Pose de la première pierre du Restaurant scolaire – Nielles les Bléquin

Publié le 2 septembre 2025


Vendredi 29 août 2025 – 18h

Le projet en deux mots :

Transformation-extension du Presbytère en cantine scolaire. 60 couverts prévus, fabrication sur place.

Eléments de langage possible  :

* Décider de construire ou réhabiliter un restaurant scolaire n’est jamais un acte anodin, tout d’abord parce qu’on vient sur notre propre identité.

– Dans notre pays, manger constitue un acte culturel majeur, on prend plaisir à se retrouver à table, c’est un espace de partage et de convivialité qui créé de la sociabilité et parfois de la solidarité. En France on passe plus de temps à table qu’ailleurs.

– Pourtant, une étude publiée par la Fondation Jean Jaurès en juin dernier indique que désormais 53% des français passent moins de 30 minutes à table ; Le temps du repas se comprime d’année à année.

Cette étude précise aussi qu’il y a 20 ans, 29% des français déclaraient diner seuls le soir ; Ils sont désormais 43% ! Presqu’une personne sur deux ne partage pas son repas avec donc forcément moins de plaisir à être à table.

– Les habitudes sont donc en train de changer dans le mauvais sens avec pourtant cette aspiration nouvelle pour un « mieux manger ».

* La restauration scolaire est le lieu idéal pour prendre de bonnes habitudes

– Tout commence toujours par l’école et le temps du repas est un temps éducatif à part entière.

– On s’y habitue justement à partager un repas, dans un moment convivial où l’on se parle tranquillement, quand ce n’est malheureusement plus toujours le cas à la maison.

– A la cantine on peut également y forger la notion du goût… l’amer, l’onctueux, l’aigre… quand l’habitude devient essentiellement sucrée.

– Et puis il y a la question de la santé par l’alimentation ; La lutte contre l’obésité, l’habitude de manger des produits sains… La cantine scolaire permet d’y travailler.

* Mais pour mener ce travail de fond avec les enfants il faut faire le choix de fabriquer les repas !

– C’est le choix que nous avons fait au Département pour nos collèges avec un service public de restauration qui nous permet de favoriser les circuits courts, les produits locaux et bio, de former les chefs aux bonnes pratiques et d’assurer un tarif accessible pour toutes les familles. Chaque année nous fabriquons près de 5 millions ½ de repas pour 38 000 demi-pensionnaires.

– La fabrication maison c’est le choix qui a aussi été fait par l’équipe municipale de Nielles les Bléquin ; C’est un véritable acte politique, dans le sens noble du terme, qui permet de démocratiser l’accès à une alimentation de qualité.

 * Enfin, créer une cantine scolaire publique en secteur rural c’est l’opportunité de faire de l’aménagement du territoire par l’assiette.

 – Lorsqu’on fait une cantine scolaire on améliore l’offre de services à la population et on renforce l’école ou le regroupement scolaire.

– Une cantine scolaire en milieu rural c’est aussi la possibilité assez simple de s’approvisionner chez des producteurs et des éleveurs locaux ; A 20 km d’ici il y a aussi une légumerie du marais Audomarois, favorisant l’emploi adapté, capable de vous fournir quotidiennement.

Au final, à partir d’un simple projet de cantine, on renforce le territoire et on favorise le sens.


  Education Canton de Lumbres

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