Clôture des travaux de la MECS La Charmille

Publié le 3 septembre 2025


Vendredi 27 juin 2025 – 14h30 – Sainte-Catherine

ELEMENTS DE CONTEXTE

Seront présents : le maire de la commune, Alain Van Ghelder,

le président de l’association, Denis Delerue,

les membres du conseil d’administration,

le directeur de l’association, monsieur Faddoul

le directeur de la Charmille, monsieur Rogner

L’association :  Depuis sa naissance en décembre 94, sur l’Arrageois, l’association a très vite géré 3 maisons d’enfants (la Charmille à Sainte Catherine, la MECS de Bapaume et le centre maternel la Marelle à Achicourt).

L’association s’est diversifié, fin des années 90 – début 2000, dans l’autonomie avec les maisons de retraite « Saint Nicolas » à Saint-Nicolas-lez-Arras puis « Saint Landelin » à Vaux-Vraucourt et aussi un EHPAD et un SSIAD dans le Val de Marne.

Accueil et Relais a ensuite poursuivi sa croissance dans le domaine de l’enfance avec la fusion absorption de l’association « Asermines », gestionnaire de la MECS de Oignies.

ELEMENTS DE LANGAGE

Sur l’association :

Association dynamique, avec laquelle le département travaille bien, notamment dans le processus d’accompagnement des enfants et qui est plutôt « entraînante » dans le secteur de la protection de l’enfance, à l’initiative notamment d’une plateforme interassociative qui gère les fonctions de plusieurs asso du domaine, dans l’Arrageois.

Elle a répondu à la sollicitation du département d’ouverture de places dans le cadre des 300 places d’ici la fin du mandat.

Inscrite dans une dynamique constante d’amélioration des conditions d’accueil des agents qu’il s’agisse de la rénovation (ex : MECS de Bapaume) ou de l’accompagnement des jeunes au quotidien.

Elle a fêté ses 30ans mardi dernier (Evelyne y était – Evelyne absente ce jour (obsèques de Jacques Larivière))

La diversité de l’offre qu’elle propose est à l’image de ce que la collectivité promeut en termes de diversifications des lieux et des types d’accueil. Ainsi, la MECS « La charmille » accueille en mixité, des jeunes âgés de 3 à 18 ans. Elle dispose de 74 places d’accueil classique, réparties sur les sites de Sainte-Catherine et de Bully-les-Mines (10 places au 63 rue Roger Salengro récemment inaugurées), 2 places d’accueil d’urgence et 6 places d’appartements en diffus depuis septembre 2024 (« Tremplin autonomie »).

Sur la protection de l’enfance en général :

  • Le département à fait de la protection l’une de ses priorités du mandat par ce que c’est dans ses valeurs d’accompagner les plus fragiles de ses habitants, parce que l’on se doit de donner ces enfants cabossés par la vie les mêmes chances que les autres jeunes, parce que l’on se doit d’aider ces jeunes qui sont les adultes, qui sont la société de demain de pouvoir grandir se construire et s’épanouir du mieux possible.
  • L’effort budgétaire de la collectivité pour la protection de l’enfance est ainsi très significatif : le budget de la protection de l’enfance s’élève en 2025 à 345 M€, en hausse de 4,77%.  En 5 ans, ce budget a augmenté de 100 M€, soit 40% d’augmentation.  Ce qui a permis créer 200 places d’accueil sur les 300 prévues, de créer 1 000 mesures de suivis à domicile (on est là dans la prévention du placement), de financer les augmentations de salaire (Ségur et assistants familiaux), d’améliorer la qualité de l’accueil (réduction de la taille des unités notamment), de développer l’accueil chez les tiers dignes de confiance, de permettre une augmentation du taux directeur des établissements.
  • Dernière mesure en date (qui illustre bien le fait que l’on essaie d’intervenir sur toutes les dimensions du sujet, le dispositif « ambition jeunes » adoptée lors de la plénière du CD ce lundi).
  • Peu de Départements ont réalisé de tels efforts. Et le Pas-de-Calais lui-même ne pourra faire plus surtout si l’Etat confirme le traitement infligé aux départements (se traduisant par une baisse des recettes et une hausse des dépenses de solidarité non compensées).
  • Certes, il reste des difficultés, le Département en est pleinement conscient et met en œuvre ce qui relève de sa responsabilité.
  • MAIS le Département ne peut pas porter seul tous les dysfonctionnements des politiques publiques en faveur des mineurs. Or, et les opérateurs comme l’association Accueil et Relais, ne le savent et le ne vivent que trop, les problématiques de santé mentale, celles liées à des comportements de jeunes relevant du judiciaire se multiplient.

Des situations difficiles que nous rencontrons qui ne sont donc que rarement en lien avec l’action du Département, mais pour lesquelles le Département sont souvent condamnés à faire « l’impossible ».


  Solidarités Canton d'Arras 1

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