Le projet en deux mots :
Restructuration de l’EHPAD « Les Pommiers », de l’EHPAD « Allart de Fourment » et du Foyer de vie « La Pannerie » de Frévent.
– C’est le moment de rappeler ce que nous devons à nos aînés.
Il est normal que la solidarité s’exerce pour tous ceux qui, par leur travail, ont tant donné à notre pays.
A une des périodes les plus difficile de notre histoire, au sortir de la guerre, nous avons été capable de mettre en œuvre la Sécurité Sociale pour tous, issue des travaux du Conseil de la Résistance. Pourquoi dans une période bien plus faste serions-nous incapables de faire au moins aussi bien ?
– L’enjeu c’est donc d’abord de tout faire pour favoriser le bien vieillir chez soi, auprès des siens, de repousser au maximum cette dépendance et d’accompagner les aidants.
– L’enjeu c’est ensuite de pouvoir continuer à bien vivre, malgré la dépendance, même quand celle-ci est très importante. C’est tout le sens d’un établissement tel que celui-là. Les EHPAD jouent un rôle essentiel dans l’accompagnement et le soin des personnes âgées dépendantes
– Bien vivre c’est de disposer d’espaces confortable et adaptés, c’est d’avoir suffisamment de personnel pour l’écoute et le soin, ce sont des repas qui nous rappellent ceux de la maison… C’est le minimum que nous devons à nos aînés qui ont tant travailler pour notre vie et notre confort.
– Le Centre Hospitalier du Ternois dispose d’une capacité d’accueil médico-social située sur les communes de Saint-Pol-sur-Ternoise, d’Auxi-le-Chateau et de Frévent.
– Le projet de restructuration concerne le site de Frévent, et plus précisément l’EHPAD « Les Pommiers » (80 places), l’EHPAD « Allart de Fourment » (40 places) et le Foyer de vie « La Pannerie » (50 places), ces deux dernières structures se situant dans le même bâtiment.
– Ce projet répond Problématique de vétusté importante des locaux, et volonté de regroupement des places des EHPAD de Frévent sur un même site.
– A l’heure où le département fait le choix de poursuivre ses actions volontaristes et
son accompagnement des publics éloignés de l’emploi, ce projet de Clauses Sociales
s’inscrit pleinement dans une démarche voulu par le Département du Pas-de-Calais
de financer des postes facilitateurs en appui des PLIE et des Maisons de l’Emploi
dans l’ensemble des territoires du département.
La rénovation de vestiaires n’entre pas dans les compétences d’un Département ni dans la politique sportive du Département du Pas-de-Calais. Ce que nous finançons ce sont les équipements sportifs à proximité de nos collèges et les équipements sportifs de proximité comme les terrains synthétiques ou les city-stade.
Mais si nous sommes intéressés à ce projet de rénovation présenté par la commune de Bonnières et son équipe municipale c’est pour plusieurs raisons :
– La population rurale représente 1/3 de la population en France et pourtant il y a souvent cette impression d’inégalité de traitement avec les grandes métropoles et la ville. C’est en tout cas ce que démontre une vaste enquête publiée récemment où on parle de « profond sentiment de relégation ».
– C’est une véritable préoccupation pour les élus de la Majorité au Département et son Président Jean-Claude LEROY. C’est la raison pour laquelle nous tenons par exemple à notre FARDA, notre fonds de développement pour la ruralité, ainsi qu’au maintien des collèges ruraux.
– L’idée n’est évidemment pas d’opposer le rural à la ville, et nous avons d’ailleurs des dispositifs spécifiques à la politique de la ville, mais plutôt de contribuer à aménager harmonieusement le territoire et à amener de l’égalité. Notre ambition c’est de pouvoir bien vivre là où on habite sans devoir faire des kilomètres en voiture pour trouver des services ou une association sportive.
– Il y a quelques années, nous avons commandé une étude à un laboratoire de sociologie de l’Université d’Artois pour qu’il aille comprendre pourquoi dans certains secteurs ruraux du Pas-de-Calais la vie associative est dynamique alors qu’il y a ailleurs des débuts de désert associatif. L’une des raisons de la vitalité c’est l’existence d’infrastructures ; Alors tout doit être fait pour qu’existe des stades, des salles d’activités et des équipements attractifs dans nos villages.
– Un club de foot ce n’est pas que des activités pour occuper les enfants les mercredis et le week-end ; Un club c’est avant tout une association sportive où on apprend des règles de vie, le respect et où les jeunes peuvent commencer à prendre des responsabilités. C’est un espace de démocratie et de lien social parfaitement complémentaire avec la famille et l’école.
– Et quand cette association sportive décide en plus de développer le foot féminin, comme c’est le cas ici, alors elle amène de l’égalité au sein de notre société.
– C’est l’occasion pour moi, au nom du Département, de remercier chaleureusement les éducateurs, les dirigeants, les bénévoles qui assurent une mission qui n’a pas de prix. Donner son temps pour les autres, et surtout pour la jeunesse, est en tout point remarquable, nous ne le dirons jamais assez.
– C’est d’ailleurs à ces bénévoles que j’ai pensé en premier quand le 1er ministre a annoncé cet été l’idée de supprimer deux jours fériés… Le week-end de Pâques, comme celui de la Pentecôte et le 8 mai, est traditionnellement celui des tournois sportifs et des grandes manifestions. Nous serions donc bien inspirés de faire attention à tout cela.
– Au moment où on fait que parler d’économies à réaliser, il peut paraître incongru de financer la création d’un club-house. Mais on pourrait prendre l’habitude de traduire cet anglicisme et plutôt dire qu’il s’agit en réalité d’un espace de convivialité !
– Et à une période où l’isolement est sans doute le pire danger social, où les réseaux sociaux et les chaines d’information continues renforcent cet isolement, il devient indispensable de développer ces espaces collectifs où l’on se parle, où on prend plaisir à se voir après un match et autour d’un verre.
– Vous pourrez donc toujours compter sur le Département pour vous accompagner dans ces projets collectifs qui mettent du sens dans nos vies et de la relation humaine dans notre quotidien !
– Ce sont évidemment des solutions supplémentaires pour les entrainements et notamment quand la météo est mauvaise.
– Mais la mission d’un club de foot ce n’est pas de proposer des activités pour occuper les enfants les mercredis et le week-end ; Un club c’est avant tout une association sportive où on apprend des règles de vie, le respect et où les jeunes peuvent commencer à prendre des responsabilités. C’est un espace de démocratie et de lien social parfaitement complémentaire avec la famille et l’école.
– C’est l’occasion pour moi, au nom du Département, de remercier chaleureusement les éducateurs, les dirigeants, les bénévoles qui assurent une mission qui n’a pas de prix. Donner son temps pour les autres, et surtout pour la jeunesse, est en tout point remarquable, nous ne le dirons jamais assez.
– C’est d’ailleurs à ces bénévoles que j’ai pensé en premier quand le 1er ministre a annoncé cet été l’idée de supprimer deux jours fériés… Le week-end de Pâques, comme celui de la Pentecôte et le 8 mai, est traditionnellement celui des tournois sportifs et des grandes manifestions. Nous serions donc bien inspirés de faire attention à tout cela.
– La seule compétence obligatoire pour le Département en matière de sport ce sont les schémas de randonnées pédestres et les sports de pleine nature. Or nous intervenons aussi sur la création de city-stade, de terrains synthétiques, de skate-parks et de pumptracks, en y consacrant 1 million € chaque année.
– Nous consacrons aussi 3 millions € pour les piscines et les salles de sports à proximité des collèges, près de 100 000 € pour les 63 sections sportives des collèges, nous accompagnons l’UNSS, l’USEP et les comités départementaux si précieux pour les clubs, près de 850 000 € sont consacrés aux clubs amateurs de haut-niveau et 790 000 € sont aussi dédiées aux manifestations sportives…
Tout cela nous le faisons de manière volontaire et en dehors de ce que la loi nous demande de faire.
Aussi, quand parfois, pour faire des économies, on nous demande un recentrage de l’action du Département sur ses compétences obligatoires il faut bien être conscients que c’est cette aide-là qui pourrait être remise en question.
– Pourtant nous le faisons et pour plusieurs raisons :
– La première tient à la fonction même de cette aire de jeux qui peut paraître anodine. Or, c’est un lieu de rassemblement et de partage pour les enfants ; Un lieu autour duquel on peut discuter pour les parents. Tout cela me paraît préférable à l’isolement et au temps passé sur les réseaux sociaux. Sous couvert d’économie, on en vient parfois à négliger les lieux de socialisation et de convivialité. Il est grand temps de les réhabiliter.
– La seconde tient à la nécessité de développer les équipements et les services dans nos secteurs ruraux. C’est l’objectif que nous avons avec ce Fonds de développement rural qui accompagne le projet de Croisette.
– L’idée n’est évidemment pas d’opposer le rural à la ville, et nous avons d’ailleurs des dispositifs spécifiques à la politique de la ville, mais plutôt de contribuer à aménager harmonieusement le territoire et à amener de l’égalité. Notre ambition c’est de pouvoir bien vivre là où on habite sans devoir faire des kilomètres en voiture pour trouver des services ou une association sportive.
– Il y a quelques années, nous avons commandé une étude à un laboratoire de sociologie de l’Université d’Artois pour qu’il aille comprendre pourquoi dans certains secteurs ruraux du Pas-de-Calais la vie associative est dynamique alors qu’il y a ailleurs des débuts de désert associatif. L’une des raisons de la vitalité c’est l’existence d’infrastructures ; Alors tout doit être fait pour qu’existe des stades, des salles d’activités et des équipements attractifs dans nos villages.
– Or lorsqu’on s’attaque aux budgets des collectivités locales, en leur demandant de faire toujours moins, de dépenser toujours moins, il faut bien comprendre que ce sont aussi les projets locaux que nous mettons en difficulté et les possibilités de chantiers pour les entreprises locales aussi par la même occasion.
– Mais je suis certains que notre pays finira par comprendre que les solutions les plus pertinentes sont dans l’hyper proximité, au plus proche de la population et, pour y parvenir, peut-être faudra-t-il engager un nouvel acte de la décentralisation. Finalement, avec les collectivités locales nous ne risquons pas un constant chamboule tout qui désespère les bonnes volontés…
Vendredi 27 juin 2025 – 10h30
Le projet en deux mots :
Reconversion d’un bâtiment de 1 500 m2 qui accueillait précédemment les services administratifs de la Communauté de communes du Ternois pour en faire un « Hôtel de la formation. Celui-ci est géré par l’ADEFI (Mission locale du Ternois-Montreuillois) présidé par Henri DEJONGHE.
Hôtel de la formation multi-services avec de nombreux partenaires (AFPA, AFP2I, Artois formation, l’Université d’Artois, CNFPT, la chambre des Métiers et de l’Artisanat, Manpower, Adapeco, Groupe Alternance Béthune… + Une Maison France Services
Montant du projet : 1,3 M€ dont 200 000 € du Département au titre du Fonds d’Innovation Territorial.
Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés des divers notes) :
* Accéder à l’emploi n’est pas aussi simple qu’on le dit parfois et la première condition c’est l’attractivité du territoire et l’activité des entreprises.
– C’est la raison pour laquelle le Département investi et fait des contrats de développement avec les intercommunalités, comme ici avec Ternois Comm, au nom de l’égalité entre les territoires.
– La raison pour laquelle nous investissons aussi dans notre réseau routier. Quand nous faisons le contournement de Saint-Pol ou le doublement de la RD 939 nous ne faisons pas la « route de la mer » mais la route du travail parce que cela permet aux entreprises de développer leur activité.
– Donc, même si les Départements sont les principales victimes de l’asphyxie budgétaire des collectivités locales, nous faisons en sorte de dégager des marges de manœuvre suffisantes pour investir et être au rendez-vous des projets des partenaires.
* Mais même quand l’emploi est disponible, il n’est pas toujours facile d’y accéder.
– Il faut donc faire très attention que, sous couvert d’économies à réaliser, on ne nous considère pas comme de simples guichets de prestations sociales. Ce serait catastrophique pour l’accompagnement à l’emploi.
– Nous savons bien qu’il faut parfois réussir à lever des freins avant de pouvoir réellement accéder à l’emploi. C’est parfois une solution de garde quand la moitié des Bénéficiaires du RSA sont des mères isolées, c’est parfois une formation pour des jeunes sans qualification ou c’est parfois des repères quotidiens à redonner quand la désocialisation est là.
* C’est tout l’intérêt d’un équipement comme cet « Hôtel de la formation » et de ses multiples partenaires.
– Cette prise en charge globale pour réussir l’accès à l’emploi est un combat ancien d’Henri DEJONGHE qui est souvent intervenu sur ce sujet au Département lorsqu’il était élu de notre assemblée.
– Donc avoir des organismes de formation, des professionnels de l’insertion, des structures capables de faire un lien direct avec les entreprises et même une Maison France Services pour lever les petits tracas quotidiens est la démonstration de ce que peut faire l’intelligence collective.
* Plutôt que l’injonction à l’emploi, toutes les opportunités doivent être saisies pour aider à reprendre pied avec l’emploi.
C’est ce que nous faisons avec la clause d’insertion. Pour ce chantier cela représente plus de 1 200 heures d’insertion ce qui est au final une donnée très abstraite. Mais pour les 8 personnes du Ternois qui ont pu travailler et être formés c’est du très concret et encore plus pour les 2 qui ont signé un CDI à l’issue des travaux et celui qui a obtenu un contrat d’apprentissage.