Vendredi 27 juin 2025 – 18h
Le projet en deux mots :
L’école de SORRUS est particulièrement attractive : elle comptait 115 élèves en 2022, dont 37% provenant des communes voisines. Ouverture d’une nouvelle en 2022, la commune s’est donc lancée dans l’installation de modulaires permettant l’accueil de 2 classes supplémentaires de 70 m² et d’un bloc sanitaire.
Coût total des travaux : 320 000 € donc 75 000 € du Département (23,5%) au titre du FARDA
Eléments de langage possible (intégrants les éléments clés de la note) :
* Que ce soit dans un quartier ou dans un village, l’ouverture d’une classe est toujours un évènement !
– Evidemment nous ne sommes plus au temps de la IIIème République et des lois GUIZOT créant des écoles dans chaque commune de plus de 500 habitants ; Mais il y a toujours un lien très fort entre l’école, la mairie et la République. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le bureau de vote c’est généralement l’école élémentaire.
– Et c’est le lieu où on apprend à vivre ensemble et à avoir un socle commun de valeurs.
* Ouvrir une classe dans un village c’est aussi la démonstration que la ruralité est aussi synonyme de dynamisme et d’innovation.
– L’aménagement du territoire ne peut pas être figée dans le temps ni fonctionner à partir d’un modèle unique. Oui il y a une ruralité dîtes « profonde », très éloignée des centres urbains et des services avec très peu de population mais ce n’est pas le schéma du Pas-de-Calais.
– Mais dans le Pas-de-Calais aussi il y a des modèles différents. Une ruralité plus éloignée, à la population déclinante, où le Centre-bourg joue un rôle fondamental puis une ruralité plus périphérique aux centralités, où la population ne cesse de croître.
– Le rôle du Département, dans sa volonté d’amener toujours plus d’égalité entre les territoires, est d’apporter des réponses aux problématiques de chacun. C’est tout le sens de notre politique de FARDA, qui permet d’accompagner des équipements publics (école, mairie, maisons des associations…) mais c’est aussi le sens de notre accompagnement des équipements sportifs de proximité qui permet aussi d’améliorer la pratique sportive à l’école.
* En matière d’éducation non plus il n’y a pas de schéma pré-établi idéal.
– A certains endroits le RPI ou le RPC est la solution adaptée, à d’autres il peut y avoir des solutions alternatives plus pertinentes ; C’est exactement ce que nous vivons avec les collèges. Ce qui compte ce n’est donc pas le statu quo mais la réflexion collective et la consultation des acteurs locaux.
– Ce qui ne bouge pas, ce qui est immuable, c’est l’attachement de la population à l’école. Bien sûr l’attente est forte et il peut y avoir par moment de la défiance. Mais l’attachement aux services publics reste majoritaire et l’école est toujours citée en premier.