20 ans de la Maison de Pierre à Bouvelinghem – samedi 4 Octobre

Publié le 1 octobre 2025


(Canton de Lumbres)



L’évènement en deux mots :

20 ans d’existence de la Maison de Pierre à Bouvelinghem

La Maison de Pierre qui a ouvert ses portes en 2005, est une Maison d’Accueil Temporaire, établissement médico-social exclusivement dédié à l’accueil temporaire, porté par la Fondation « La Maison de Pierre ».

Elle accueille les personnes (enfants à partir de 6 ans, adolescents et adultes jusqu’à 60 ans et plus sur dérogation) souffrant de toutes formes de handicap et a vocation à assurer leur bien-être tout en œuvrant pour leur inclusion sociale et le maintien de leur autonomie au quotidien.

La Maison de Pierre permet surtout aux aidants de pouvoir prendre du répit, de souffler, de se reposer physiquement et psychologiquement, de se ressourcer pour reprendre l’accompagnement de leur proche atteint(e) d’un handicap.

Notre financement représente 87.5 % des charge de la structure.

Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés de la note) 

Être aidant, c’est accompagner au quotidien un proche fragilisé par l’âge, la maladie ou le handicap. C’est donner de son temps, de son énergie, de soi-même, pour que l’autre puisse vivre dignement. C’est un geste d’amour et de solidarité. Mais c’est aussi une charge immense, trop souvent portée dans l’ombre.

Les aidants, ce sont des parents qui veillent jour et nuit sur un enfant malade. Ce sont des conjoints qui mettent entre parenthèses leur vie professionnelle pour soutenir l’autre. Ce sont des enfants devenus adultes qui prennent soin de leurs parents vieillissants. Leur engagement est une richesse pour notre société. Sans eux, combien de personnes vulnérables resteraient seules, isolées, sans accompagnement ?

Pourtant, derrière ce mot si noble – « aidant » – se cache aussi une grande fragilité. Fatigue, isolement, précarité, difficultés professionnelles… Les aidants s’épuisent, parfois jusqu’à l’effondrement. Trop souvent, ils sacrifient leur santé, leur carrière, leur équilibre personnel. Ils donnent tout, mais qui prend soin d’eux ?

Aujourd’hui, un Français sur cinq est aidant et s’occupe d’un proche en perte d’autonomie, malade, ou en situation de handicap. Créée en 2010, la journée nationale des aidants qui aura lieu le 6 octobre a pour objectif de rendre visibles les aidants et de faciliter l’accès à l’information sur les aides existantes, les différentes solutions de répit et d’accompagnement afin de soutenir et de prévenir l’isolement social des aidants.

Cette journée poursuit plusieurs objectifs majeurs :

  • Sensibiliser la société aux réalités du quotidien des aidants et aux difficultés qu’ils rencontrent, tant sur le plan physique que psychologique.
  • Informer les aidants sur leurs droits, les aides existantes et les dispositifs de répit disponibles.
  • Encourager la reconnaissance institutionnelle et sociale de leur rôle, notamment en matière de protection sociale et de conciliation entre vie professionnelle et engagement d’aidant.
  • Favoriser l’échange et la mise en réseau entre aidants, associations et professionnels du secteur médico-social.
  • En France, on estime à plus de 9 millions le nombre d’aidants non professionnels s’occupant d’un proche en perte d’autonomie.
  • Près d’un aidant sur deux est salarié, ce qui pose des défis importants en termes d’articulation entre vie professionnelle et engagement personnel.
  • Selon une étude de la DREES, 30 % des aidants déclarent ressentir une fatigue importante, et 20 % estiment que leur état de santé s’est dégradé en raison de leur rôle d’aidant.
  • Depuis 2020, un congé proche aidant indemnisé a été mis en place pour permettre aux salariés de s’absenter temporairement afin d’accompagner un proche en situation de dépendance.

Il est de notre devoir collectif de reconnaître leur rôle essentiel et d’agir.
Reconnaître, d’abord, par des mots, par un regard, par un statut. Mais reconnaître aussi par des droits : du répit, un meilleur accompagnement financier, une prise en compte dans le monde du travail, un accès facilité aux dispositifs de santé et d’aide sociale.

Au Département du pas de calais nous avons mis en places en plus des solutions et des outils existants au niveau national des aides très concrètes :

Comme une ligne d’écoute et d’accueil téléphonique le 03 21 21 69 99 ainsi qu’un site internet unique Aidants62.pasdecalais.fr  

Depuis 2010 le Département anime localement les réseaux d’aide aux aidants et soutient financièrement le développement et la structuration de solutions de répit (haltes répit, actions de sensibilisation/d’information, soutien psychosocial individuel ou collectif, forums, actions de prévention santé/bien être, ligne d’écoute…)

Les dynamiques territoriales s’inscrivent dans un projet territorial d’aide aux aidants co–écrit avec les acteurs et se traduit par l’animation de 8 plateformes territoriales d’aide aux aidants (PTAA) pilotées par les Maisons de l’Autonomie.

Leurs missions sont :

  • Coordonner et animer le réseau des acteurs porteurs de solutions de répit et d’accompagnement en direction des proches aidants avec les autres partenaires ;
  • Assurer l’accueil, l’information et l’orientation des aidants ;
  • Organiser une offre d’écoute, évaluation, traitement de la demande et de l’accompagnement de l’aidant vers la réponse d’aide ;
  •  Mettre en œuvre des réponses d’aide aux aidants complémentaires à l’existant. 

Les projets territoriaux d’aide aux aidants s’articulent avec les dispositifs développés et soutenus financièrement par l’Agence Régionale de Santé (ARS) plus particulièrement les Plateformes de Répit des aidants familiaux (PFR).

La Maison de Pierre constitue une véritable ressource pour le territoire et le Département en la matière.

 La Maison de l’Autonomie travaille régulièrement en étroite collaboration avec elle et notamment pour les situations complexes lorsqu’il est observé ou pressenti un risque d’épuisement de l’aidant. En effet, l’offre d’accueil proposée par la Maison de Pierre permet de favoriser le maintien à domicile en organisant des périodes de répit en établissement limitant ainsi les situations de rupture à domicile ou en accueil familial. Lors de situations de crise, nous faisons également appel à cette structure. Ce dispositif d’accueil temporaire est encore renforcé par la mise en place de Réponse Accompagnée pour Tous.

La Direction participe régulièrement au staff territorial de la Communauté 360° relancé en septembre 2023.

Par ailleurs, la maison de Pierre est membre fondateur du GCMS « plateforme territoriale d’aide aux aidants ELSAA » et s’implique activement dans les instances et projets menés par le groupement (comité stratégique, AG, fête des aidants…). »

Nous sommes vraiment heureux de fêter ce trentième anniversaire ici, à vos côtés, aux côtés des familles, sachez que le Département est restera votre partenaire dans cet accompagnement si primordial qu’est celui de l’aide aux aidants.




Inauguration des nouveaux locaux techniques et administratifs du SIDEALF – Lumbres

Publié le 23 septembre 2025


25 septembre 2025 – (Canton de Lumbres)



Un contexte climatique qui impose de considérer une stratégie de la gestion de l’eau

Cette inauguration revêt d’ailleurs un caractère très particulier au vu du contexte climatique qui nous rappelle, et plus fortement encore ces dernières années, que la ressource en eau, sa préservation en quantité et en qualité est un enjeu majeur pour aujourd’hui et pour l’avenir.

C’est pourquoi sa gestion est aussi un sujet majeur, et il est essentiel de pouvoir compter sur des installations de qualité qui sauront tirer le meilleur de la ressource en limitant au maximum son gaspillage.

Un contexte lié aux questions du dérèglement climatique de plus en plus prégnantes et qui a des impacts très préoccupants et directs sur la ressource en eau. On se souvient de la situation critique de sécheresse en 2022, suivi en 2023 d’inondations sans précédent. Et cette année encore notre département aura connu une alerte sécheresse sur la période estivale.

En tant qu’acteurs de l’eau, chacun à nos niveaux, nous savons la responsabilité qui est la nôtre, mais pour laquelle nous n’avons pas toujours les moyens et les compétences pour mettre en place les actions nécessaires à son amélioration. Pour autant, nous devons conserver notre rôle d’action et notre rôle d’alerte.

L’eau, un sujet à multiples enjeux

Au-delà de la question du dérèglement climatique, l’eau présente bien d’autres enjeux.

Sur la gestion de sa quantité, le Département dispose d’un important gisement d’eau potable, essentielle tant pour l’alimentation humaine que pour répondre aux besoins des entreprises.

La question du partage des ressources entre besoins humains et besoins des entreprises est récurrente d’autant qu’une part de la ressource est envoyée vers les entreprises du dunkerquois et de la métropole de Lille par exemple. Il est de notre devoir de partager la ressource mais aussi de la préserver, d’autant qu’elle constitue un vecteur d’avenir pour notre département : développement des entreprises et un très prochain enjeu géostratégique international majeur.

Le sujet de la qualité de l’eau potable est aussi de plus en plus sur le devant de l’actualité avec de nombreuses enquêtes qui sont sorties encore récemment dans les médias sur la présence de microparticules de plastique dans l’eau embouteillée et sur les présences de pesticides ou de CVM (chlorure de vinyle monomère) dans l’eau du robinet.

D’autres enjeux semblent à prendre en compte :

–           Enjeu de la rénovation des réseaux qui a un impact sur augmentation du coût de l’eau.

–           Enjeu du développement des interconnexions pour limiter les risques liés aux monoforages.

Le Département, un acteur d’appui à la conduite des politiques locales de l’eau

Pour ce qui est du rôle d’action, le Département du Pas-de-Calais prend sa part, dans la mesure des compétences qui lui sont attribuées et notamment avec l’assistance technique réglementaire.

Cette assistance est une compétence parfois méconnue du Département mais qui est largement saluée et plébiscitée par les communes qui l’utilisent.

En quelques mots, le Département a la possibilité réglementaire de réaliser des prestations d’assistance (bilans, analyse, conseil, étude, …) en matière d’eau potable ou d’assainissement pour les communes de moins de 5 000 habitants qui gèrent directement la compétence ou pour les syndicats et intercommunalités de moins de 40 000 habitants.

Le SIDEALF fait partie des structures qui bénéficient du soutien départemental et qui ont compris l’intérêt de cette assistance tout particulièrement essentielle pour le secteur rural. Ce dispositif s’inscrit dans le rôle de solidarité territoriale que joue le Département du Pas-de-Calais. Et si notre accompagnement est attractif, c’est aussi pour des raisons financières. En effet, le Département fait « payer » aux structures partenaires le bénéfice du dispositif à un tarif très intéressant et qui est stable depuis 2019. Cette adhésion peu coûteuse ne couvre bien entendu pas la totalité du coût réel dépensé par le Département pour effectuer les prestations et c’est important de le rappeler.

Dans le champ de l’action pour la préservation de la ressource en eau, on peut aussi parler des fonds environnement du Département créés en 2018 pour accompagner les projets des communes et intercommunalités en faveur de la biodiversité.

Dans la même veine, on citera encore notre politique d’aménagement foncier et d’accompagnement des collectivités à la lutte contre l’érosion et le ruissellement. Dans ce cadre, ce sont 222 000 arbustes qui ont plantés grâce au Département sur l’espace du dernier mandat correspondant à 151 kilomètres linéaires.




Inauguration des travaux d’aménagement des Places Jean Jaurès et Jules Leriche à Lumbres

Publié le 18 septembre 2025


Samedi 20 septembre 2025 – (Canton de Lumbres)



 Inaugurer une Place dans une commune c’est toujours un évènement

– Lorsqu’il y en a deux c’est d’autant plus un évènement

– La Place c’est un endroit particulier.

C’est le lieu des convergences, là on l’on se croise, où l’on s’arrête pour discuter et prendre des nouvelles. C’est le lieu du lien social par excellence et depuis l’Agora antique son rôle n’a pas changé.

– Non seulement son rôle n’a pas changé mais dans l’aménagement de l’espace public actuel on redécouvre les vertus de la Place du village ou dans les villes.

Ça peut être pour des raisons environnementales ; On recréer des îlots de fraîcheur au sein des villes très souvent sur les Places.

Ça peut être aussi pour redynamiser une ville à partir des commerces. Et quand la Place s’appelle Jules LERICHE c’est certes un hommage renouvelé au soldat mort pour la France ; Mais c’est aussi un clin d’œil au boulanger qu’il a été.

– Enfin, une Place c’est l’espace de circulation à partir de quoi s’organise la ville avec forcément une voie vers la mairie et les écoles.

C’est donc un espace public particulièrement précieux et les rendre aussi belles et fonctionnelles renforcera la commune de Lumbres.

Le Département est partenaire de ce projet au nom de l’égalité entre les territoires.

– La population rurale représente 1/3 de la population en France et pourtant il y a parfois cette impression d’inégalité de traitement avec les grandes métropoles et la ville. C’est en tout cas ce que démontre une vaste enquête publiée récemment où on parle de « profond sentiment de relégation ».

– C’est depuis longtemps une véritable préoccupation pour le Département et c’est la raison pour laquelle nous tenons par exemple à notre FARDA, notre fonds de développement pour la ruralité, ainsi qu’au maintien des collèges ruraux. L’idée n’est évidemment pas d’opposer le rural à la ville, et nous avons d’ailleurs des dispositifs spécifiques à la politique de la ville, mais plutôt de contribuer à aménager harmonieusement le territoire et à amener de l’égalité. Notre ambition c’est de pouvoir bien vivre là où on habite sans devoir faire des kilomètres en voiture pour trouver des services.

– Sous fonds d’économies, notre pays a parfois organisé le déménagement du territoire et l’affaiblissement des Services publics ; Il est temps de remettre de l’égalité. Cette rénovation de va clairement dans ce sens parce qu’elle donne de l’attractivité à Lumbres et renforce son rôle de centralité.




Inauguration des travaux de voirie à Remilly Wirquin

Publié le 18 septembre 2025


Samedi 20 septembre 2025 (Canton de Lumbres)



Accessibilité et attractivité des territoires

  • Les 6200 Km de routes départementales, sur lesquels le département consacrera près de 60 M€ cette année, permettent de relier les communes rurales, les bourgs centres et les villes moyennes aux grands axes nationaux et autoroutiers
  • Cette mise en réseau favorise la mobilité quotidienne des habitants du Pas de Calais, l’accès à l’emploi, aux services publics, à la santé, à l’éducation.
  • En maillant le territoire, aucun territoire n’est enclavé, aucune commune trop à distance d’une intervention des sapeurs-pompiers, d’un hôpital, …En ce sens, nous veillons à faire vivre le principe d’égalité entre les territoires
  • Un territoire bien desservi devient plus attractif pour les ménages et les entreprises

Soutien à l’économie locale

  • Les 6200 Km de routes départementales permettent également l’acheminement des productions agricoles, artisanales et industrielles vers les marchés de consommation ou d’exportation
  •  Le département contribue ainsi à la compétitivité des filières économiques locales en réduisant les coûts de transport
  • Une voirie en bon état est un facteur clé d’implantation des entreprises et de développement du tourisme.

Bien que n’ayant aucune compétence dans le développement économique, le département intervient néanmoins largement dans ce domaine en proposant des infrastructures routières de qualité.

Sécurité et qualité de vie

  • Le département investit dans l’entretien, la modernisation et la sécurisation de son réseau routier (60 M€ en 2025)
  •  Ces actions réduisent les risques d’accident et améliorent le confort de circulation
  • Cela renforce le cadre de vie des habitants et contribue indirectement à l’attractivité résidentielle, donc au développement territoriale

Enjeux environnementaux et mobilités durables

  • En plus de l’investissement sur les routes départementales, notre département favorise dans ces aménagements les mobilités douces, c’est l’objet du plan vélo départemental

Le département présent auprès des communes rurales

  • Le département accompagne les communes rurales pour améliorer la sécurité et le cadre de vie, comme c’est le cas ici avec les rues des Prés et Bertin de la commune Remilly Wirquin
  • Malgré les difficultés financières que connaissent l’ensemble des départements, nous avons fait le choix de maintenir les aides aux communes, contrairement à beaucoup de départements

Eléments divers

  • En novembre 2023, la commune a subi comme beaucoup d’autres des dégâts liés aux inondations
  • Ces aménagements routiers que nous inaugurons s’inscrivent dans la continuité des efforts que la commune porte : l’entretien des fossés, les travaux de voirie récent, les aménagements pour l’évacuation des eaux pluviales ; autant d’actions concrètes de la lutte contre les inondations
  • En rappelant que Remilly Wirquin posséde des sites archéologiques néolithiques, on comprend que tout chemin, toute route, est un lien avec l’histoire, avec ceux qui ont vécu ici avant nous, mais aussi un lien avec les habitants.




Inauguration des liaisons douces du Pays de Lumbres à Bouvelinghem

Publié le 15 septembre 2025


Canton de Lumbres

Jeudi 18 septembre 2025



Favoriser les nouvelles pratiques de mobilité

Le secteur des transports est le premier contributeur en matière de gaz à effet de serre. Les leviers pour répondre aux défis du changement climatique existent dans le domaine de la mobilité. Agir pour développer des alternatives est une condition nécessaire pour que chaque citoyen puisse exercer ses droits fondamentaux au logement, à l’éducation, au travail, à la santé.

ACCÉLÉRER L’INTERMODALITÉ

L’intermodalité se définit par l’usage de différents types de transports au cours d’un même trajet. Il s’agit de faciliter le passage de la voiture (par des parkings relais par exemple), à des solutions de transports en commun ou de déplacements actifs (marche, vélo).

METTRE LE VÉLO AU SERVICE DES DÉPLACEMENTS DU QUOTIDIEN

Le développement de l’usage du vélo n’est pas nouveau. Cependant, la crise sanitaire récente a donné un nouvel élan à ce mode de déplacement dont les bienfaits sur l’environnement, la santé, ne sont plus à démontrer. Faire en sorte que le vélo ne soit pas uniquement utilisé pour les loisirs et le tourisme, mais prenne toute sa place dans l’offre de mobilité décarbonée du quotidien est un défi.


Un plan vélo qui structure la stratégie départementale

Les 4 grandes orientations du plan vélo 62

Orientation 1 : Impulser le développement d’un réseau cyclable attractif, sécurisé, maille et adapté aux enjeux actuels de mobilité

Orientation 2 : Faire du Département un acteur exemplaire de la mobilité du quotidien à vélo

Orientation 3 : Mettre le vélo au service d’une mobilité plus inclusive et solidaire

Orientation 4 : Animer une dynamique territoriale pour répondre aux besoins des usagers en matière de vélo


Pourquoi favoriser le développement d’un réseau cyclable ?

  • Arguments sociaux et de santé

La pratique régulière du vélo réduit les maladies cardiovasculaires, d’obésité et de diabète

Le vélo est également un mode de transport peu couteux, inclusif et accessible à une marge partie de la population.

LA création de pistes dédiées protège les cyclistes des accidents de la route

  • Arguments environnementaux

Réduction de la pollution, et favorise un mode de déplacement durable, cohérent avec les objectifs de neutralité carbone.

  • Arguments économiques

Les aménagements cyclables attirent les touristes générant des retombées économiques pour l’hôtellerie, la restauration et le commerce local.

Diminution des coûts liés à la santé en réduisant la sédentarité.

  • Arguments liés à l’aménagement et à la mobilité

Fluidification du trafic en incitant une partie des usagers à délaisser la voiture.

Complémentarité avec les transports publics ce qui favorise l’intermodalité.

Le développement du réseau cyclable renforce la cohérence territoriale en reliant les communes, l’accès aux collèges, aux zones d’activité.




Présentation de la rénovation de 31 logements Pas-de-Calais Habitat à Lumbres

Publié le 4 septembre 2025


LUMBRES – Mardi 15 juillet 2025 – 15h

ELEMENTS DE LANGAGE POSSIBLES

Le projet en deux mots :

Rénovation énergétique de 16 logements collectifs (Résidence François HAVET) et 15 individuels (Résidence Guy MOLLET – essentiellement occupés par des personnes âgées).

Montant des travaux : 2,8 M€ dont 221 000 € issus de la subvention d’investissement du Département (3 M€).

* Il est assez rare que le nom d’une rue ou d’une résidence soit le fruit du hasard ; Illustration avec ces deux résidences.

François HAVET est une figure de Lumbres, résistant connu sous le pseudonyme de « Rick ».

Au-delà de la lutte pour la liberté, la Résistance a aussi travaillé sur « la France d’après » avec un programme du Conseil National de la Résistance intitulé « Les jours heureux ». C’est la démonstration qu’il est possible de préparer l’avenir même quand les jours sont difficiles, c’est une question de volonté.

Le CNR a posé les bases de la Sécurité Sociale et la première des sécurités c’est d’avoir un toit sur la tête.

Guy MOLLET avait lui, dans son gouvernement, un secrétaire d’Etat à la Reconstruction et au Logement bien connu à Lumbres, Bernard CHOCHOY.

En mai 1956 celui-ci a fait adopter une loi cadre, dîtes « loi Chochoy », sur le logement social avec un engagement de près de 800 milliards sur 5 ans. L’objectif était la mise en chantier chaque année d’au moins 100 000 logements à loyer modéré. Là aussi c’était une question de volonté dans une période pourtant confrontée à des problèmes complexes.

* Cette volonté de favoriser l’accès au logement pour tous, nous la partageons avec Pas-de-Calais Habitat qui est un véritable service public du logement dans notre département.

Ce partenariat est notamment construit autour de la notion de parcours résidentiel. Nous savons par exemple que des solutions nouvelles doivent être trouvées quand vient la dépendance. Nous savons aussi que l’accès au premier logement pour les jeunes doit être favorisé. A cet égard, nous travaillons ensemble sur le dispositif « un logement, un jeune » ainsi que sur des solutions pour des jeunes en situation de précarité.

* Mais pour penser les parcours, il d’abord construire et rénover.

* Construire n’est pas la mission du Département mais en garantissant les prêts bancaires des offices HLM et des bailleurs sociaux, nous prenons notre part. Rien qu’à la Commission Permanente du 7 juillet dernier, nous avons garanti les emprunts bancaires permettant la réhabilitation de 134 logements à Boulogne-sur-Mer.

* Nous accompagnons également, de manière exceptionnelle, Pas-de-Calais Habitat, à hauteur de 3 M€ pour la réhabilitation thermique des logements. C’est un enjeu fondamental !

* L’enjeu premier c’est évidemment la lutte contre le dérèglement climatique dont il faut arrêter de minimiser l’impact. C’est la responsabilité première de notre génération ; nous ne pouvons pas léguer à nos enfants et nos petits-enfants une planète inhabitable. Rien n’est jamais trop tard mais c’est maintenant qu’il nous faut agir et l’échelon local est le plus pertinent pour être efficace.

* Le 2ème enjeu c’est le coût de l’énergie quand les factures du gaz et de l’électricité vont devenir bien plus importantes que le coût du loyer si nous ne faisons rien.

* Ce qui est fait à Lumbres montre la voie à suivre.




Inauguration des travaux de l’église de Coulomby

Publié le 4 septembre 2025


Samedi 14 juin 2025 – 10h30

Le projet en deux mots :

Restauration de la maçonnerie du clocher de l’Eglise Saint-Martin.

Montant des travaux : 65 880 € dont 65 880 € (40%) du Département.

Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés de la note) :

* Le clocher d’une église dans un village c’est le point de repère

– Lorsqu’on cherche son chemin, on relève la tête et on cherche le clocher de l’église. C’est un réflexe naturel. Comme la nature est bien faite (et les GPS aussi) on s’oriente avec le clocher de l’église et on arrive immanquablement à la mairie !

Il était donc très important de restaurer ce clocher.

* Un clocher restauré par une entreprise locale

– C’est l’entreprise Chevalier Nord, basée à Saint-Martin-lez-Tatinghem qui a effectué les travaux. Une entreprise spécialisée habituée à réaliser des travaux prestigieux : les cathédrales d’Amiens et de Saint-Omer, la Basilique de Boulogne-sur-Mer, la Collégiale d’Aire-sur-la-Lys, le Fort d’Ambleteuse, des bâtiments sur la Grand’Place d’Arras, le Château d’Hardelot… et donc l’église de Coulomby et celle de Bléquin !

– Des travaux dans le Pas-de-Calais pour des ouvriers du Pas-de-Calais… Le patrimoine c’est donc de l’emploi et pas n’importe quel emploi ! (tailleurs de pierre, artisanat d’art…).

* C’est de l’emploi aussi pour le commerce et la restauration locale quand un édifice fait partie d’un itinéraire touristique.

Pour rappel, le Département et la Communauté de Communes se sont engagés dans des itinéraires cyclables, et notamment la liaison douce Lumbres – Coulomby. C’est pour le quotidien de la population mais cela favorise aussi le tourisme vert, un tourisme d’avenir. L’église de Coulomby en est un élément.

* C’est notamment pour ces raisons que le Département s’investit depuis des années pour la restauration du Patrimoine.

– Cette année, malgré les difficultés budgétaires, nous y consacrerons encore près de 2 millions €. Nous sommes contraints de réduire un peu la voilure mais nous ne renonçons pas au patrimoine.

– 2 millions c’est un chiffre et c’est donc, par définition peu parlant. A titre de comparaison, le Loto du Patrimoine, initié par Stéphane BERN et la Fondation du Patrimoine, c’est en moyenne 100 000 € par an pour le Pas-de-Calais (137 000 € pour le Beffroi de Béthune, 80 000 € pour l’église de Desvres). Cet apport est particulièrement important et il convient de saluer le travail immense de la      Fondation du Patrimoine et de sa déléguée départementale, Dominique REMBOTTE. Reste qu’en comparaison, chaque année, le Département consacre 20 fois plus que le Loto du Patrimoine. Cela mériterait parfois d’être souligné.




Pose de la première pierre du Restaurant scolaire – Nielles les Bléquin

Publié le 2 septembre 2025


Vendredi 29 août 2025 – 18h

Le projet en deux mots :

Transformation-extension du Presbytère en cantine scolaire. 60 couverts prévus, fabrication sur place.

Eléments de langage possible  :

* Décider de construire ou réhabiliter un restaurant scolaire n’est jamais un acte anodin, tout d’abord parce qu’on vient sur notre propre identité.

– Dans notre pays, manger constitue un acte culturel majeur, on prend plaisir à se retrouver à table, c’est un espace de partage et de convivialité qui créé de la sociabilité et parfois de la solidarité. En France on passe plus de temps à table qu’ailleurs.

– Pourtant, une étude publiée par la Fondation Jean Jaurès en juin dernier indique que désormais 53% des français passent moins de 30 minutes à table ; Le temps du repas se comprime d’année à année.

Cette étude précise aussi qu’il y a 20 ans, 29% des français déclaraient diner seuls le soir ; Ils sont désormais 43% ! Presqu’une personne sur deux ne partage pas son repas avec donc forcément moins de plaisir à être à table.

– Les habitudes sont donc en train de changer dans le mauvais sens avec pourtant cette aspiration nouvelle pour un « mieux manger ».

* La restauration scolaire est le lieu idéal pour prendre de bonnes habitudes

– Tout commence toujours par l’école et le temps du repas est un temps éducatif à part entière.

– On s’y habitue justement à partager un repas, dans un moment convivial où l’on se parle tranquillement, quand ce n’est malheureusement plus toujours le cas à la maison.

– A la cantine on peut également y forger la notion du goût… l’amer, l’onctueux, l’aigre… quand l’habitude devient essentiellement sucrée.

– Et puis il y a la question de la santé par l’alimentation ; La lutte contre l’obésité, l’habitude de manger des produits sains… La cantine scolaire permet d’y travailler.

* Mais pour mener ce travail de fond avec les enfants il faut faire le choix de fabriquer les repas !

– C’est le choix que nous avons fait au Département pour nos collèges avec un service public de restauration qui nous permet de favoriser les circuits courts, les produits locaux et bio, de former les chefs aux bonnes pratiques et d’assurer un tarif accessible pour toutes les familles. Chaque année nous fabriquons près de 5 millions ½ de repas pour 38 000 demi-pensionnaires.

– La fabrication maison c’est le choix qui a aussi été fait par l’équipe municipale de Nielles les Bléquin ; C’est un véritable acte politique, dans le sens noble du terme, qui permet de démocratiser l’accès à une alimentation de qualité.

 * Enfin, créer une cantine scolaire publique en secteur rural c’est l’opportunité de faire de l’aménagement du territoire par l’assiette.

 – Lorsqu’on fait une cantine scolaire on améliore l’offre de services à la population et on renforce l’école ou le regroupement scolaire.

– Une cantine scolaire en milieu rural c’est aussi la possibilité assez simple de s’approvisionner chez des producteurs et des éleveurs locaux ; A 20 km d’ici il y a aussi une légumerie du marais Audomarois, favorisant l’emploi adapté, capable de vous fournir quotidiennement.

Au final, à partir d’un simple projet de cantine, on renforce le territoire et on favorise le sens.